« La Vérité, l'âpre Vérité »

Code du Travail (lié à la responsabilité des chefs d’entreprise)

  • 18 juin 2014

 

 

ART. L1134-1

LOI n°2008-496 du 27 mai 2008 – art. 6Lorsque survient un litige en raison d’une méconnaissance des dispositions du chapitre II, le candidat à un emploi, à un stage ou à une période de formation en entreprise ou le salarié présente des éléments de fait laissant supposer l’existence d’une discrimination directe ou indirecte, telle que définie à l’article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations. Au vu de ces éléments, il incombe à la partie défenderesse de prouver que sa décision est justifiée par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination. Le juge forme sa conviction après avoir ordonné, en cas de besoin, toutes les mesures d’instruction qu’il estime utiles.


ART. L1134-2

Ordonnance n°2008-205 du 27 février 2008 – art. 1 Les organisations syndicales représentatives au niveau national, au niveau départemental ou de la collectivité dans les départements d’outre-mer, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, ou dans l’entreprise peuvent exercer en justice toutes les actions résultant de l’application des dispositions du chapitre II.Elles peuvent exercer ces actions en faveur d’un candidat à un emploi, à un stage ou une période de formation en entreprise, ou d’un salarié, dans les conditions prévues par l’article L. 1134-1. L’organisation syndicale n’a pas à justifier d’un mandat de l’intéressé. Il suffit que celui-ci ait été averti par écrit de cette action et ne s’y soit pas opposée dans un délai de quinze jours à compter de la date à laquelle l’organisation syndicale lui a notifié son intention d’agir. L’intéressé peut toujours intervenir à l’instance engagée par le syndicat.


ART. L1134-3

Les associations régulièrement constituées depuis cinq ans au moins pour la lutte contre les discriminations ou œuvrant dans le domaine du handicap peuvent exercer en justice toutes actions résultant de l’application des dispositions du chapitre II.  Elles peuvent exercer ces actions en faveur d’un candidat à un emploi, à un stage ou une période de formation en entreprise ou d’un salarié dans les conditions prévues à l’article L. 1134-1, sous réserve de justifier d’un accord écrit de l’intéressé. L’intéressé peut toujours intervenir à l’instance engagée par l’association et y mettre un terme à tout moment.

 

 

 

ART. L1134-4

LOI n°2008-126 du 13 février 2008 – art. 16Est nul et de nul effet le licenciement d’un salarié faisant suite à une action en justice engagée par ce salarié ou en sa faveur, sur le fondement des dispositions du chapitre II, lorsqu’il est établi que le licenciement n’a pas de cause réelle et sérieuse et constitue en réalité une mesure prise par l’employeur en raison de cette action en justice. Dans ce cas, la réintégration est de droit et le salarié est regardé comme n’ayant jamais cessé d’occuper son emploi. Lorsque le salarié refuse de poursuivre l’exécution du contrat de travail, le conseil de prud’hommes lui alloue :1° Une indemnité ne pouvant être inférieure aux salaires des six derniers mois ;2° Une indemnité correspondant à l’indemnité de licenciement prévue par l’article L. 1234-9 ou par la convention ou l’accord collectif applicable ou le contrat de travail. L’article L. 1235-4, relatif au remboursement à l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1, pour le compte de l’organisme mentionné à l’article L. 5427-1, des indemnités de chômage payées au salarié en cas de licenciement fautif, est également applicable.


ART. L1134-5

LOI n°2008-561 du 17 juin 2008 – art. 16L’action en réparation du préjudice résultant d’une discrimination se prescrit par cinq ans à compter de la révélation de la discrimination. Ce délai n’est pas susceptible d’aménagement conventionnel. Les dommages et intérêts réparent l’entier préjudice résultant de la discrimination, pendant toute sa durée.


ART. L1144-1

Lorsque survient un litige relatif à l’application des dispositions des articles L. 1142-1 et L. 1142-2, le candidat à un emploi, à un stage ou à une période de formation ou le salarié présente des éléments de fait laissant supposer l’existence d’une discrimination, directe ou indirecte, fondée sur le sexe, la situation de famille ou la grossesse. Au vu de ces éléments, il incombe à la partie défenderesse de prouver que sa décision est justifiée par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination. Le juge forme sa conviction après avoir ordonné, en cas de besoin, toutes les mesures d’instruction qu’il estime utiles.


ART. L1144-2

Les organisations syndicales représentatives au niveau national ou dans l’entreprise peuvent exercer en justice toutes actions résultant de l’application des articles L. 3221-2 à L. 3221-7, relatifs à l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. Elles peuvent exercer ces actions en faveur d’un candidat à un emploi, à un stage ou à une période de formation ou d’un salarié. L’organisation syndicale n’a pas à justifier d’un mandat de l’intéressé. Il suffit que celui-ci ait été averti par écrit de cette action et ne s’y soit pas opposée dans un délai de quinze jours à compter de la date à laquelle l’organisation syndicale lui a notifié son intention d’agir. L’intéressé peut toujours intervenir à l’instance engagée par le syndicat.


ART. L1144-3

LOI n°2008-126 du 13 février 2008 – art. 16Est nul et de nul effet le licenciement d’un salarié faisant suite à une action en justice engagée par ce salarié ou en sa faveur sur le fondement des dispositions relatives à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes lorsqu’il est établi que le licenciement n’a pas de cause réelle et sérieuse et constitue en réalité une mesure prise par l’employeur en raison de cette action en justice. Dans ce cas, la réintégration est de droit et le salarié est considéré comme n’ayant jamais cessé d’occuper son emploi. Lorsque le salarié refuse de poursuivre l’exécution du contrat de travail, le conseil des prud’hommes lui alloue : 1° Une indemnité ne pouvant être inférieure aux salaires des six derniers mois ; 2° Une indemnité correspondant à l’indemnité de licenciement prévue par l’article L. 1234-9 ou par la convention ou l’accord collectif applicable ou le contrat de travail. L’article L. 1235-4, relatif au remboursement à l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1, pour le compte de l’organisme mentionné à l’article L. 5427-1, des indemnités de chômage payées au salarié en cas de licenciement fautif est également applicable.


ART. L1146-1

Le fait de méconnaître les dispositions relatives à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, prévues par les articles L. 1142-1 et L. 1142-2, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 Euros. La juridiction peut également ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue.


ART. L1146-2

Les dispositions des articles 132-58 à 132-62 du code pénal, relatives à l’ajournement du prononcé de la peine, sont applicables en cas de poursuites pour infraction aux dispositions des articles L. 1142-1 et L. 1142-2, sous réserve des mesures particulières suivantes : 1° L’ajournement comporte injonction à l’employeur de définir, après consultation du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel, et dans un délai déterminé, les mesures propres à assurer dans l’entreprise en cause le rétablissement de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ; 2° L’ajournement peut également comporter injonction à l’employeur d’exécuter dans le même délai les mesures définies. La juridiction peut ordonner l’exécution provisoire de sa décision.


ART. L1146-3

A l’audience de renvoi et au vu des mesures définies et, le cas échéant, exécutées par l’employeur, la juridiction apprécie s’il y a lieu de prononcer une dispense de peine. Toutefois, lorsque le délai prévu au 2° de l’article L. 1146-2 n’a pas été respecté, la juridiction peut prononcer un nouvel et dernier ajournement et donner un nouveau délai au prévenu pour exécuter l’injonction.


ART. L1154-1

Lorsque survient un litige relatif à l’application des articles L. 1152-1 à L. 1152-3 et L. 1153-1 à L. 1153-4, le candidat à un emploi, à un stage ou à une période de formation en entreprise ou le salarié établit des faits qui permettent de présumer l’existence d’un harcèlement. Au vu de ces éléments, il incombe à la partie défenderesse de prouver que ces agissements ne sont pas constitutifs d’un tel harcèlement et que sa décision est justifiée par des éléments objectifs étrangers à tout harcèlement. Le juge forme sa conviction après avoir ordonné, en cas de besoin, toutes les mesures d’instruction qu’il estime utiles.


ART. L1154-2

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise peuvent exercer en justice toutes les actions résultant des articles L. 1152-1 à L. 1152-3 et L. 1153-1 à L. 1153-4. Elles peuvent exercer ces actions en faveur d’un salarié de l’entreprise dans les conditions prévues par l’article L. 1154-1, sous réserve de justifier d’un accord écrit de l’intéressé. L’intéressé peut toujours intervenir à l’instance engagée par le syndicat et y mettre fin à tout moment.


ART. L1155-1

Le fait de porter ou de tenter de porter atteinte à l’exercice régulier des fonctions de médiateur, prévu à l’article L. 1152-6, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 Euros.


ART. L1155-2

LOI n°2012-954 du 6 août 2012 – art. 7 Sont punis d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 3 750 € les faits de discriminations commis à la suite d’un harcèlement moral ou sexuel définis aux articles L. 1152-2, L. 1153-2 et L. 1153-3 du présent code. La juridiction peut également ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue.


ART. L1227-1

Le fait pour un directeur ou un salarié de révéler ou de tenter de révéler un secret de fabrication est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 30 000 euros. La juridiction peut également prononcer, à titre de peine complémentaire, pour une durée de cinq ans au plus, l’interdiction des droits civiques, civils et de famille prévue par l’article 131-26 du code pénal.


ART. L1238-1

Le fait de porter ou de tenter de porter atteinte à l’exercice régulier des fonctions de conseiller du salarié, notamment par la méconnaissance des articles L. 1232-8 à L. 1232-12 et L. 1232-14, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L1238-2

Le fait de procéder à un licenciement sans accomplir les consultations des délégués du personnel prévues à l’article L. 1233-29 et du comité d’entreprise prévues aux articles L. 1233-30, L. 1233-34 et L. 1233-35, est puni d’une amende de 3 750 euros, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction.


ART. L1238-3

Le fait de ne pas respecter le délai d’envoi des lettres de licenciement prévu à l’article L. 1233-39 est puni d’une amende de 3 750 euros, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction.


ART. L1238-4

Le fait de procéder à un licenciement sans le notifier à l’autorité administrative dans les conditions prévues à l’article L. 1233-46 est puni d’une amende de 3 750 euros, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction.


ART. L1238-5

En cas de redressement ou de liquidation judiciaire, le fait pour l’employeur, l’administrateur ou le liquidateur de ne pas respecter les dispositions des articles L. 1233-58 et L. 1233-60 est puni d’une amende de 3 750 euros, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction.


ART. L1248-1

Le fait de conclure un contrat de travail à durée déterminée qui a pour objet ou pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise, en méconnaissance de l’article L. 1242-1, est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-2

Le fait de conclure un contrat de travail à durée déterminée pour un objet autre que celui prévu au premier alinéa de l’article L. 1242-2 ou en dehors des cas prévus à ce même article et à l’article L. 1242-3 est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-3

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 1242-5 et L. 1242-6, relatives aux interdictions en matière de conclusion de contrat de travail à durée déterminée, est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-4

Le fait de conclure un contrat de travail à durée déterminée ne comportant pas un terme fixé avec précision dès sa conclusion, en méconnaissance de l’article L. 1242-7, est puni d’une amende de 3 750 euros. Le fait pour l’employeur de conclure un tel contrat sans fixer de durée minimale, lorsqu’il ne comporte pas de terme précis, est puni de la même peine. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-5

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 1242-8, relatives à la durée du contrat de travail à durée déterminée, est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-6

Le fait de ne pas établir par écrit le contrat de travail à durée déterminée et de ne pas y faire figurer la définition précise de son motif, en méconnaissance du premier alinéa de l’article L. 1242-12, est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-7

Le fait de ne pas transmettre au salarié le contrat de travail à durée déterminée au plus tard dans les deux jours suivant l’embauche en méconnaissance de l’article L. 1242-13 est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-8

Le fait de verser au salarié titulaire d’un contrat de travail à durée déterminée une rémunération inférieure au montant de la rémunération que percevrait dans la même entreprise, après période d’essai, un salarié bénéficiant d’un contrat de travail à durée indéterminée de qualification professionnelle équivalente et occupant les mêmes fonctions en méconnaissance de l’article L. 1242-15 est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-9

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 1243-12, relatives à la prorogation du contrat de travail à durée déterminée d’un salarié exposé à des rayonnements ionisants, est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1248-10

Le fait de renouveler le contrat de travail à durée déterminée en méconnaissance de l’article L. 1243-13 est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.

 

 

ART. L1248-11

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 1244-3, relatives à la succession de contrats sur un même poste, est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’une amende de 7 500 euros et d’un emprisonnement de six mois.


ART. L1334-1

Le fait d’infliger une amende ou une sanction pécuniaire en méconnaissance des dispositions de l’article L. 1331-2 est puni d’une amende de 3 750 euros.


