« La Vérité, l'âpre Vérité »

Il n’y a pas d’urgence climatique

  • 7 décembre 2019

        Un courrier signé par 700 scientifiques et professionnels, dont 78 pour la France, vient d’être adressé à António Guterres, secrétaire général des Nations unies, ainsi qu’à Patricia Espinosa Cantellano, secrétaire exécutive de la Convention-cadres des Nations unies sur les changements climatiques. Lancée par Guus Berkhout, géophysicien professeur émérite à l’université de La Haye (Pays-Bas), cette initiative est le fruit d’une collaboration de scientifiques et associations de treize pays. Publiée au moment où l’agenda international place une nouvelle fois le climat en tête des préoccupations, cette « Déclaration Européenne sur le Climat » est destinée à faire savoir qu’il n’y ni urgence ni crise climatique. Elle appelle donc à ce que les politiques climatiques soient entièrement repensées, et reconnaissent en particulier que le réchauffement observé est moindre que prévu, et que le gaz carbonique, loin d’être un polluant, est bénéfique pour la vie sur Terre.

        Ci-dessous une traduction de cette lettre. À faire circuler aussi largement que possible.

        La liste des signataires est sur le site https://clintel.org/

        CLUB DANTON

        Vos Excellences,
        Il n’y a pas d’urgence climatique.
        Un réseau mondial de plus de 700 scientifiques et professionnels expérimentés du climat et des domaines connexes a l’honneur d’adresser à Vos Excellences la Déclaration européenne sur le climat, jointe en annexe, dont les signataires de la présente lettre sont les ambassadeurs nationaux.
        Les modèles de circulation générale du climat sur lesquels la politique internationale est actuellement fondée sont inadaptés. Il est donc cruel aussi bien qu’imprudent de préconiser le gaspillage de milliers de milliards de dollars sur la base des résultats de modèles aussi imparfaits. Les politiques climatiques actuelles affaiblissent inutilement le système économique, mettant des vies en danger dans les pays à qui est refusé l’accès à une énergie électrique permanente et bon marché.
        Nous vous exhortons à suivre une politique climatique fondée sur une science solide, sur le réalisme économique et sur une attention réelle vis-à-vis de ceux qui sont frappés par des politiques d’atténuation coûteuses et inutiles.
        Nous vous demandons d’inscrire cette Déclaration à l’ordre du jour de votre prochaine session à New York.
        Nous vous invitons également à organiser avec nous début 2020 une réunion de haut niveau, constructive, entre des scientifiques de réputation mondiale des deux côtés du débat sur le climat. Cette réunion rendra effective l’application du juste et ancien principe, aussi bien de bonne science que de justice naturelle, selon lequel les deux parties doivent pouvoir être pleinement et équitablement entendues. Audiatur et altera pars !

        Bien respectueusement,

        Les ambassadeurs de la Déclaration européenne sur le climat :

        Guus Berkhout, professeur (Pays-Bas)
        Richard Lindzen, professeur (États-Unis)
        Reynald Du Berger, professeur (Canada (francophone))
        Ingemar Nordin, professeur (Suède)
        Terry Dunleavy (Nouvelle-Zélande)
        Jim O’Brien (République d’Irlande)
        Viv Forbes (Australie)
        Alberto Prestininzi, professeur (Italie)
        Jeffrey Foss, professeur (Canada anglophone)
        Benoît Rittaud, maître de conférences (France)
        Morten Jødal (Norvège)
        Fritz Varenholt, professeur (Allemagne)
        Rob Lemeire (Belgique)
        Viconte Monkton of Brenchley (Royaume-Uni)

