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Les Cristeros : Pourquoi leur persécution a-t-elle été cachée ?

  • 15 juin 2015

Les Cristeros sont ces paysans mexicains catholiques qui se sont soulevés contre un gouvernement profondément anticatholique de 1926 à 1929. Même au Mexique, l’épisode des Cristeros a été totalement éliminé des livres d’histoire pour être caché de génération en génération.

Lorsque l’universitaire Jean Meyer a voulu étudier cette période de la « Vendée mexicaine » en 1968, il s’est heurté à la loi du silence puis a été expulsé du Mexique. Lorsqu’il a publié sa thèse en Sorbonne en 1971, le monde universitaire s’est dressé contre lui, en empêchant l’accès à sa salle de soutenance.

Pour comprendre cette loi du silence, rappelons plus précisément les faits.

En 1917, les francs-maçons prennent le pouvoir au Mexique et approuvent une nouvelle constitution basée sur l’anticléricalisme. Ils se sont inspirés de la révolution française, de la Terreur, et de l’anticléricalisme omniprésent au nom duquel ont été massacrés les prêtres réfractaires et ceux qui les soutenaient, notamment en Vendée. Ils avaient aussi comme exemple l’anticléricalisme et la persécution des catholiques français par les Radicaux et Socialistes francs-maçons de 1900 à 1914. Ils considéraient que les Français avaient été faibles et ils voulaient faire « beaucoup mieux ».

La persécution a commencé sous la présidence d’Alvaro Obregón qui désigna comme successeur le maître d’œuvre du carnage : Plutarco Elias Calles. Il s’était distingué comme un impitoyable anticlérical dans sa région (Sonora) avant d’être nommé ministre de l’intérieur. Il avait trois phobies : le catholicisme métissé, les chinois et l’alcool.

Tout ce mouvement était franc-maçon jusqu’au bout des ongles et la terreur était la solution d’alors. Est-ce que le siècle des lumières a enfanté de tels monstres ? Voltaire, réveille-toi, ils sont devenus fous !

Un film retrace la montée de la colère des catholiques confrontés aux menaces et leur révolte, la Cristiada de 1926 à 1929. Ce que le film ne montre pas c’est le fait que les francs-maçons français ont soutenu ces massacres et que Calles le boucher a été reçu en grande pompe par Édouard Herriot.

En 1926 Calles reçoit la médaille du mérite du « Scottish Right of Freemasonry » pour ses preuves d’anticléricalisme. Il reçoit aussi une subvention du Klu Klux Klan pour sa lutte antipapiste. En 1929, après un accord avec les évêques et l’intervention de l’ambassadeur des Etats-Unis, les Cristeros déposent les armes. Il est probable que certains de ces évêques – qui avaient vécu cette période dans le calme à Mexico – étaient eux-mêmes Francs-Maçons. C’était le cas des riches caciques catholiques blancs pour lesquels les catholiques métisses n’étaient que de quasi esclaves.

Après cet accord et malgré les promesses du gouvernement, Calles, par personne interposée, a continué les massacres : au total près de 5000 prêtres et leaders Cristeros seront massacrés après la trêve. Ceux-ci ont été pendus un à un sur les poteaux télégraphiques bordant les lignes de chemin de fer sur des centaines de kilomètres.

Cet épisode peu glorieux de l’histoire d’un demi-fou, probablement sataniste, aux commandes de la mafia franc-maçonne est un épisode que les francs-maçons mexicains et français voulaient cacher comme une tache trop évidente sur leur soi-disant exemplarité. Il en est de même pour les groupes pétroliers qui ont soutenu financièrement ce gouvernement pour le pactole correspondant.

Et Calles comme beaucoup de gens de gauche sur cette période s’est ensuite converti au nazisme et a été expulsé aux Etats-Unis par ses amis.

Comme le disait Calles « nous devons entrer et prendre possession de la pensée de l’enfance et de la pensée des jeunes ». On voudrait bien avoir l’avis de Peillon et de NVB !

Le film est sorti aux USA en 2012 avec comme acteurs Eva Longoria, Andy Garcia et Peter O’Toole. A la suite des pressions des francs-maçons, du Ku Klux Klan et de familles liées aux pétroliers, sa diffusion a été mineure malgré sa qualité artistique.

Au Mexique et en Espagne, le film a été totalement occulté. En France, il est resté deux ans sur Allociné mais beaucoup de grands distributeurs l’ont refusé. Seul un petit distributeur créé pour l’occasion Sage Prod (Hubert de Torcy) a réussi à le faire sortir dans une soixantaine de salles.

Et on prétend que la franc-maçonnerie française est en déclin et perd de son pouvoir alors qu’elle arrive encore à faire quasi interdire un film et qu’elle truste les postes dans les ministères.

On voit bien que cette mafia internationale est loin d’avoir disparu et que l’Histoire doit s’écrire selon ses critères.

 

CLUB DANTON

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