ART. L1443-1

Les peines prévues par les articles L. 87, L. 92, L. 93, L. 113 à L. 116 du code électoral s’appliquent aux opérations électorales pour les conseils de prud’hommes. Les dispositions de l’article L. 86 de ce code sont en outre applicables à toute personne qui a réclamé et obtenu une inscription sur deux ou plusieurs listes électorales.


ART. L1443-2

Le fait d’ordonner, d’organiser ou de participer à la collecte des enveloppes contenant des bulletins de vote lors de l’élection des conseillers prud’hommes est puni des peines prévues à l’article L. 116 du code électoral.


ART. L1443-3

Le fait de porter atteinte ou de tenter de porter atteinte soit à la libre désignation des candidats à l’élection des conseillers prud’hommes, soit à l’indépendance ou à l’exercice régulier des fonctions de conseiller prud’homme, notamment par la méconnaissance des articles L. 1442-2, L. 1442-5 à L. 1442-7 et L. 1442-10, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2136-1

LOI n°2008-789 du 20 août 2008 – art. 10Le fait pour un directeur ou un administrateur d’un syndicat professionnel ou d’une union de syndicats de méconnaître les dispositions de l’article L. 2131-1, relatives à l’objet des syndicats, est puni d’une amende de 3 750 euros. La dissolution du syndicat ou de l’union de syndicats peut en outre être prononcée à la diligence du procureur de la République. Toute fausse déclaration relative aux statuts et aux noms et qualités des directeurs ou administrateurs est punie d’une amende de 3 750 euros.

 

 

 

ART. L2136-2

LOI n°2008-789 du 20 août 2008 – art. 10Le fait pour un employeur d’enfreindre les dispositions de l’article L. 2134-2, relatives à l’utilisation des marques syndicales ou des labels, est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 7 500 euros.


ART. L2146-1

Le fait d’apporter une entrave à l’exercice du droit syndical, défini par les articles L. 2141-4, L. 2141-9 et L. 2141-11 à L. 2143-22, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2146-2

Le fait pour l’employeur de méconnaître les dispositions des articles L. 2141-5 à L. 2141-8, relatives à la discrimination syndicale, est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 7 500 euros.


ART. L2243-1

Le fait de se soustraire aux obligations prévues à l’article L. 2242-1, relatives à la convocation des parties à la négociation annuelle et à l’obligation périodique de négocier, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2243-2

LOI n°2013-185 du 1er mars 2013 – art. 2 Le fait de se soustraire aux obligations prévues aux articles L. 2242-5, L. 2242-8, L. 2242-9 et L. 2242-11 à L. 2242-14, relatives au contenu de la négociation annuelle obligatoire, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2263-1

LOI n°2008-67 du 21 janvier 2008 – art. 3 Lorsqu’en application d’une disposition législative expresse dans une matière déterminée, une convention ou un accord collectif de travail étendu déroge à des dispositions légales, les infractions aux stipulations dérogatoires sont punies des sanctions qu’entraîne la violation des dispositions légales en cause.


ART. L2283-1

Le fait pour l’employeur de refuser d’engager la négociation en vue de la conclusion d’un accord définissant les modalités d’exercice du droit d’expression des salariés, prévue à l’article L. 2281-5, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2283-2

Dans les entreprises et organismes où aucun délégué syndical n’a été désigné ou dans lesquelles l’accord définissant les modalités d’exercice du droit d’expression des salariés, prévu à l’article L. 2281-5, n’a pas été conclu, le fait de refuser de consulter le comité d’entreprise ou, à défaut, les délégués du personnel, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2316-1

Le fait de porter ou de tenter de porter atteinte à la libre désignation des délégués du personnel ou à l’exercice régulier de leurs fonctions est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2328-1

Le fait d’apporter une entrave soit à la constitution d’un comité d’entreprise, d’un comité d’établissement ou d’un comité central d’entreprise, soit à la libre désignation de leurs membres, soit à leur fonctionnement régulier, notamment par la méconnaissance des dispositions des articles L. 2324-3 à L. 2324-5 et L. 2324-8, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2328-2

LOI n°2012-387 du 22 mars 2012 – art. 43 Le fait, dans une entreprise d’au moins trois cents salariés ou dans un établissement distinct comportant au moins trois cents salariés, de ne pas établir et soumettre annuellement au comité d’entreprise ou d’établissement le bilan social d’entreprise ou d’établissement prévu à l’article L. 2323-68 est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2335-1

Le fait de ne pas constituer et réunir pour la première fois un comité de groupe dans les conditions prévues aux articles L. 2333-5 et L. 2334-3 ou d’apporter une entrave soit à la désignation des membres d’un comité de groupe, soit au fonctionnement régulier de ce comité, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2346-1

Le fait d’apporter une entrave soit à la constitution d’un groupe spécial de négociation, d’un comité d’entreprise européen ou à la mise en œuvre d’une procédure d’information et de consultation, soit à la libre désignation de leurs membres, soit à leur fonctionnement régulier, notamment par la méconnaissance des articles L. 2342-1 à L. 2342-7 et L. 2343-1, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2355-1

LOI n°2008-89 du 30 janvier 2008 – art. 10 Le fait d’apporter une entrave soit à la constitution d’un groupe spécial de négociation ou d’un comité de la société européenne mis en place ou non par accord, soit à la libre désignation de leurs membres, soit à leur fonctionnement régulier est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2365-1

LOI n°2008-89 du 30 janvier 2008 – art. 8Le fait d’apporter une entrave soit à la constitution d’un groupe spécial de négociation ou d’un comité de la société coopérative européenne mis en place ou non par accord, soit à la libre désignation de leurs membres, soit à leur fonctionnement régulier est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L2375-1

LOI n°2008-649 du 3 juillet 2008 – art. 3 Le fait d’apporter une entrave soit à la constitution d’un groupe spécial de négociation ou d’un comité de la société issue de la fusion transfrontalière mis en place ou non par accord, soit à la libre désignation de leurs membres, soit à leur fonctionnement régulier est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L3222-1

Les dispositions des articles 132-58 à 132-62 du code pénal relatives à l’ajournement du prononcé de la peine sont applicables dans le cas de poursuites pour infraction aux dispositions des articles L. 3221-2 à L. 3221-7, sous réserve des mesures particulières prévues par le présent article. L’ajournement comporte injonction à l’employeur de définir, après consultation du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel, et dans un délai déterminé, les mesures propres à assurer dans l’entreprise en cause le rétablissement de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. L’ajournement peut comporter également injonction à l’employeur d’exécuter dans le même délai les mesures définies. Le juge peut ordonner l’exécution provisoire de sa décision.


ART. L3222-2

A l’audience de renvoi et au vu des mesures définies et, le cas échéant, exécutées par l’employeur, la juridiction apprécie s’il y a lieu de prononcer une dispense de peine ou d’infliger les peines prévues par la loi. Toutefois, dans le cas où le délai prévu au deuxième alinéa de l’article L. 3222-1 n’a pas été respecté, la juridiction peut prononcer un nouvel et dernier ajournement et impartir un nouveau délai au prévenu pour exécuter l’injonction.


ART. L3255-1

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 3254-1, relatives aux économats, est puni d’une amende de 3 750 euros.


ART. L4741-1

LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 – art. 170Est puni d’une amende de 3 750 euros, le fait pour l’employeur ou son délégataire de méconnaître par sa faute personnelle les dispositions suivantes et celles des décrets en Conseil d’Etat pris pour leur application :1° Titres Ier, III et IV ainsi que section 2 du chapitre IV du titre V du livre Ier ;2° Titre II du livre II ; 3° Livre III ; 4° Livre IV ; 5° Titre Ier, chapitres III et IV du titre III et titre IV du livre V ; 6° Chapitre II du titre II du présent livre. La récidive est punie d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 9 000 euros. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de salariés de l’entreprise concernés indépendamment du nombre d’infractions relevées dans le procès-verbal prévu à l’article L. 8113-7.


ART. L4741-2

LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 – art. 170Lorsqu’une des infractions énumérées à l’article L. 4741-1, qui a provoqué la mort ou des blessures dans les conditions définies aux articles 221-6, 222-19 et 222-20 du code pénal ou, involontairement, des blessures, coups ou maladies n’entraînant pas une incapacité totale de travail personnelle supérieure à trois mois, a été commise par un délégataire , la juridiction peut, compte tenu des circonstances de fait et des conditions de travail de l’intéressé, décider que le paiement des amendes prononcées sera mis, en totalité ou en partie, à la charge de l’employeur si celui-ci a été cité à l’audience .


ART. L4741-3

Le fait pour l’employeur de ne pas s’être conformé aux mesures prises par l’inspecteur du travail en application de l’article L. 4731-1 est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.

 

 

 

ART. L4741-4

En cas d’infraction aux dispositions de l’article L. 4221-1, de celles du livre III ainsi que des articles L. 4411-7, L. 4525-1 et L. 4721-4 et des décrets pris en application, le jugement fixe, en outre, le délai dans lequel sont exécutés les travaux de sécurité et de salubrité imposés par ces dispositions. Ce délai ne peut excéder dix mois.


ART. L4741-5

En cas de condamnation prononcée en application de l’article L. 4741-1, la juridiction peut ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux portes des établissements de la personne condamnée, aux frais de celle-ci, dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal, et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant de l’amende encourue. En cas de récidive, la juridiction peut prononcer contre l’auteur de l’infraction l’interdiction d’exercer, pendant une durée maximale de cinq ans, certaines fonctions qu’elle énumère soit dans l’entreprise, soit dans une ou plusieurs catégories d’entreprises qu’elle définit. Le fait de méconnaître cette interdiction est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 9 000 Euros.


ART. L4741-6

Les dispositions des articles L. 4741-1 à L. 4741-5 et L. 4741-9 à L. 4742-1 ne sont pas applicables aux établissements mentionnés aux 2° et 3° de l’article L. 4111-1.


ART. L4741-7

LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 – art. 170

L’employeur est civilement responsable des condamnations prononcées contre ses directeurs, gérants ou délégataires.


ART. L4741-8

Le fait d’employer des mineurs à la mendicité habituelle, soit ouvertement, soit sous l’apparence d’une profession, est puni des peines prévues aux articles 225-12-6 et 227-29 du code pénal.


ART. L4741-9

Ordonnance n°2009-229 du 26 février 2009 – art. 2

Est puni d’une amende de 3 750 euros, le fait pour toute personne autre que celles mentionnées à l’article L. 4741-1, de méconnaître par sa faute personnelle les dispositions des articles L. 4311-1 à L. 4311-4, L. 4314-1, L. 4321-2, L. 4321-3, L. 4411-1, L. 4411-2, L. 4411-4 à L. 4411-6, L. 4451-1 et L. 4451-2 et celles des décrets en Conseil d’Etat pris pour leur application. La récidive est punie d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 9 000 euros. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de salariés de l’entreprise concernés par la ou les infractions relevées dans le procès-verbal mentionné à l’article L. 8113-7.


ART. L4741-10

En cas de condamnation prononcée en application de l’article L. 4741-9, la juridiction peut ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux portes des établissements de la personne condamnée, aux frais de celle-ci, dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal, et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue. En cas de récidive, la juridiction peut prononcer contre l’auteur de l’infraction l’interdiction d’exercer, pendant une durée maximale de cinq ans, certaines fonctions qu’elle énumère soit dans l’entreprise, soit dans une ou plusieurs catégories d’entreprises qu’il définit. Le fait de méconnaître cette interdiction est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 9 000 euros.


ART. L4741-11

LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 – art. 170Lorsqu’un accident du travail survient dans une entreprise où ont été relevés des manquements graves ou répétés aux règles de santé et sécurité au travail, la juridiction saisie, qui relaxe la ou les personnes physiques poursuivies sur le fondement des articles 221-6, 221-19 et 221-20 du code pénal, fait obligation à l’entreprise de prendre toutes mesures pour rétablir des conditions normales de santé et sécurité au travail. A cet effet, la juridiction enjoint à l’entreprise de présenter, dans un délai qu’elle fixe, un plan de réalisation de ces mesures, accompagné de l’avis motivé du comité d’entreprise et du comité d’hygiène et de sécurité ou, à défaut, des délégués du personnel. La juridiction adopte le plan présenté après avis du directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. A défaut de présentation ou d’adoption d’un tel plan, elle condamne l’entreprise à exécuter, pendant une période qui ne peut excéder cinq ans, un plan de nature à faire disparaître les manquements mentionnés au premier alinéa. Dans ce dernier cas, les dépenses mises à la charge de l’entreprise ne peuvent annuellement dépasser le montant annuel moyen des cotisations d’accidents du travail prélevé au cours des cinq années antérieures à celle du jugement, dans le ou les établissements où ont été relevés les manquements. Le contrôle de l’exécution des mesures prescrites est exercé par l’inspecteur du travail. S’il y a lieu, celui-ci saisit le juge des référés, qui peut ordonner la fermeture totale ou partielle de l’établissement pendant le temps nécessaire pour assurer cette exécution. L’employeur qui, dans les délais prévus, n’a pas présenté le plan mentionné au deuxième alinéa ou n’a pas pris les mesures nécessaires à la réalisation du plan arrêté par la juridiction en vertu du troisième alinéa, est puni d’une amende de 18 000 euros ainsi que des peines prévues à l’article L. 4741-14.