        Il n’y a pas d’urgence climatique
        Ce message urgent a été préparé par un réseau mondial de 700 scientifiques et professionnels. Les sciences du climat se doivent d’être moins politisées, tandis que la politique climatique se doit d’être davantage scientifique. Les scientifiques doivent aborder de façon ouverte les incertitudes et les exagérations dans leurs prévisions d’un réchauffement planétaire, et les dirigeants politiques doivent évaluer de façon dépassionnée les bénéfices réels et les coûts envisagés à l’adaptation au réchauffement climatique, ainsi que les coûts réels et les bénéfices envisagés de l’atténuation.
        Des facteurs naturels aussi bien qu’anthropiques provoquent un réchauffement
        Les archives géologiques révèlent que le climat terrestre varie depuis que la planète existe, avec des phases naturelles froides et chaudes. Le Petit Âge glaciaire n’a pris fin que tout récemment, vers 1850. Il n’est donc pas étonnant que nous vivions aujourd’hui une période de réchauffement.
        Le réchauffement est beaucoup plus lent que prévu
        Le monde s’est réchauffé à un rythme inférieur à la moitié de ce qui était initialement prévu, et inférieur à la moitié de ce à quoi on pouvait s’attendre en se fondant sur le forçage anthropique net et le déséquilibre radiatif. Cela nous indique que nous sommes bien loin de comprendre le changement climatique.
        La politique climatique s’appuie sur des modèles inadéquats
        Les modèles climatiques présentent de nombreuses lacunes, et ne sont guère exploitables en tant qu’outils décisionnels. De plus, ils exagèrent probablement les effets des gaz à effet de serre tels que le CO2. Enfin, ils ignorent le fait qu’enrichir l’atmosphère en CO2 est bénéfique.
        Le CO2 est l’aliment des plantes, le fondement de toute vie sur Terre
        Le CO2 n’est pas un polluant. Il est essentiel à toute la vie sur Terre. La photosynthèse est un bienfait. Davantage de CO2 est une bonne chose pour la nature, cela fait verdir la Terre : le CO2 supplémentaire dans l’air a favorisé un accroissement de la biomasse végétale mondiale. Il est par ailleurs bon pour l’agriculture, accroissant les rendements des récoltes dans le monde entier.
        Le réchauffement climatique n’a pas provoqué davantage de catastrophes naturelles
        Il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses ou autres catastrophes naturelles analogues, ni qu’il les rendrait plus fréquentes. En revanche, les mesures d’atténuation du CO2 sont, elles, aussi dévastatrices que coûteuses. Ainsi, les éoliennes tuent les oiseaux et les chauves-souris, et les plantations d’huile de palme détruisent la biodiversité des forêts tropicales.
        L’action politique doit respecter les réalités scientifiques et économiques
        Il n’y a pas d’urgence climatique. Il n’y a donc aucune raison de s’affoler et de s’alarmer. Nous nous opposons fermement à la politique néfaste et irréaliste de neutralité carbone proposée pour 2050. En attendant que de meilleures approches voient le jour, ce qui se produira certainement, nous avons amplement le temps de réfléchir et de nous adapter. L’objectif de la politique internationale doit être de fournir une énergie fiable et bon marché, de façon permanente, et dans le monde entier.

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  1. Il faut Emporter la conviction des Politiques:
    Il est indispensable, en seconde instance, d’envisager des Procédures curatives de confinement puis de dépollution:
    -Captation à la source
    -Confinement
    -Transformation
    -Recyclage
    -Inertage en vue de valorisation
    Dans le but d’éviter de polluer la chaine alimentaire:
    pollution aérienne,territoires, nappes phréatiques,fleuves, océans.
    Les mégapoles et les bassins industriels ou agro alimentaires sont les premières cibles, mais de nombreuses zones de conflits, de sectes nihilistes, ou d’abandon religieux négligents refusent de s’impliquer.
    Nous devons penser en valorisation et inertage.il y a du grain à moudre… et des Entreprises à développer.

  2. Il est indispensable, en première instance, de développer des procédés de confinement puis de dépollution sans frontières:
    -Captation à la source
    -Confinement
    -Transformation
    -Recyclage
    -Inertage en vue de valorisation
    Dans le but d’éviter pollution aérienne, nappe phréatique, océans.
    pour mémoire….Nous sommes en bout de chaîne alimentaire
    Les mégapoles et les bassins industriels ou agro alimentaires sont les premières cibles, mais de nombreuses zones de conflits, de sectes nihilistes, ou d’abandon religieux négligents refusent de s’impliquer.
    Nous devons penser non pas en déchet de production mais en valorisation et inertage.
    Physico chimistes de tous pays unissons nos efforts il y a du grain à moudre… et des Entreprises à développer.

  3. Nous ne discuterons pas sur le principe de la nocivité ou non d’anhydride carbonique…Quoique…
    Mais il y a une véritable urgence sanitaire:
    De la décharge sauvage, à l’abandon de décharges en plein air, en passant par les friches industrielles.
    Les pays développés et le quart monde (5 Mds d’individus) rejettent sans précautions des Mds de tonnes de déchets sans traitement ni tri. de plus, les pays développés ne neutralisent, ni ne recyclent les déchets de transformation des produits miniers et polymères transformés.
    Souvent, les courants aériens complices, transfèrent les pollutions vers le pays voisin: fumées, aérosols toxiques.
    La faune paie, mais l’autochtone également sans cordon sanitaire, ni arbitrage réglementaire.

  4. Ce mouvement de protestation doit s’amplifier. Il faut faire circuler cette lettre le plus largement possible.

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