« La Vérité, l'âpre Vérité »

Oui pour le télétravail !

  • 21 août 2020

Les récentes analyses ont montré que pratiquement tous ceux qui sont en télétravail veulent rester en télétravail.

L’étude sur un panel de fonctionnaires a montré qu’en éliminant les temps de réunions, de papotages, de café, de travail ensommeillé et d’action à la vitesse d’un paresseux endormi, on peut remplacer le temps de présence de 7h au bureau par un temps de travail à vitesse normale de 3 à 4 heures ce qui génère 4 à 3 heures de temps libre dans la journée.

Et bien sûr cette même étude a montré que dans le privé on arrive « seulement » à 2 à 3 heures de temps libre dans la journée.

Evidemment par rapport à ceux qui sont au chômage technique, ces pauvres télétravailleurs sont lésés car souvent les entreprises ont compensé la baisse de salaire des chômeurs partiels (pour le moment en tous cas).

Conclusion : chacun voudrait bien retourner au travail avec un horaire de 20 heures par semaine, soit le temps de travail réel en télétravail. C’est la semaine de 3 jours payée 35 heures !

On est comme d’habitude dans le délire syndical car la conclusion qui s’impose c’est au contraire que nous avons presque 50% de fonctionnaires en trop pour faire le travail réel et qu’il faut réduire d’urgence leur nombre. Cela n’aura aucun impact sur les services rendus.

On a là la preuve pratique de 40 années de discussions sur le temps de travail mais qui ne fait que confirmer le temps de travail CGT qui était auparavant de 4 heures par jour et qui a diminué à 3 heures avec l’arrivée des 35 heures.

Toutes les statistiques sur le temps de travail en France sont à jeter à la poubelle car le temps de travail est très loin du temps de présence.

L’effet négatif du confinement c’est que la revendication du télétravail à mi-temps payé plein-temps va s’imposer et s’amplifier.

Et il sera difficile dans un pays comme la France d’établir des règles qui permettent de contrôler à distance le travail pour 7 heures par jour comme on peut le faire dans d’autres pays comme les USA.

Alors que nous avons mis plus de deux mois pour autoriser le déploiement de l’application StopCovid par souci de protection des données personnelles, comment imaginer que les employeurs auront la possibilité de surveiller ce que font leurs salariés sur Skype ou autre pendant 7 heures ?

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2 commentaires actuellement

  1. Lorsque j’étais en Europe de l’Est, je regardais le nombre d’employés publics: par exemple dans un musée, quatre gardiens par sale, un pour chaque angle.
    En rentrant en France, je n’ai guère trouvé de différence, sauf que la présence effective aussi était affectée par les innombrables arrêts maladie, délégations syndicales, droits de retrait et congés à rallonge.
    L’équation est facile à faire: la France est marxiste et se prépare un avenir de servitude.

  2. A t-on trouvé la motivation qui pousse les fainéants à entrer dans des services publics ? pourquoi il y en a autant et pourquoi cela coûte aussi cher à la société. Reste à déterminer les raisons de ce laxisme … c’est peut-être aussi la motivation de la grande majorité des politiques ce qui expliquerait aussi leur motivation à se battre pour les places. Reste les salaires et avantages souvent eux aussi plus élevés que dans le privé. en conclusion, faire des contrôles … Il ne faut pas rêver et puis il y a les syndicats et simplement la culture de la fainéantise bien ancrée en France sans oublier que ce virus bien plus grave que le covid à touché le monde associatif et bien entendu tout ceux qui sont au RSA et CMU … Cela en fait du monde
    Seule ombre au tableau, l’Europe ne va pas payer pour cette situation comme tout ce petit monde semble le penser.
    J’allais oublier le monde judiciaire et celui de la santé humaine ou animale qui sont eux aussi dans les mêmes conditions de travail horaire. Le vrai problème des “Moyens” est peut-être trouvé par cet article.

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