NOTA:

Au premier alinéa, au lieu de 221-19 et 221-20, lire 222-19 et 222-20.


ART. L4741-12

Lorsqu’il a été fait application de l’article L. 4741-11, aucune infraction nouvelle ne peut être relevée pour la même cause durant le délai qui a été, le cas échéant, accordé. En cas de récidive constatée par procès-verbal, après une condamnation prononcée en vertu de l’article précité, la juridiction peut ordonner la fermeture totale ou partielle, définitive ou temporaire, de l’établissement dans lequel n’ont pas été faits les travaux de sécurité ou de salubrité imposés par les dispositions légales. Le jugement est susceptible d’appel. Dans ce cas, la juridiction statue d’urgence.


ART. L4741-13

Les condamnations prononcées en application de l’article L. 4741-12 ne peuvent, sous réserve des dispositions du second alinéa, entraîner ni rupture, ni suspension du contrat de travail, ni aucun préjudice pécuniaire à l’encontre des salariés concernés. Lorsque la fermeture totale et définitive entraîne le licenciement du personnel, elle donne lieu, en dehors de l’indemnité de préavis et de l’indemnité de licenciement, aux dommages et intérêts prévus aux articles L. 1235-2 à L. 1235-5 en cas de rupture du contrat de travail.


ART. L4741-14

En cas de condamnation prononcée en application de l’article L. 4741-12, la juridiction peut ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux portes des établissements de la personne condamnée, aux frais de celle-ci, dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal, et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue. En cas de récidive, la juridiction peut prononcer contre l’auteur de l’infraction l’interdiction d’exercer, pendant une durée maximale de cinq ans, certaines fonctions qu’elle énumère soit dans l’entreprise, soit dans une ou plusieurs catégories d’entreprises qu’elle définit. Le fait de méconnaître cette interdiction est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 9 000 euros.


ART. L4742-1

Le fait de porter atteinte ou de tenter de porter atteinte soit à la constitution, soit à la libre désignation des membres, soit au fonctionnement régulier du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, notamment par la méconnaissance des dispositions du livre IV de la deuxième partie relatives à la protection des représentants du personnel à ce comité, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L4743-1

En cas d’infraction aux dispositions relatives au travail des jeunes et des femmes enceintes, venant d’accoucher ou allaitant, l’affichage du jugement peut, suivant les circonstances et en cas de récidive seulement, être ordonné par la juridiction. La juridiction peut également ordonner, dans le même cas, l’insertion du jugement, aux frais du contrevenant, dans un ou plusieurs journaux du département.


ART. L4743-2

LOI n°2009-526 du 12 mai 2009 – art. 40Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros le fait, pour le père, la mère, le tuteur ou l’employeur, et généralement toute personne ayant autorité sur un enfant ou en ayant la garde, de le placer sous la conduite de vagabonds, de personnes sans moyen de subsistance ou se livrant à la mendicité, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 4153-7. La condamnation entraîne de plein droit, pour les tuteurs, la destitution de la tutelle. Les pères et mères peuvent être privés de l’autorité parentale.


ART. L4744-1

Le fait pour un maître d’ouvrage de faire construire ou aménager un ouvrage en méconnaissance des obligations mises à sa charge en application des articles L. 4211-1 et L. 4211-2 est puni des peines prévues aux articles L. 480-4 et L. 480-5 du code de l’urbanisme.


ART. L4744-2

Le fait pour un maître d’ouvrage de ne pas adresser à l’autorité administrative la déclaration préalable prévue à l’article L. 4532-1 est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L4744-3

Le fait pour un maître d’ouvrage de faire ouvrir un chantier ne disposant pas de voies et réseaux divers satisfaisant aux dispositions du décret mentionné au 7° de l’article L. 4532-18 est puni d’une amende de 22 500 euros. L’interruption du travail peut être ordonnée dans les conditions prévues à l’article L. 480-2 du code de l’urbanisme.


ART. L4744-4

Est puni d’une amende de 9 000 euros le fait pour un maître d’ouvrage :1° De ne pas désigner de coordonnateur en matière de sécurité et de santé, en méconnaissance de l’article L. 4532-4, ou de ne pas assurer au coordonnateur l’autorité et les moyens indispensables à l’exercice de sa mission, en méconnaissance de l’article L. 4532-5 ;2° De désigner un coordonnateur ne répondant pas à des conditions définies par décret pris en application de l’article L. 4532-18 ;3° De ne pas faire établir le plan général de coordination prévu à l’article L. 4532-8 ;4° De ne pas faire constituer le dossier des interventions ultérieures sur l’ouvrage prévu à l’article L. 4532-16. La récidive est punie d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 euros. La juridiction peut, en outre, prononcer les peines prévues à l’article L. 4741-5.


ART. L4744-5

Le fait pour l’entrepreneur de ne pas remettre au maître d’ouvrage ou au coordonnateur le plan particulier de sécurité et de protection de la santé des travailleurs prévu à l’article L. 4532-9 est puni d’une amende de 9 000 euros. La récidive est punie d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 euros. La juridiction peut, en outre, prononcer les peines prévues à l’article L. 4741-5.


ART. L4744-6

LOI n°2008-67 du 21 janvier 2008 – art. 3Le fait pour les travailleurs indépendants, ainsi que pour les employeurs lorsqu’ils exercent eux-mêmes une activité sur un chantier de bâtiment ou de génie civil, de ne pas mettre en œuvre les obligations qui leur incombent, en application des décrets mentionnés à l’article L. 4111-6, ainsi que les obligations des articles L. 4311-1 à L. 4311-3, L. 4321-1, L. 4321-2, L. 4411-1 à L. 4411-6, du 8° de l’article L. 4532-18 et de l’article L. 4535-1, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L4744-7

Outre les officiers de police judiciaire et les inspecteurs du travail, les infractions définies aux articles L. 4744-1 à L. 4744-5 sont constatées par les personnes prévues à l’article L. 480-1 du code de l’urbanisme.


ART. L4745-1

LOI n°2011-867 du 20 juillet 2011 – art. 16Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 4621-1 à L. 4624-3 et L. 4644-1 et des règlements pris pour leur application est puni, en cas de récidive dans le délai de trois ans, d’un emprisonnement de quatre mois et d’une amende de 3 750 euros. La juridiction peut également ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux portes de l’établissement de la personne condamnée, aux frais de celle-ci, dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal, et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue.

 


ART. L5124-1

LOI n°2013-1203 du 23 décembre 2013 – art. 86Sauf constitution éventuelle du délit d’escroquerie, défini et sanctionné à l’article 313-1, au 5° de l’article 313-2 et à l’article 313-3 du code pénal, le fait de bénéficier ou de tenter de bénéficier frauduleusement des allocations mentionnées à l’article L. 5123-2 du présent code est puni des peines prévues à l’article 441-6 du code pénal. Le fait de faire obtenir frauduleusement ou de tenter de faire obtenir frauduleusement ces allocations est puni de la même peine.


ART. L5215-1

En cas de méconnaissance des dispositions de l’article L. 5213-5 relatives au réentraînement au travail et à la rééducation professionnelle des malades et blessés, les dispositions des articles L. 4741-4, L. 4741-5 et L. 4741-12 sont applicables.


ART. L5224-1

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 5221-4 est puni d’une amende de 3 000 Euros. La juridiction peut également prononcer à titre de peines complémentaires :1° L’interdiction d’exercer l’activité d’entrepreneur de travail temporaire pour une durée de dix ans au plus ;2° L’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue.


ART. L5224-2

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 5222-1 est puni d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 45 000 euros. La juridiction peut également prononcer à titre de peines complémentaires : 1° L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’exercer directement ou par personne interposée l’activité professionnelle dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, selon les modalités prévues par l’article 131-27 du code pénal ;

2° L’exclusion des marchés publics pour une durée de cinq ans au plus ;3° La confiscation des objets ayant servi, directement ou indirectement, à commettre l’infraction ou qui ont été utilisés à cette occasion, à quelque personne qu’ils appartiennent dès lors que leur propriétaire ne pouvait en ignorer l’utilisation frauduleuse, ainsi que des objets qui sont le produit de l’infraction et qui appartiennent au condamné ;4° L’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue ;

5° L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 du code pénal, des droits civiques, civils et de la famille ;6° L’interdiction de séjour pour une durée de cinq ans au plus.


ART. L5224-3

L’interdiction du territoire français peut être prononcée, dans les conditions prévues par les articles 131-30 à 131-30-2 du code pénal, pour une durée de dix ans au plus ou à titre définitif à l’encontre de tout étranger coupable des infractions définies à l’article L. 5224-2.


ART. L5224-4

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 5222-2 est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 3 000 euros. La juridiction peut également ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue.


ART. L5324-1

Le fait d’exiger une rétribution, directe ou indirecte, des personnes à la recherche d’un emploi, en contrepartie de la fourniture de services de placement, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 5321-3, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L5334-1

Le fait d’insérer une offre d’emploi ou une offre de travaux à domicile, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 5331-3, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 37 500 euros. Le fait d’insérer une offre de service concernant les emplois et carrières, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 5331-5, est puni des mêmes peines. L’annonceur qui a demandé la diffusion de l’offre est responsable de l’infraction commise. Le directeur de la publication ou le fournisseur du service ayant communiqué l’offre au public est responsable lorsqu’il a agi sans demande expresse d’insertion de l’offre émanant de l’annonceur.


ART. L5413-1

LOI n°2013-1203 du 23 décembre 2013 – art. 86Le fait d’établir de fausses déclarations ou de fournir de fausses informations pour être inscrit ou demeurer inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi mentionnée à l’article L. 5411-1 est puni des peines prévues à l’article 441-6 du code pénal.


ART. L5522-28

Le fait de bénéficier ou de tenter de bénéficier frauduleusement de l’aide au projet initiative-jeune, en méconnaissance des dispositions des articles L. 5522-22 à L. 5522-25, est puni des peines prévues aux articles 313-1 à 313-3 du code pénal.


ART. L6234-1

Le fait de donner le nom de centre de formation d’apprentis à un établissement qui n’a pas fait l’objet d’une convention répondant aux règles prévues par le présent titre, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6232-4, est puni des peines prévues à l’article L. 441-13 du code de l’éducation.


ART. L6234-2

Le fait d’exercer des fonctions de direction, d’enseignement ou de formation dans un centre de formation d’apprentis, en étant sous le coup d’une des mesures de suspension ou d’interdiction prévues à l’article L. 6233-6, est puni des peines prévues à l’article L. 441-13 du code de l’éducation.


ART. L6244-1

LOI n°2008-67 du 21 janvier 2008 – art. 3Le fait, pour le responsable d’un des organismes collecteurs mentionnés aux articles L. 6242-1 et L. 6242-2, d’utiliser frauduleusement les fonds collectés est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 37 500 euros.


ART. L6355-1

Le fait de réaliser des prestations de formation professionnelle continue sans déposer auprès de l’autorité administrative une déclaration d’activité, dès la conclusion de la première convention de formation professionnelle ou du premier contrat de formation professionnelle, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6351-1, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-2

Le fait de procéder à une déclaration d’activité, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6351-2, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-3

LOI n°2009-1437 du 24 novembre 2009 – art. 49Le fait de ne pas souscrire une déclaration rectificative en cas de modification d’un ou des éléments de la déclaration initiale, en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article L. 6351-5, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-4

Le fait de ne pas déclarer la cessation d’activité, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6351-5, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-5

Le fait de ne pas communiquer au conseil régional, en méconnaissance du premier alinéa de l’article L. 6351-7, les éléments de la déclaration d’activité et de ses éventuelles modifications est puni d’une amende de 4 500 euros. Est puni des mêmes peines le fait de ne pas communiquer au conseil régional, en méconnaissance du deuxième alinéa de l’article L. 6351-7, le bilan pédagogique et financier de l’activité, le bilan, le compte de résultat et l’annexe du dernier exercice clos.

 

 

ART. L6355-6

Le fait de ne pas justifier des titres et qualités des personnels d’enseignement et d’encadrement employés et de la relation entre ces titres et qualités et les prestations réalisées dans le champ de la formation professionnelle, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-1, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-7

Le fait, pour toute personne qui a fait l’objet d’une condamnation pénale pour des faits constituant des manquements à la probité, aux bonnes mœurs et à l’honneur, d’exercer, même de fait, une fonction de direction ou d’administration dans un organisme de formation, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-2, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-8

Le fait de ne pas établir un règlement intérieur applicable aux stagiaires, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-3, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-9

Le fait d’établir un règlement intérieur ne comportant pas les prescriptions exigées par l’article L. 6352-4 est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-10

Le fait, pour tout dispensateur de formation de droit privé, de ne pas avoir établi un bilan, un compte de résultat et une annexe, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-6, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-11

Le fait, pour tout dispensateur de formation de droit privé, lorsque l’organisme de formation exerce des activités multiples, de ne pas suivre d’une façon distincte en comptabilité l’activité au titre de la formation professionnelle continue, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-7, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-12

Le fait, pour tout dispensateur de formation de droit privé, de ne pas désigner un commissaire aux comptes, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-8, est puni d’une amende de 4 500 euros.

 

 

 

ART. L6355-13

Le fait, pour tout dispensateur de formation de droit privé, constitué en groupement d’intérêt économique, de ne pas confier le contrôle des comptes à un commissaire aux comptes, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-9, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-14

Le fait, pour tout dispensateur de formation de droit public, de ne pas tenir un compte séparé de son activité en matière de formation professionnelle continue, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-10, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-15

Le fait de réaliser des actions entrant dans le champ de la formation professionnelle continue sans adresser à l’autorité administrative le document retraçant l’emploi des sommes reçues et dressant le bilan pédagogique et financier de son activité, le bilan, le compte de résultat et l’annexe du dernier exercice clos, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6352-11, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-16

Le fait de réaliser une publicité mentionnant la déclaration d’activité, en méconnaissance des formes prescrites par l’article L. 6352-12, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-17

Le fait de réaliser une publicité faisant état du caractère imputable des dépenses afférentes aux actions dont elle assure la promotion sur l’obligation de participer au financement de la formation professionnelle, en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article L. 6352-13, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 4 500 euros. Est puni des mêmes peines le fait de réaliser, en méconnaissance des dispositions du deuxième alinéa de l’article L. 6352-13, une publicité comportant une mention de nature à induire en erreur sur les conditions d’accès aux formations proposées, leurs contenus, leurs sanctions ou leurs modalités de financement.


ART. L6355-18

Le fait, pour tout dispensateur de formation, de ne pas conclure un contrat avec la personne physique qui entreprend une formation à titre individuel et à ses frais, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6353-3, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-19

Le fait, pour tout dispensateur de formation, d’établir un contrat ne comportant pas les prescriptions exigées par l’article L. 6353-4 est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-20

Le fait, pour tout dispensateur de formation, d’exiger du stagiaire, avant l’expiration du délai de rétractation prévu à l’article L. 6353-5, le paiement de sommes en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article L. 6353-6 est puni d’une amende de 4 500 euros. Est puni de la même peine le dispensateur de formation qui exige le paiement à l’expiration de ce délai de rétractation une somme supérieure à 30 % du prix convenu, en méconnaissance du deuxième alinéa de l’article L. 6353-6. Est également puni de la même peine le dispensateur de formation qui n’échelonne pas les paiements du solde du prix convenu, en méconnaissance du troisième alinéa de l’article L. 6353-6.


ART. L6355-21

Le fait de demander au stagiaire empêché de suivre la formation par suite de force majeure dûment reconnue le paiement de prestations, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6353-7, est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-22

LOI n°2009-1437 du 24 novembre 2009 – art. 51Le fait, pour tout dispensateur de formation, de ne pas remettre au stagiaire avant son inscription définitive et tout règlement de frais le document mentionné à l’article L. 6353-8 est puni d’une amende de 4 500 euros.


ART. L6355-23

La condamnation aux peines prévues aux articles L. 6355-1 à L. 6355-22 peut être assortie, à titre de peine complémentaire, d’une interdiction d’exercer temporairement ou définitivement l’activité de dirigeant d’un organisme de formation professionnelle. Toute infraction à cette interdiction est punie d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 15 000 euros. En outre, en cas de récidive, la juridiction peut, pour l’application des peines prévues aux articles L. 6355-16 et L. 6355-17 ainsi qu’au deuxième alinéa du présent article, ordonner l’insertion du jugement, aux frais du contrevenant, dans un ou plusieurs journaux.

 

 

 

ART. L6355-24

LOI n°2009-1437 du 24 novembre 2009 – art. 18 (V)Est punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 37 500 euros, toute personne qui : 1° En qualité d’employeur, de travailleur indépendant, de membre des professions libérales et des professions non salariées a, par des moyens ou agissements frauduleux, éludé les obligations qui lui incombent en vertu des articles L. 6322-37 à L. 6322-41, L. 6331-2, L. 6331-3, L. 6331-9, L. 6331-14 à L. 6331-20, L. 6331-48 à L. 6331-52, L. 6331-55 et L. 6331-56 ; 2° En qualité de responsable d’un organisme collecteur paritaire agréé, y compris d’un fonds d’assurance-formation, du fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels, a frauduleusement utilisé les fonds collectés dans des conditions non conformes aux dispositions légales régissant l’utilisation de ces fonds.


ART. L6363-2

LOI n°2009-1437 du 24 novembre 2009 – art. 58Les articles L. 8114-1 et L. 8114-2 sont applicables aux faits et gestes commis à l’égard des agents en charge des contrôles prévus au présent titre.


ART. L7114-1

Est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 3 750 euros, le fait :1° Soit de faire sciemment une déclaration inexacte en vue d’obtenir la carte d’identité de journaliste professionnel ou la carte d’identité de journaliste professionnel honoraire ;2° Soit de faire usage d’une carte frauduleusement obtenue, périmée ou annulée, en vue de bénéficier des avantages offerts par ces cartes ;3° Soit de délivrer sciemment des attestations inexactes en vue de faire attribuer l’une de ces cartes. Est puni des mêmes peines le fait de fabriquer, de distribuer ou d’utiliser une carte présentant avec l’une de ces cartes ou les documents délivrés par l’autorité administrative aux journalistes une ressemblance de nature à prêter à confusion.


ART. L7121-15

LOI n°2010-853 du 23 juillet 2010 – art. 21Le fait, pour un agent artistique, de produire un spectacle vivant sans être titulaire d’une licence d’entrepreneur de spectacles vivants, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7121-12, est puni, en cas de récidive, d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 3 750 euros.

 

 

 

ART. L7121-16

LOI n°2010-853 du 23 juillet 2010 – art. 21Le fait, pour un agent artistique titulaire d’une licence d’entrepreneur de spectacles vivants et produisant un spectacle vivant, de percevoir une commission sur l’ensemble des artistes composant la distribution du spectacle, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7121-12, est puni, en cas de récidive, d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L7121-17

LOI n°2010-853 du 23 juillet 2010 – art. 21Le fait, pour un agent artistique établi sur le territoire national, de percevoir des sommes en méconnaissance du premier alinéa de l’article L. 7121-13 est puni, en cas de récidive, d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 3 750 €.


ART. L7123-24

Le fait, pour toute personne exploitant une agence de mannequins, de ne pas avoir conclu par écrit un contrat de travail avec chaque mannequin qu’elle emploie, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7123-5, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7123-25

Le fait, pour toute personne exploitant une agence de mannequins, d’avoir établi un contrat de travail ne comportant pas la définition précise de son objet, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7123-5, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7123-26

LOI n°2011-302 du 22 mars 2011 – art. 14Le fait d’exercer l’activité d’exploitant d’agence de mannequins sans être titulaire d’une licence d’agence de mannequins ou sans avoir déclaré préalablement son activité, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7123-11, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7123-28

LOI n°2011-302 du 22 mars 2011 – art. 14Le fait, pour toute personne exploitant une agence de mannequins, de mettre un mannequin à la disposition d’un utilisateur sans conclure un contrat de mise à disposition par écrit ou ne précisant pas les caractéristiques de la prestation demandée au mannequin, en méconnaissance des dispositions des premier et deuxième alinéas de l’article L. 7123-17, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 75 000 euros.  Est puni des mêmes peines le fait de ne pas délivrer un exemplaire du contrat de mise à disposition au mannequin avant toute acceptation par celui-ci de la mission qui lui est proposée, en méconnaissance des dispositions du troisième alinéa de l’article L. 7123-17.


ART. L7123-29

Le fait, pour toute personne exploitant une agence de mannequins, de ne pas justifier d’une garantie financière, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7123-19, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7123-30

Le fait, pour toute personne exploitant une agence de mannequins, de présenter une garantie financière résultant d’un engagement de caution pris en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7123-20 est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7123-31

Le fait, pour tout utilisateur, en cas d’insuffisance de la garantie financière prévue à l’article L. 7123-19, de ne pas se substituer à l’agence de mannequins pour le paiement des sommes restant dues aux salariés et aux organismes de sécurité sociale, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7123-21, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7123-32

Le fait, pour toute personne exploitant une agence de mannequins, de ne pas fournir à l’utilisateur, sur sa demande, une attestation des organismes de sécurité sociale, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7123-22, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7124-22

Le fait d’engager ou de produire dans une entreprise mentionnée à l’article L. 7124-1, un enfant de seize ans et moins, soumis à l’obligation scolaire, sans autorisation individuelle préalable, en méconnaissance des dispositions de ce même article, est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7124-23

Le fait d’employer un mineur de plus de treize ans, en vue d’exercer les activités définies à l’article L. 7124-1, sans avoir préalablement recueilli son avis favorable écrit, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7124-2, est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7124-24

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 7124-6 à L. 7124-8, relatives à la durée du travail et au repos, est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L7124-25

Le fait de remettre directement ou indirectement aux enfants mentionnés aux articles L. 7124-1 et L. 7124-2 ou à leurs représentants légaux des fonds au-delà de la part fixée en application du premier alinéa de l’article L. 7124-9 est puni d’une amende de 3 750 euros. La récidive est punie d’un emprisonnement de quatre mois et d’une amende de 7 500 euros.


ART. L7124-26

Est puni d’une amende de 3 750 euros le fait de remettre des fonds, directement ou indirectement, à un enfant mentionné à l’article L. 7124-12, ou à ses représentants légaux :1° Soit sans avoir requis ou obtenu l’autorisation individuelle préalable à l’emploi d’un enfant dans les conditions prévues par l’article L. 7124-3 ;2° Soit au-delà de la part fixée en application du premier alinéa de l’article L. 7124-9.La récidive est punie d’un emprisonnement de quatre mois et d’une amende de 7 500 euros.


ART. L7124-27

Le fait de publier au sujet des mineurs engagés ou produits dans les conditions prévues aux articles L. 7124-1 et L. 7124-4 par tous moyens, commentaires, informations ou renseignements autres que ceux concernant leur création artistique, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7124-13, est puni d’une amende de 6 000 euros.La récidive est punie d’un emprisonnement de deux ans.


ART. L7124-28

Le fait de réaliser une publicité abusive tendant à attirer un mineur vers des professions artistiques dont elle souligne le caractère lucratif, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7124-14, est puni d’une amende de 6 000 euros. La récidive est punie d’un emprisonnement de deux ans.


ART. L7124-29

Le fait de réaliser une publicité écrite tendant à proposer à un enfant de moins de seize ans une activité de mannequins, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7124-15, est puni d’une amende de 6 000 euros. La récidive est punie d’un emprisonnement de deux ans.


ART. L7124-30

Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 Euros, le fait, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7124-16 :1° Pour toute personne, de faire exécuter par un enfant de moins de seize ans des tours de force périlleux ou des exercices de dislocation, ou de lui confier des emplois dangereux pour sa vie, sa santé ou sa moralité ;2° Pour toute personne autre que les père et mère pratiquant les professions d’acrobate saltimbanque, montreur d’animaux, directeur de cirque ou d’attraction foraine, d’employer dans ses représentations un enfant âgé de moins de seize ans ;3° Pour le père et la mère exerçant des professions mentionnées aux 1° et 2° , d’employer dans leurs représentations leur enfant âgé de moins de douze ans ;4° Pour toute personne, d’employer comme mannequin un enfant durant une période de vacances scolaires pour un nombre de jours supérieur à la moitié de la durée des vacances.


ART. L7124-31

Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros le fait, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7124-17 :1° Pour le père, la mère, le tuteur ou l’employeur, et généralement toute personne ayant autorité sur un enfant ou en ayant la garde, de livrer, à titre gratuit ou onéreux, son enfant, pupille ou apprenti âgé de moins de seize ans aux personnes exerçant les professions mentionnées à l’article L. 7124-16 ou de le placer sous la conduite de vagabonds, de personnes sans moyens de subsistance ou se livrant à la mendicité ;2° Pour les intermédiaires ou agents, de confier ou de faire confier l’enfant mentionné au 1° ;3° Pour toute personne, d’inciter un enfant âgé de moins de seize ans à quitter le domicile de ses parents ou tuteurs pour suivre les personnes des professions mentionnées à l’article L. 7124-16.La condamnation entraîne de plein droit, pour les tuteurs, la destitution de la tutelle. Les pères et mères peuvent être privés de l’autorité parentale.


ART. L7124-32

Le fait, pour toute personne exerçant une des professions mentionnées à l’article L. 7124-16, de ne pas être porteur de l’extrait des actes de naissance des enfants placés sous son autorité et de ne pas justifier de leur origine ainsi que de leur identité par la production d’un passeport, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7124-18, est puni d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L7124-33

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 7124-20 est puni d’une amende de 6 000 euros. La récidive est punie d’un emprisonnement de deux ans.


ART. L7124-34

En cas d’infraction aux dispositions concernant le travail des enfants, prévues par le présent chapitre, l’affichage du jugement peut, suivant les circonstances et en cas de récidive seulement, être ordonné par la juridiction. La juridiction peut également ordonner, dans le même cas, l’insertion du jugement, aux frais du contrevenant, dans un ou plusieurs journaux du département.


ART. L7124-35

Les pénalités réprimant les infractions relatives au travail des enfants ne sont pas applicables lorsque l’infraction a été le résultat d’une erreur provenant de la production d’actes de naissance, livrets ou certificats contenant de fausses énonciations ou délivrés pour une autre personne.


ART. L8114-1

Le fait de faire obstacle à l’accomplissement des devoirs d’un inspecteur ou d’un contrôleur du travail est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.


ART. L8114-2

Les dispositions des articles L. 433-3, L. 433-5 et L. 433-6 du code pénal qui prévoient et répriment respectivement les actes de violences, d’outrages et de résistance contre les officiers de police judiciaire sont applicables à ceux qui se rendent coupables de faits de même nature à l’égard des inspecteurs du travail et des contrôleurs du travail.


ART. L8114-3

Les dispositions des articles L. 8114-1 et L. 8114-2 ne sont pas applicables à l’Etat, aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics administratifs.


ART. L8224-1

Le fait de méconnaître les interdictions définies à l’article L. 8221-1 est puni d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 45 000 euros.


ART. L8224-2

Le fait de méconnaître les interdictions définies à l’article L. 8221-1 par l’emploi dissimulé d’un mineur soumis à l’obligation scolaire est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 euros.


ART. L8224-3

LOI n°2008-776 du 4 août 2008 – art. 73Les personnes physiques coupables des infractions prévues aux articles L. 8224-1 et L. 8224-2 encourent les peines complémentaires suivantes : 1° L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27 du code pénal, soit d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, soit d’exercer une profession commerciale ou industrielle, de diriger, d’administrer, de gérer ou de contrôler à un titre quelconque, directement ou indirectement, pour son propre compte ou pour le compte d’autrui, une entreprise commerciale ou industrielle ou une société commerciale. Ces interdictions d’exercice peuvent être prononcées cumulativement ;2° L’exclusion des marchés publics pour une durée de cinq ans au plus ;3° La confiscation des objets ayant servi directement ou indirectement à commettre l’infraction ou qui ont été utilisés à cette occasion, ainsi que de ceux qui en sont le produit et qui appartiennent au condamné ;4° L’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue ;5° L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 du code pénal, des droits civiques, civils et de famille.


ART. L8224-4

Tout étranger coupable des infractions prévues aux articles L. 8224-1 et L. 8224-2 est passible d’une interdiction du territoire français qui peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30 du code pénal pour une durée de cinq ans au plus.


ART. L8224-5

Les personnes morales reconnues pénalement responsables, dans les conditions prévues par l’article 121-2 du code pénal, des infractions prévues par les articles L. 8224-1 et L. 8224-2 encourent :1° L’amende, dans les conditions prévues à l’article 131-38 du code pénal ;2° Les peines mentionnées aux 1° à 5°, 8° et 9° de l’article 131-39 du même code. L’interdiction prévue au 2° de l’article 131-39 du code pénal porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.


ART. L8224-5-1

LOI n°2011-672 du 16 juin 2011 – art. 88Le prononcé de la peine complémentaire de fermeture provisoire d’établissement mentionnée au 4° de l’article 131-39 du code pénal n’entraîne ni rupture, ni suspension du contrat de travail, ni aucun préjudice pécuniaire à l’encontre des salariés de l’établissement concerné.


ART. L8224-6

Le fait, pour toute personne soumise aux obligations énoncées à l’article L. 8221-7, de diffuser ou de faire diffuser, ou de communiquer au responsable de la publication ou de la diffusion des informations mensongères relatives à son identification est puni d’une amende de 7 500 euros.


ART. L8234-1

Le fait de commettre le délit de marchandage, défini par l’article L. 8231-1, est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 30 000 euros. La juridiction peut prononcer, en outre, l’interdiction de sous-traiter de la main-d’œuvre pour une durée de deux à dix ans. Le fait de méconnaître cette interdiction, directement ou par personne interposée, est puni d’un emprisonnement de douze mois et d’une amende de 12 000 euros. La juridiction peut également ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne.


ART. L8234-2

Les personnes morales reconnues pénalement responsables, dans les conditions prévues par l’article 121-2 du code pénal, du délit de marchandage défini à l’article L. 8231-1 encourent les peines suivantes :1° L’amende dans les conditions prévues à l’article 131-38 du code pénal ;2° Les peines mentionnées aux 1° à 5°, 8° et 9° de l’article 131-39 du même code. L’interdiction mentionnée au 2° de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.


ART. L8234-3

LOI n°2011-672 du 16 juin 2011 – art. 88Le prononcé de la peine complémentaire de fermeture provisoire d’établissement mentionnée au 4° de l’article 131-39 du code pénal n’entraîne ni rupture, ni suspension du contrat de travail, ni aucun préjudice pécuniaire à l’encontre des salariés de l’établissement concerné.

 

ART. L8243-1

Le fait de procéder à une opération de prêt illicite de main-d’œuvre en méconnaissance des dispositions de l’article L. 8241-1, est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 30 000 euros. La juridiction peut prononcer, en outre, l’interdiction de sous-traiter de la main-d’œuvre pour une durée de deux à dix ans. Le fait de méconnaître cette interdiction, directement ou par personne interposée, est puni d’un emprisonnement de douze mois et d’une amende de 12 000 euros. Dans tous les cas, la juridiction peut ordonner, aux frais de la personne condamnée, l’affichage du jugement aux portes des établissements de l’entreprise et sa publication dans les journaux qu’elle désigne.


ART. L8243-2

Les personnes morales reconnues pénalement responsables, dans les conditions prévues par l’article 121-2 du code pénal, du délit de prêt illicite de main-d’œuvre prévu par l’article L. 8241-1 encourent les peines suivantes :1° L’amende dans les conditions prévues à l’article 131-38 du code pénal ;2° Les peines mentionnées aux 1° à 5°, 8° et 9° de l’article 131-39 du même code. L’interdiction mentionnée au 2° de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.


ART. L8243-3

LOI n°2011-672 du 16 juin 2011 – art. 88Le prononcé de la peine complémentaire de fermeture provisoire d’établissement mentionnée au 4° de l’article 131-39 du code pénal n’entraîne ni rupture, ni suspension du contrat de travail, ni aucun préjudice pécuniaire à l’encontre des salariés de l’établissement concerné.


ART. L8256-1

Le fait de se rendre coupable de fraude ou de fausse déclaration pour obtenir, faire obtenir ou tenter de faire obtenir à un étranger le titre mentionné à l’article L. 8251-1 est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 000 euros.

 

 

 

ART. L8256-2

LOI n°2011-672 du 16 juin 2011 – art. 81Le fait pour toute personne, directement ou par personne interposée, d’embaucher, de conserver à son service ou d’employer pour quelque durée que ce soit un étranger non muni du titre l’autorisant à exercer une activité salariée en France, en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article L. 8251-1, est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 15 000 euros. Le fait de recourir sciemment, directement ou indirectement, aux services d’un employeur d’un étranger sans titre est puni des mêmes peines. Ces peines sont portées à un emprisonnement de dix ans et une amende de 100 000 euros lorsque l’infraction est commise en bande organisée. Le premier alinéa n’est pas applicable à l’employeur qui, sur la base d’un titre frauduleux ou présenté frauduleusement par un étranger salarié, a procédé sans intention de participer à la fraude et sans connaissance de celle-ci à la déclaration auprès des organismes de sécurité sociale prévue à l’article L. 1221-10, à la déclaration unique d’embauche et à la vérification auprès des administrations territorialement compétentes du titre autorisant cet étranger à exercer une activité salariée en France. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a d’étrangers concernés.


ART. L8256-3

Les personnes physiques coupables des infractions prévues à l’article L. 8256-2 encourent les peines complémentaires suivantes :1° L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’exercer directement ou par personne interposée l’activité professionnelle dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, selon les modalités prévues par l’article 131-27 du code pénal ;2° L’exclusion des marchés publics pour une durée de cinq ans au plus ;3° La confiscation des objets ayant servi, directement ou indirectement, à commettre l’infraction ou qui ont été utilisés à cette occasion, à quelque personne qu’ils appartiennent dès lors que leur propriétaire ne pouvait en ignorer l’utilisation frauduleuse, ainsi que des objets qui sont le produit de l’infraction et qui appartiennent au condamné ;4° L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée, dans les conditions prévues par l’article 131-35 du code pénal ;5° L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 du code pénal, des droits civiques, civils et de la famille ;6° L’interdiction de séjour pour une durée de cinq ans au plus.


ART. L8256-4

Les personnes physiques coupables des infractions prévues à l’article L. 8256-2 encourent la peine complémentaire de fermeture des locaux ou établissements tenus ou exploités par elles et ayant servi à commettre les faits incriminés.


ART. L8256-5

Les personnes physiques condamnées au titre de l’infraction prévue au deuxième alinéa de l’article L. 8256-2 encourent la peine complémentaire de confiscation de tout ou partie de leurs biens, quelle qu’en soit la nature.


ART. L8256-6

L’interdiction du territoire français peut être prononcée, dans les conditions prévues par les articles 131-30 à 131-30-2 du code pénal, pour une durée de dix ans au plus ou à titre définitif à l’encontre de tout étranger coupable des infractions définies à l’article L. 8256-2.


ART. L8256-7

Les personnes morales reconnues pénalement responsables, dans les conditions prévues par l’article 121-2 du code pénal, des infractions prévues au présent chapitre, à l’exception de l’article L. 8256-1, encourent :1° L’amende, dans les conditions prévues à l’article 131-38 du code pénal ;2° Les peines mentionnées aux 1° à 5°, 8° et 9° de l’article 131-39 du même code. L’interdiction mentionnée au 2° de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

 


ART. L8256-7-1

LOI n°2011-672 du 16 juin 2011 – art. 82Le prononcé de la peine complémentaire de fermeture provisoire d’établissement mentionnée au 4° de l’article 131-39 du code pénal n’entraîne ni rupture, ni suspension du contrat de travail, ni aucun préjudice pécuniaire à l’encontre des salariés de l’établissement concerné.


ART. L8256-8

LOI n°2011-672 du 16 juin 2011 – art. 81Les personnes morales condamnées au titre de l’infraction prévue au troisième alinéa de l’article L. 8256-2 encourent la peine complémentaire de confiscation de tout ou partie de leurs biens, quelle qu’en soit la nature.

 

 

ART. L8323-3

Le fait pour toute personne, directement ou par personne interposée, d’engager, de conserver à son service ou d’employer pour quelque durée que ce soit un étranger non muni du titre l’autorisant à exercer une activité salariée à Saint-Pierre-et-Miquelon, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 8323-2, est puni des peines prévues aux articles L. 8256-2 à L. 8256-6.


ART. R1227-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)Le fait de ne pas procéder à la déclaration préalable à l’embauche, prévue à l’article L. 1221-10, dans les conditions déterminées aux articles R. 1221-1 à R. 1221-6, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R1227-2

Décret n°2011-681 du 16 juin 2011 – art. 2Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe le fait :1° De contrevenir aux dispositions de l’article R. 1221-9 relatives à la remise d’une copie de la déclaration préalable à l’embauche ou de l’accusé de réception au salarié ou, à défaut, de ne pas délivrer au salarié de contrat écrit accompagné de la mention de l’organisme destinataire de la déclaration préalable d’embauche ;2° De ne pas présenter à toute réquisition des agents de contrôle mentionnés à l’article L. 8271-7 l’avis de réception prévu par l’article R. 1221-7 s’il est encore tenu de le conserver en application de l’article R. 1221-8 ou, tant qu’il n’a pas reçu cet avis, de ne pas leur communiquer les éléments leur permettant de vérifier qu’il a procédé à la déclaration préalable à l’embauche du salarié, en méconnaissance des dispositions de l’article R. 1221-12.


ART. R1227-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)Le fait de ne pas informer le service public de l’emploi d’une embauche ou de la rupture d’un contrat de travail, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 1221-16 et de l’arrêté pris pour son application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1227-4

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4Le fait de ne pas fournir les renseignements prévus aux articles D. 1221-30 et D. 1221-31, relatifs au relevé mensuel des contrats de travail, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1227-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)Est puni des amendes prévues pour les contraventions de la cinquième classe le fait de méconnaître les dispositions : 1° Des articles L. 1225-1 à L. 1225-28 ainsi que celles des articles R. 1225-1, R. 1225-3, R. 1225-4, R. 1225-11, relatives à la protection de la grossesse et de la maternité ; 2° Des articles L. 1225-35 et L. 1225-36, relatives au congé de paternité ; 3° Des articles L. 1225-37 à L. 1225-45, relatives au congé d’adoption ; 4° Des articles L. 1225-47 à L. 1225-52 et L. 1225-55, relatives au congé parental et au passage à temps partiel pour l’éducation d’un enfant ; 5° Des articles L. 1225-66 et L. 1225-67, relatives à la démission pour élever un enfant. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R1227-6

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 1225-29 à L. 1225-33, relatives à l’interdiction d’emploi prénatal et postnatal ainsi qu’à l’allaitement, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal. En cas de pluralité de contraventions entraînant les peines de la récidive, l’amende est appliquée autant de fois qu’il a été relevé de nouvelles infractions.


ART. R1227-7

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe le fait de méconnaître les dispositions : 1° Des articles L. 1221-13 et L. 1221-15, D. 1221-23 à R. 1221-26, relatives au registre unique du personnel ; 2° Des articles L. 1221-17 et R. 1221-32 à R. 1221-33, relatives aux autres cas de déclaration préalable. Cette amende est appliquée autant de fois qu’il y a de personnes employées dans des conditions susceptibles d’être sanctionnées au titre des dispositions de cet article.


ART. R1238-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 1233-5 à L. 1233-7, relatives aux critères d’ordre des licenciements, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1238-2

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4Le fait de procéder à un licenciement collectif pour motif économique de moins de dix salariés dans une même période de trente jours sans informer l’autorité administrative du ou des licenciements prononcés, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 1233-19 ou sans mentionner dans son information les renseignements prévus à l’article D. 1233-3, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1238-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)Le fait de ne pas délivrer au salarié un certificat de travail, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 1234-19, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1238-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)Le fait de méconnaître les dispositions des articles D. 1233-4 à D. 1233-10, relatives à l’information de l’autorité administrative lors d’un licenciement pour motif économique de dix salariés et plus dans une même période de trente jours, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1238-6

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles R. 1233-15 et R. 1233-16, relatives au licenciement économique dans le cadre d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1238-7

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles R. 1234-9 à R. 1234-12, relatives à l’attestation d’assurance chômage, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R1254-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de conclure un contrat de mission ne comportant pas les mentions prévues aux 2°,4° et 5° de l’article L. 1251-16 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.

 

 

ART. R1254-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait, pour la personne responsable de la gestion des installations ou des moyens de transports collectifs dans l’entreprise utilisatrice, d’empêcher un salarié temporaire d’avoir accès, dans les mêmes conditions que les salariés de cette entreprise, à ces équipements collectifs, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 1251-24, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R1254-3

Décret n°2008-1010 du 29 septembre 2008 – art. 7

Le fait de ne pas fournir à l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1, dans le délai prévu à l’article R. 1251-7, le relevé des contrats de mission, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 1251-46, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.

NOTA:

Conformément à l’article 14 du décret n° 2008-1010 du 29 septembre 2008, les dispositions de l’article 7 dudit décret entrent en vigueur à la date mentionnée à l’article 9 de la loi n° 2008-126 du 13 février 2008 relative à la réforme de l’organisation du service public de l’emploi. Cette date correspond à la première réunion du conseil d’administration de l’institution prévue à l’article L. 5312-1 du code du travail. La création de pôle emploi est effective depuis le 1er janvier 2009.


ART. R1254-4

Décret n°2008-1010 du 29 septembre 2008 – art. 7

Le fait d’adresser à l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 un relevé des contrats de mission non conforme aux prescriptions de l’article R. 1251-8 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

NOTA:

Conformément à l’article 14 du décret n° 2008-1010 du 29 septembre 2008, les dispositions de l’article 7 dudit décret entrent en vigueur à la date mentionnée à l’article 9 de la loi n° 2008-126 du 13 février 2008 relative à la réforme de l’organisation du service public de l’emploi. Cette date correspond à la première réunion du conseil d’administration de l’institution prévue à l’article L. 5312-1 du code du travail. La création de pôle emploi est effective depuis le 1er janvier 2009.


ART. R1254-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions relatives à la possession, au contenu, à l’envoi et à la mise à disposition de l’attestation de garantie financière prévue par l’article R. 1251-14 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.


ART. R1254-6

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas faire figurer sur les documents concernant l’entreprise de travail temporaire, notamment sur les contrats de mise à disposition et les contrats de mission, le nom et l’adresse du garant ainsi que la référence à l’article L. 1251-49, en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article R. 1251-15 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe. Le fait de méconnaître les dispositions relatives à l’affichage des informations sur la garantie financière prévu au second alinéa de l’article R. 1251-15, est puni de la même peine.


ART. R1254-7

Décret n°2009-1377 du 10 novembre 2009 – art. 11 (V)

Le fait de ne pas informer de la cessation de la garantie les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi ainsi que les organismes chargés du recouvrement des cotisations de sécurité sociale, en méconnaissance des dispositions de l’article R. 1251-31, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

NOTA:

Décret n° 2009-1377 du 10 novembre 2009 article 7 I : Les dispositions du présent décret prennent effet, dans chaque région, à la date de nomination du directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Les arrêtés de nomination de ces directeurs ont été publiés par arrêtés des 30 décembre 2009 et 9 février 2010, parus respectivement au Journal officiel des 5 janvier et 14 février 2010).

Conformément à l’article 15 du même décret elles ne s’appliquent ni à la région Ile-de-France ni aux régions d’outre-mer.

Conformément à l’article 2 du décret n° 2010-687 du 24 juin 2010, les dispositions du décret n° 2009-1377 du 10 novembre 2009 s’appliquent à la région Ile-de-France à compter du 1er juillet 2010.

 

 

ART. R1264-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait, pour le dirigeant d’une entreprise non établie en France, de ne pas déclarer les salariés qu’il détache temporairement sur le territoire national pour l’accomplissement d’une prestation de services, dans le cadre d’un contrat d’entreprise, d’un contrat de mise à disposition au titre du travail temporaire ou de toute autre mise à disposition de salarié, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1264-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait, pour le dirigeant d’une entreprise non établie en France, de ne pas déclarer un accident du travail dont est victime un salarié détaché est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R1264-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait pour un employeur de ne pas présenter à l’inspection du travail les documents mentionnés aux articles R. 1263-1, R. 1263-3, R. 1263-6 et R. 1263-8 dans les conditions déterminées à ces articles est puni de l’amende prévue pour les contraventions de troisième classe.


ART. R1323-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 1311-2 à L. 1322-4 et R. 1321-1 à R. 1321-5 relatives au règlement intérieur, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe


ART. R1443-1

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Le fait pour l’employeur de méconnaître les dispositions des articles R. 1441-20 et R. 1441-24, relatives à l’établissement des listes électorales, est puni des amendes prévues pour les contraventions de la quatrième classe.

En cas d’infraction aux dispositions de l’article R. 1441-20, l’amende est prononcée autant de fois qu’il y a d’irrégularités.


ART. R1443-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

La publication ou la diffusion des mentions relatives aux personnes à l’occasion de la consultation des états et de la liste électorale à des fins autres que des fins électorales, prévue aux articles R. 1441-24 et D. 1441-47, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. L’amende est prononcée autant de fois qu’il y a d’irrégularités.


ART. R1443-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

L’utilisation de la liste électorale prud’homale à des fins autres que des fins électorales est punie des amendes prévues pour les contraventions de la quatrième classe. L’amende est prononcée autant de fois qu’il y a d’irrégularités.


ART. R2146-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait pour un directeur ou un administrateur d’un syndicat ou d’une union de syndicats de s’opposer à la libre constitution d’un syndicat ou d’une association professionnelle de personnes exerçant la même profession, des métiers similaires ou des métiers connexes, concourant à l’établissement de produits déterminés ou la même profession libérale, en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article L. 2131-2, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R2146-2

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Le fait pour un directeur ou un administrateur d’un syndicat ou d’une union de syndicats de ne pas déposer les statuts dans les conditions prévues à l’article L. 2131-3, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

 


ART. R2146-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait pour un directeur ou un administrateur d’un syndicat ou d’une union de syndicats de s’opposer à l’accès d’un adhérent d’un syndicat professionnel, qui remplit les conditions fixées par l’article L. 2131-5, aux fonctions d’administration ou de direction de ce syndicat, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 2131-4, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R2146-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

XXX. Le fait pour une personne qui est privée de ses droits civiques ou qui est l’objet d’une interdiction, déchéance ou incapacité relative à ses droits civiques, d’exercer les fonctions de directeur ou d’administrateur d’un syndicat ou d’une union de syndicats, en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article L. 2131-5, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R2146-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait pour un directeur ou un administrateur d’un syndicat ou d’une union de syndicats de s’opposer à la libre adhésion d’un salarié pour un motif lié à son sexe, son âge, sa nationalité, sa religion ou ses convictions, son handicap, son orientation sexuelle, son appartenance, vraie ou supposée à une ethnie ou une race, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 2141-1, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. Est puni de la même peine le fait de s’opposer à l’adhésion ou à la poursuite de l’adhésion d’une personne ayant cessé d’exercer son activité professionnelle, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 2141-2.


ART. R2263-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas afficher l’avis prévu à l’article R. 2262-3 ou de ne pas transmettre au salarié le document prévu à l’article R. 2262-4, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R2263-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas porter, dans un délai d’un mois à compter de leur date d’effet, les modifications d’une convention ou d’un accord collectif de travail sur l’avis ou le document prévus aux articles R. 2262-3 et R. 2262-4, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R2263-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait pour l’employeur, lié par une convention ou un accord collectif de travail étendu, de payer des salaires inférieurs à ceux fixés dans cette convention ou cet accord, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. L’amende est prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés.


ART. R2263-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait pour l’employeur de méconnaître les stipulations conventionnelles relatives aux accessoires du salaire prévus par une convention ou un accord collectif de travail étendu, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. L’amende est prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés.


ART. R2263-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait, pour le responsable d’une organisation, de ne pas déférer, sans motif légitime, à la nouvelle convocation qui lui a été adressée en application de l’article D. 2261-12, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R2525-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait pour une partie régulièrement convoquée de ne pas comparaître, sans motif légitime, devant la commission de conciliation, ou de ne pas se faire représenter dans les conditions fixées aux premier et deuxième alinéas de l’article L. 2522-3, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R2525-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait, pour un employeur compris dans le champ d’application professionnel ou territorial d’une sentence arbitrale ou d’un accord intervenu au cours d’une procédure de conciliation ou de médiation dont les dispositions ont fait l’objet d’un arrêté d’extension, de payer des salaires inférieurs à ceux fixés par cette sentence ou cet accord est puni de l’amende prévue à l’article R. 2263-3.


ART. R3124-1

Décret n°2008-1131 du 3 novembre 2008 – art. 1

Le fait de méconnaître les stipulations d’une convention ou d’un accord d’entreprise ou d’établissement, ou, à défaut, celles d’une convention ou d’un accord de branche, conformes aux dispositions des articles L. 3121-11, L. 3121-11-1, L. 3121-15, L. 3121-16, L. 3121-20 et L. 3121-22 à L. 3121-25, ainsi que du IV de l’article 18 de la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Les infractions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-2

Décret n°2008-1131 du 3 novembre 2008 – art. 1

Le fait d’appliquer les stipulations d’une convention ou d’un accord d’entreprise ou d’établissement ou d’une convention ou d’un accord de branche contraires aux dispositions des articles L. 3121-11, L. 3121-11-1, L. 3121-15, L. 3121-16, L. 3121-20 et L. 3121-22 à L. 3121-25, ainsi que du IV de l’article 18 de la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail, est puni d’une amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Les infractions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions relatives à la durée légale hebdomadaire et à la durée quotidienne maximale du travail prévues par les articles L. 3121-10 et L. 3121-34 ainsi que celles des décrets prévus par les articles L. 3121-52 et L. 3122-46, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas accorder les compensations prévues à l’article L. 3121-7 en cas d’astreinte, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Le fait de ne pas remettre à chaque salarié concerné ou de ne pas avoir conservé à la disposition de l’inspection du travail le document récapitulant le nombre d’heures d’astreinte accompli par salarié et par mois et la compensation correspondante est puni de la même peine. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-5

Décret n°2008-1131 du 3 novembre 2008 – art. 1

Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, le fait d’employer un salarié à temps partiel ou un salarié en contrat de travail intermittent en omettant d’établir un contrat de travail écrit mentionnant les éléments suivants :

1° Pour un salarié à temps partiel autre que celui mentionné au 2°, la durée du travail de référence, la répartition de la durée du travail entre les jours de la semaine ou les semaines du mois et les limites dans lesquelles peuvent être accomplies des heures complémentaires ;

2° Pour un salarié employé en application d’une convention ou d’un accord collectif de travail mentionné à l’article L. 3122-2, la durée du travail de référence ;

3° Pour un salarié employé en application d’une convention ou d’un accord collectif de travail mentionné à l’article L. 3123-35, la durée annuelle minimale de travail ainsi que les périodes de travail et la répartition des heures de travail à l’intérieur de ces périodes lorsque ces mentions sont obligatoires.

Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-6

Décret n°2008-1131 du 3 novembre 2008 – art. 1

Le fait de méconnaître les dispositions relatives au contingent annuel d’heures supplémentaires prévues par les articles L. 3121-11, L. 3121-11-1 et L. 3121-15, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Les infractions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-7

Décret n°2008-1131 du 3 novembre 2008 – art. 1

Le fait de méconnaître les dispositions relatives aux contreparties aux heures supplémentaires prévues par les articles L. 3121-11, L. 3121-22 à L. 3121-25, ainsi que par le IV de l’article 18 de la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Les infractions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-8

Décret n°2008-1131 du 3 novembre 2008 – art. 1

Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, le fait d’avoir fait accomplir : 1° Par un salarié à temps partiel, des heures complémentaires sans respecter les limites fixées par l’article L. 3123-17 ou par les conventions ou accords collectifs de travail prévus par l’article L. 3123-23 ; 2° Par un salarié employé en application d’un contrat de travail intermittent, des heures au-delà de la durée annuelle minimale prévue par ce contrat, sans respecter, en l’absence de l’accord de ce salarié, la limite fixée à l’article L. 3123-34. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-9

Décret n°2008-1131 du 3 novembre 2008 – art. 1

Le fait d’employer un salarié à temps partiel sans respecter les limites en nombre ou en durée des interruptions d’activité quotidienne prévues par les articles L. 3123-16 ou par une convention ou un accord collectif de branche étendu ou agréé prévu par cet article ou par une convention ou accord d’entreprise ou d’établissement, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-10

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas accorder une majoration de salaire de 25 % pour chaque heure complémentaire accomplie au-delà du dixième de la durée stipulée au contrat en méconnaissance des dispositions de l’article L. 3123-19 ou du II de l’article 14 de la loi n° 2000-37 du 19 janvier 2000 relative à la réduction négociée du temps de travail, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-11

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions relatives aux durées hebdomadaires maximales de travail prévues par les articles L. 3121-35 à L. 3121-37, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Les infractions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3124-13

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article R. 3121-23, relatives à la durée maximale hebdomadaire absolue, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3124-15

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions relatives au travail de nuit prévues par les articles L. 3122-29 à L. 3122-45, L. 3163-1 et L. 3163-2 ainsi que celles des décrets pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3124-16

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 3163-3, applicable au travail des jeunes travailleurs de seize à dix huit ans pour la réalisation de travaux passagers en cas d’extrême urgence, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction.


ART. R3135-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas attribuer à un salarié le repos quotidien mentionné aux articles L. 3131-1 et L. 3131-2, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés indûment employés.


ART. R3135-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3132-1 à L. 3132-14 et L. 3132-16 à L. 3132-31, relatives au repos hebdomadaire, ainsi que celles des décrets pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés illégalement employés. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3135-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3133-4 à L. 3133-6 et D. 3133-1, relatives à la journée du 1er mai, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de salariés indûment employés ou rémunérés.


ART. R3135-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions particulières aux départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin des articles L. 3134-3 à L. 3134-9 ou des décrets pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3135-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3164-2 à L. 3164-4, relatives au repos hebdomadaire et dominical des jeunes travailleurs, ainsi que celles des décrets pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés illégalement employés. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3135-6

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3172-1 et L. 3172-2, relatives au contrôle du repos hebdomadaire, ainsi que celles des décrets pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. Les contraventions donnent lieu à autant d’amendes qu’il y a de salariés illégalement employés. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3143-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3141-1 à L. 3141-31 et L. 3164-9, relatives aux congés payés, ainsi que celles des décrets pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3143-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3142-13 et R. 3142-4, relatives au refus d’accorder les congés de formation économique et sociale et de formation syndicale, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R3143-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3142-43 à L. 3142-46, relatives aux congés de formation de cadres et d’animateurs pour la jeunesse ainsi que celles des décrets pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R3143-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3142-71, L. 3142-72 et D. 3142-40, relatives au service national, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3165-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 3162-1 et L. 3162-2, relatives à la durée du travail des jeunes travailleurs, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction.


ART. R3165-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait d’employer un jeune travailleur pendant une période de travail effectif ininterrompue de plus de quatre heures et demie, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 3162-3, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de salariés concernés par l’infraction. Le fait d’employer un jeune travailleur pour un temps de travail quotidien supérieur à quatre heures et demie sans le faire bénéficier d’un temps de pause d’au moins trente minutes consécutives est puni de la même amende. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3165-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 3164-5, relatives au travail des apprentis le dimanche dans des secteurs pour lesquels des caractéristiques particulières de l’activité le justifient, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R3165-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de faire travailler un jeune travailleur un jour de fête reconnu par la loi, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 3164-6, et des décrets pris pour son application est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3165-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait d’employer un jeune travailleur tous les jours de la semaine et de ne pas lui accorder le repos minimal, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 3164-7, et des décrets pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3165-6

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 3164-8, relatives aux dérogations du travail les jours fériés pour les jeunes travailleurs, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R3165-7

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 3164-1, relatives à la durée minimale du repos quotidien des jeunes travailleurs, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3173-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas transmettre à l’inspection du travail un duplicata de l’affiche mentionnée à l’article L. 3171-1, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Cette amende est appliquée autant de fois qu’il y a de personnes employées dans des conditions susceptibles d’être sanctionnées au titre des dispositions de cet article.


ART. R3173-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des deux premiers alinéas de l’article L. 3171-1 et celles de l’article L. 3171-2 relatives au contrôle de la durée du travail, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Cette amende est appliquée autant de fois qu’il y a de personnes employées dans des conditions susceptibles d’être sanctionnées au titre des dispositions de cet article.


ART. R3173-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas présenter à l’inspection du travail les documents permettant de comptabiliser les heures de travail accomplies par chaque salarié, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 3171-3, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R3222-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions relatives à l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes prévues aux articles L. 3221-2 à L. 3221-6, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de travailleurs rémunérés dans des conditions illégales. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R3222-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas communiquer les éléments concourant à la détermination des rémunérations dans l’entreprise, en méconnaissance des dispositions de l’article R. 3221-1, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R3222-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas afficher dans les lieux de travail ainsi que dans les locaux ou à la porte des locaux où se fait l’embauche, les articles relatifs à l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes, conformément aux dispositions de l’article R. 3221-2, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R3233-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, le fait de payer : 1° Des salaires inférieurs au salaire minimum de croissance prévu par les articles L. 3231-1 à L. 3231-12 ; 2° Des rémunérations inférieures à la rémunération mensuelle minimale prévue par l’article L. 3232-1. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de salariés rémunérés dans des conditions illégales. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal. En cas de pluralité de contraventions entraînant des peines de récidive, l’amende est appliquée autant de fois qu’il a été relevé de nouvelles contraventions.


ART. R3246-1

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Le fait de méconnaître les modalités de paiement du salaire prévues aux articles L. 3241-1, L. 3242-1, alinéa 3, L. 3242-3 et L. 3242-4, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R3246-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Le fait de méconnaître les dispositions relatives au bulletin de paie des articles L. 3243-1, L. 3243-2 et L. 3243-4 et des articles R. 3243-1 à R. 3243-5, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.

NOTA:

Décret n° 2008-1501 du 30 décembre 2008 article 1 II : Les dispositions de l’article R. 3246-3 ne sont applicables, au titre d’une méconnaissance du 12° de l’article R. 3243-1 du même code, qu’à compter du 1er avril 2009.


ART. R3246-3

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Le fait de méconnaître les dispositions relatives aux pourboires des articles L. 3244-1 et L. 3244-2 et celle des décrets en Conseil d’Etat prévus à l’article R. 3244-2, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R3246-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions légales relatives aux accessoires du salaire est puni de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.L’amende est prononcée autant de fois qu’il y a de salariés intéressés.


ART. R3255-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait d’imposer au salarié des versements d’argent ou d’opérer des retenues d’argent sous la dénomination de frais ou sous toute autre dénomination pour quelque objet que ce soit, à l’occasion de son embauche, à l’occasion de l’exercice normal de son travail ou de la rupture de son contrat de travail dans les secteurs mentionnés à l’article L. 3251-4, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Ces peines sont indépendantes des restitutions et des dommages-intérêts auxquels peuvent donner lieu les faits incriminés.


ART. R3261-16

Décret n°2008-1501 du 30 décembre 2008 – art. 2

Le fait pour l’employeur de méconnaître les dispositions des articles L. 3261-1 à L. 3261-4 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R3262-46

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions du premier et du troisième alinéa de l’article L. 3262-2, de l’article L. 3262-3 et du second alinéa de l’article L. 3262-5, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Il en est de même des infractions aux dispositions des articles R. 3262-1, R. 3262-2, R. 3262-4 à R. 3262-11, R. 3262-16, R. 3262-17, R. 3262-20 à R. 3262-25, R. 3262-33 à R. 3262-35 et R. 3262-37 à R. 3262-39 ainsi que des entraves mises à l’exercice de la mission de contrôle impartie à la commission prévue à l’article R. 3262-36.


ART. R5224-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas s’assurer de l’existence de l’autorisation de travail ou de ne pas accomplir une déclaration nominative de l’étranger, en méconnaissance des dispositions des articles L. 5221-8 et L. 5221-9, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R5334-1

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 5331-1, L. 5331-2, L. 5331-4, L. 5332-1 et L. 5332-3, relatives aux conditions de publication et de diffusion des offres d’emploi, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe.


ART. R6227-1

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait, pour l’employeur, de méconnaître les dispositions des articles L. 6222-1, L. 6222-2, L. 6222-11, L. 6222-24, L. 6223-2 à L. 6223-8, R. 6223-9, R. 6223-22 et R. 6223-23, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R6227-2

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait d’employer un apprenti à un travail effectif excédant huit heures par jour ou la durée légale hebdomadaire fixée par l’article L. 3121-10 du code du travail et par l’article L. 713-2 du code rural et de la pêche maritime, en méconnaissance des dispositions du premier alinéa de l’article L. 6222-25, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.


ART. R6227-3

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait d’employer un apprenti âgé de moins de dix-huit ans à un travail de nuit, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6222-26, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R6227-4

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait de verser un salaire à l’apprenti inférieur au minimum prévu par l’article L. 6222-27, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a d’apprentis rémunérés dans des conditions illégales. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R6227-5

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait d’employer un apprenti à des travaux dangereux pour sa santé ou sa sécurité, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6222-30, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R6227-6

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait de ne pas présenter l’apprenti aux épreuves du diplôme ou du titre prévu par le contrat d’apprentissage, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6222-34, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R6227-7

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait de ne pas accorder un congé supplémentaire de cinq jours à l’apprenti pour lui permettre de préparer les épreuves dans un centre de formation d’apprentis, ou de ne pas maintenir le salaire de l’apprenti pendant ce congé en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6222-35, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R6227-8

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait, pour l’employeur, de méconnaître les dispositions de l’article L. 6223-1, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R6227-9

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait, pour l’employeur, de méconnaître les dispositions de l’article L. 6225-1, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R6227-10

Décret n°2012-472 du 11 avril 2012 – art. 1

Le fait, pour le responsable d’un organisme qui n’a pas souscrit avec l’Etat la convention prévue à l’article R. 6223-27, de décerner le titre de maître d’apprentissage confirmé, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7121-50

Décret n°2011-517 du 11 mai 2011 – art. 2

Décret n°2011-517 du 11 mai 2011 – art. 3

Le fait, pour toute personne d’exercer sur le territoire national l’activité d’agent artistique définie à l’article L. 7121-9 sans être préalablement inscrite au registre mentionné à l’article L. 7121-10 en méconnaissance de ces dispositions, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7121-51

Décret n°2011-517 du 11 mai 2011 – art. 2

Le fait, pour un agent artistique titulaire d’une licence d’entrepreneur de spectacles vivants et produisant un spectacle vivant, de percevoir une commission sur l’ensemble des artistes composant la distribution du spectacle, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7121-12, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7121-52

Décret n°2011-517 du 11 mai 2011 – art. 2

Le fait, pour un agent artistique établi sur le territoire national, de percevoir des sommes, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 7121-13, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7122-40

Décret n°2011-994 du 23 août 2011 – art. 14

Peuvent être sanctionnés d’une amende administrative d’un montant maximum de 1 500 euros pour une personne physique et de 7 500 euros pour une personne morale : 1° Le fait, pour un entrepreneur de spectacles vivants établi en France, de contracter avec un entrepreneur de spectacles vivants ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen, non établi en France, qui n’est pas titulaire du titre prévu à l’article L. 7122-10 et n’a pas procédé à la déclaration prévue aux articles L. 7122-11 et R. 7122-9 ; 2° Le fait, pour un entrepreneur de spectacles vivants établi en France, de conclure le contrat prévu à l’article L. 7122-11 avec un entrepreneur de spectacles établi dans un pays non membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen, si ce dernier n’a pas adressé au préfet de région la déclaration préalable prévue au même article.


ART. R7122-41

Décret n°2011-994 du 23 août 2011 – art. 14

Les amendes prévues à l’article R. 7122-40 sont prononcées par le préfet de région du lieu de l’établissement principal après avoir notifié par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à la personne mise en cause les griefs qui lui sont reprochés. Le préfet mentionne dans cette notification qu’elle dispose d’un délai d’un mois pour transmettre ses observations écrites. Il lui indique les sanctions éventuellement encourues et lui précise qu’elle peut prendre connaissance et copie des pièces du dossier et se faire assister ou représenter par tout conseil de son choix. Le préfet fixe la sanction en tenant compte de l’ensemble des circonstances de l’affaire. La décision de sanction est notifiée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à la personne mise en cause. Les amendes mentionnées au présent article sont versées au Trésor et sont recouvrées comme les créances de l’Etat étrangères à l’impôt et au domaine.


ART. R7122-42

Décret n°2011-994 du 23 août 2011 – art. 3

Le fait, pour une personne exerçant occasionnellement l’activité d’entrepreneur de spectacles vivants, d’exercer cette activité sans avoir adressé au préfet de région la déclaration préalable, mentionnée à l’article L. 7122-20, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7122-43

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe le fait, pour un entrepreneur de spectacles vivants : 1° De ne pas faire figurer sur les affiches, les prospectus et la billetterie des spectacles les mentions prévues au premier alinéa de l’article R. 7122-25 ; 2° De ne pas faire figurer dans les contrats conclus avec d’autres entrepreneurs de spectacles vivants les mentions prévues au deuxième alinéa de ce même article.


ART. R7216-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait, pour les responsables d’un service de santé au travail, de ne pas satisfaire aux dispositions du présent code qui lui sont applicables, en méconnaissance des dispositions de l’article R. 7214-3, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7216-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas adhérer à un service de santé au travail, en méconnaissance des dispositions de l’article R. 7214-5, ou de ne pas adhérer dans le délai prévu à l’article R. 7214-6, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7216-3

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions relatives à la participation des employeurs aux dépenses du service de santé au travail interentreprises, mentionnée à l’article R. 7214-4, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7216-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas prendre en charge les frais de transport du salarié pour se rendre au service de santé au travail ou de ne pas le rémunérer pour le temps consacré à sa surveillance médicale, en méconnaissance des dispositions des articles R. 7214-7 et R. 7214-8, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7216-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles R. 7214-9 et R. 7214-10, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7216-6

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître la finalité de l’examen médical d’embauche, des visites médicales périodiques et des visites médicales de reprise, prévue aux articles R. 7214-11 et R. 7214-14, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7216-7

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas faire pratiquer l’examen médical d’embauche avant l’engagement du salarié ou au plus tard dans les quinze jours ouvrables qui suivent cet engagement, en méconnaissance des dispositions de l’article R. 7214-12, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7216-8

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas respecter les dispositions de l’article R. 7214-13, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7216-9

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles R. 7214-20 et R. 7214-21, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7222-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des 2° à 5° de l’article L. 7221-2 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.


ART. R7413-5

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles R. 7413-1 et R. 7413-2, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R7421-4

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions des articles L. 7421-1 et L. 7421-2 ou des règlements pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de personnes concernées. Le fait de porter des mentions inexactes sur les bulletins ou carnets et leur duplicata est puni des mêmes peines.


ART. R7422-14

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 7422-4 ou des règlements pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de travailleurs concernés.


ART. R7422-15

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 7422-8 ou des règlements pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de travailleurs concernés.


ART. R7422-16

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Le fait de méconnaître les dispositions des premier à troisième alinéa de l’article L. 7422-9 et de l’article L. 7422-10 ou des règlements pris pour leur application, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe, prononcée autant de fois qu’il y a de travailleurs concernés.


ART. R7422-17

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions du premier alinéa de l’article R. 7422-12, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R8114-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de méconnaître les dispositions de l’article R. 8113-1 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Cette amende est appliquée autant de fois qu’il y a de personnes employées dans des conditions susceptibles d’être sanctionnées au titre des dispositions de cet article.


ART. R8114-2

Décret n°2009-289 du 13 mars 2009 – art. 4

Le fait de ne pas présenter à l’inspection du travail les livres, registres et documents rendus obligatoires par le présent code ou par une disposition légale relative au régime du travail, en méconnaissance de l’article L. 8113-4, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.


ART. R8224-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de ne pas respecter l’obligation d’affichage prévue à l’article R. 8221-1, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.


ART. R8234-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait, pour un entrepreneur ayant conclu un contrat dans les conditions prévues à l’article D. 8232-1, de ne pas afficher dans chacun des ateliers, magasins ou chantiers, le nom et l’adresse de la personne de qui il tient les travaux, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe.


ART. R8256-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait d’engager ou de conserver à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autres que celles mentionnées, le cas échéant, sur le titre de travail mentionné au premier alinéa de l’article L. 8251-1, en méconnaissance du second alinéa de ce même article, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R8262-1

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait, pour un salarié, d’accomplir des travaux rémunérés au-delà de la durée maximale hebdomadaire du travail, telle qu’elle ressort des dispositions légales de sa profession, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 8261-1, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. R8262-2

Décret n°2008-244 du 7 mars 2008 – art. (V)

Le fait de recourir aux services d’une personne qui méconnaît les dispositions de l’article L. 8261-1 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. La récidive est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15 du code pénal.


ART. L154-3

Toute infraction aux dispositions des articles L. 148-1 à L. 148-3 est punie d’une amende de 3750 euros et, en cas de récidive, d’une amende de 7500 euros.

NOTA:

Ordonnance 2007-329 du 12 mars 2007 art. 12 I, art. 13 : Sont abrogées, à compter du 1er mars 2008, les dispositions de la partie législative du code du travail dans sa rédaction issue de la loi n° 73-4 du 2 janvier 1973. Toutefois, demeurent en vigueur, dans leur rédaction en vigueur à la date de publication de la présente ordonnance, les dispositions de l’article L154-3, en tant qu’il s’applique aux infractions aux dispositions des articles L148-2 et L148-3.


ART. R261-7

Seront passibles de l’amende prévue pour les contraventions de la 5° classe les infractions aux articles L. 213-1 à L. 213-9 et à l’article L. 213-11 ainsi qu’aux règlements pris pour leur application.

En cas de récidive dans le délai d’un an, l’amende sera celle prévue pour les contraventions de la 5° classe en récidive.

NOTA:

Décret n° 2008-244 du 7 mars 2008 article 10 : Nonobstant l’article 1er, demeure en vigueur, à la date de publication du présent décret, l’article R. 261-7, en tant qu’il s’applique aux infractions aux dispositions de l’article L. 213-11 du code du travail maintenu en vigueur par l’article 13 de l’ordonnance n° 2007-329 du 12 mars 2007 relative au code du travail.


ART. R364-2

Décret n°2010-389 du 19 avril 2010 – art. 15

Le fait pour un employeur de ne pas présenter à l’inspecteur du travail les documents mentionnés aux articles R. 342-7, R. 342-8, R. 342-10 et R. 342-11, ou au directeur général du travail les documents mentionnés à l’article R. 342-12, dans les conditions déterminées à ces articles, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de 3e classe.

NOTA:

Décret n° 2010-389 du 19 avril 2010 article 15 : l’article R. 364-2 en tant qu’il s’applique aux infractions aux dispositions de l’article R. 342-12 est abrogé.

 

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  1. Bonjours ; une petite rectification ; au lieu de lire CDD , il faut lire CDI . excuses .

  2. malheureusement gricourt a entièrement raison

  3. Faut encore vouloir être patron !
    Etre patron en France, c’est être un patron d’une petite PME-PMI, de moins de 20 salariés, en effet, près de 80% des entreprises.
    C’est des responsabilités à outrances, avec les employés, les clients, les banquiers, c’est du travail, pas aux 35 heures, ni aux 39 !
    Ce n’est surtout pas toujours un salaire énorme, rien à voir avec un patron du CAC40, pas de parachute doré en cas de faillite.
    C’est bien souvent aussi un investissement financier personnel avec tous les risques potentiels.
    Etre patron en France aujourd’hui, c’est être pris pour un nabab pour une grande partie de la gauche caviar, celle là même qui n’a jamais travaillé dans le privé.
    Etre patron en France aujourd’hui, il faut vraiment avoir la moelle !

  4. Bonsoir, tant qu’il y aura des syndicats pour protéger des bons à rien , les patrons n’auront aucune envie d’embaucher , c’est pire qu’un mariage : tant qu’un ouvrier n’a pas décroché un CDD , il fait plus que son travail et une fois qu’il a son CDD , il se conduit comme une salope…et oui c’est la triste vérité … qui conduit au chomage massif …

  5. Tant qu’à l’assemblé nationale siégeront très majoritairement des fonctionnaires qui ne connaissent rien à la vie de l’entreprise, tant qu’au gouvernement et à la présidence de la république les énarques, pseudo élites de ce pays, règneront en maîtres, il n’y a aucun espoir que cela change. La France est tuée à petit feu par ces gens la avec la complicité du système médiatique.
    Seul, un changement de régime, avec le renvoi dans leurs foyers de cette nouvelle aristocratie qui a mené ce pays à la ruine tout en s’octroyant des privilèges exorbitants, permettrait de nourrir quelque espoir sur l’avenir de la France. ..

  6. LE vrai SOCIALISTE Français EST QUELQU’UN QUI NE SUPPORTE PAS QUE L’ON GAGNE PLUS D’ARGENT QUE LUI !!!!!

  7. Exemples de charges salariales
    :
    52 % en France,

    23 % en Allemagne,

    20% au Luxembourg,

    17% en GB,

    25 % en Espagne,

    15% aux Pays-Bas,

    et 1% au Danemark !

    Faut bien engraisser tous les parasites sociaux assistés avides et gavés d aides allocs etc

  8. Les prudhommes sont devenus des tribunaux soviétiques qui détruisent les richesses et les bonnes volontés de ceux qui veulent entreprendre

  9. Il faut etre fou maso ou kamikase pour investir et monter une entreprise en France socialoviétique , ses chomeurs ses assistés ses multichances pour la France ses fonctionnaires haineux envers les patrons les créateurs qui leur sucent le sang le fric leurs ressources

  10. on comprends mieux après cette obligation de lecture que tout entrepreneur sensé aille s’établir n’importe ou sauf en France ,a moins d’être dégénéré cérébral ,et je sais pour être allé au prud’homme qu’un employeur a toujours tort ou n’a jamais complètement raison et que les rallonges de salaires ne servent a rien si ce n’est a convaincre que vous avez trop gagné !

  11. Ubuesque !! Ni Rebsamen ni Sapin n’ont sans doute lu une fois le code du travail …

  12. Comment s’étonner d’un manque de créations d’entreprises.
    Messieurs nos dirigeants qui n’avez jamais fait autre chose
    que de la politique pourquoi ne quittez vous pas vos postes
    pour devenir entrepreneurs, peut être changeriez vous le
    Code du Travail….Manqueriez vous d’audace…,

  13. Et qui donc veut encore creer de l’emploi en France?
    Bon courage…………
    Quant a moi je me suis “barre” (sans laisser de dettes) et je ne regrette rien.
    France = Decadence – Employeurs = Moutons a tondre.

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