Le parti socialiste est depuis le congrès d’Epinay le refuge politique des manipulateurs. Il a été infiltré par des leaders qui n’ont aucune conviction politique personnelle mais qui savent très bien que la volaille de gauche est facile à plumer avec des professions de foi bien senties, des discours de complaisance et une bonne dose de populisme. Ralliés à Mitterrand, ce sont des « pseudo-socialistes », souvent sortis de l’ENA, qui rêvent de faire de la France une Enarchie, pour leur unique profit. Ils ont été ses complices et sont maintenant à la tête du parti. Mitterrand a été un maître et nos éléphants actuels auront du mal à faire mieux. Comme nous le savons, sa soif de pouvoir était énorme et son ego plus extraordinaire encore. Une fois élu, sa réélection et en filigrane l’élection de ses amis, étaient ses principales préoccupations. Sachant bien qu’il ne réussirait pas là où la droite avait échoué, il a mis en place son système bien coordonné des « décisions à double détente ». Le principe est simple : je prends des décisions démagogiques sans aucun souci de leur impact sur le pays et je gagne des voix. La droite, quand elle revient au pouvoir, est obligée de corriger le tir, perd des voix et perd les élections suivantes.
C’est dans ce cadre qu’il a pris la « mère de toutes les décisions » par une manipulation machiavélique qui lui a permis d’être réélu pour un second mandat et de miner durablement le pays. La simplicité de son raisonnement est biblique. Que faire pour se faire réélire ? Gagner des voix stables. Quelle décision démagogique fera plaisir à la volaille de gauche ? Embaucher des fonctionnaires. C’est si beau de lutter contre le chômage. La France avait-elle besoin de plus de fonctionnaires ? Non, elle en avait déjà trop par rapport aux pays comparables. La France n’était certainement pas sous-administrée en 1981. La France avait-elle les moyens de se payer de nouveaux fonctionnaires ? Non, depuis plusieurs années le budget de l’état était en déficit et financé par l’emprunt. La France avait-elle la possibilité de financer cette dépense par une augmentation massive des impôts ? Non, les prélèvements obligatoires en France étaient les plus élevés en Europe et impactaient déjà fortement toute l’économie. Balayons tout cela d’un revers de main : ma réélection passe avant tout. Et sans aucun complexe, ses successeurs socialistes ont continué sur ce chemin pavé de roses.
Cerise sur le gâteau, la décentralisation de notre ami Gaston le Magouilleur a créé un appel de fonctionnaires territoriaux permettant de stabiliser les élections locales à gauche. Il a très bien réussi lui aussi grâce à la thèse de la grande solidarité socialiste. Et ne nous laissons pas abuser. Une partie de ces nouveaux fonctionnaires était capable de monter des entreprises, de créer de vrais emplois et de générer de la richesse. Simplement, ils ont été honorés d’être choisis pour dépenser beaucoup en travaillant peu et ils auront une reconnaissance éternelle envers leurs bienfaiteurs. Il y avait des fonctionnaires d’état pour faire fonctionner les régions avant que celles-ci ne soient créées mais les postes territoriaux ont été multipliés par 10 pour obtenir le même ( ?) résultat. Alors que les préfets se battaient pour leurs régions et pour la France, les conseillers régionaux et généraux se battent pour leur standing et leur réélection.
Qui pourra dire que cette analyse est simpliste et ne correspond pas au grand cœur supposé de Tonton ? Ne soyons pas naïfs : il avait tout calculé avec sa bande de truands et il savait exactement où il amenait la France. Grand cœur Tonton ? Souvenons-nous qu’en tant que Ministre de l’Intérieur pendant la guerre d’Algérie, il a fait guillotiner seulement 45 Algériens et un Français (certains pour leurs opinions et non pour terrorisme) car le Président Coty a freiné ses ardeurs. Cela devait lui permettre de postuler à la Présidence du Conseil comme homme fort de la République puis à la Présidence de la République elle-même. Il n’a pas été assez efficace pour atteindre le but qu’il s’était fixé. Et tous ses amis pseudos socialistes ont jeté un voile pudique sur ce passé bourbeux, comme ils l’ont fait sur l’attentat de l’Observatoire. Il aurait dû être disqualifié à vie mais les intérêts communs ont primé. Il est devenu l’exemple pour les pseudos socialistes.
Mais revenons à nos fonctionnaires. Les 110 propositions de Mitterrand prévoyaient l’embauche d’environ 250.000 fonctionnaires. C’était énorme et combattu par les vrais socialistes. Par une amplification extraordinaire, la gauche a créé depuis 1981, 1,4 millions d’emplois publics, fonctionnaires et assimilés. Les embauches initiales ont été démultipliées par la loi de Parkinson qui joue à plein dans l’administration. Livré à lui-même, un responsable cherche à accroître son importance en augmentant le nombre de ses subordonnés plutôt qu’en améliorant la qualité du travail fourni. Puis, le travail se développe de lui-même jusqu’à occuper tout le temps disponible. Enfin, les dépenses augmentent constamment, jusqu’à l’épuisement des ressources.
Aujourd’hui en France, les fonctionnaires et salariés payés par les pouvoirs publics représentent 6,9 millions d’actifs ( ?), soit 26% de la population active. Ils représentent 14% en Italie, 11,3% en Allemagne, 11% en Suisse, 9,5% au Royaume Uni (pas pour longtemps). Par rapport à une moyenne Européenne de 11%, la France compte ainsi 4 millions de fonctionnaires et assimilés en trop.
De plus, ces fonctionnaires sont incontrôlés. Le taux d’absentéisme moyen est de 13% (avec des records à 25%) contre 6% dans le privé. Or il existe 1.843 médecins de la Sécurité Sociale pour contrôler les arrêts du privé, contre 0 pour la fonction publique. Curieusement, les absences dans la fonction publique ont augmenté avec les 35 heures – travailler moins fatigue plus – et se situent pour 54% le lundi et pour 32% le vendredi. Merci Martine pour les week-ends prolongés ! Calculez le coût pour la sécurité sociale de ces dizaines de millions de visites médicales pour des arrêts de complaisance de courte durée. Si on ramenait l’absentéisme du secteur public, avec environ 400 médecins contrôleurs, au niveau de celui du privé, on pourrait réduire le nombre de fonctionnaires de 480.000. La gauche a toujours refusé ce contrôle et la droite n’a pas osé l’imposer, de peur de perdre les quelques voix résiduelles de fonctionnaires qui lui sont acquises.
Car les fonctionnaires constituent le bataillon qui fait gagner ou perdre les élections. Ceci n’est pas une critique directe et générale des fonctionnaires car un grand nombre d’entre eux font très bien leur travail et en sont fiers. Les autres peuvent-ils être fiers alors qu’ils ne savent pas comment remplir leur journée ?
Observons que la répartition droite / gauche se fait en grande partie et de plus en plus sur le clivage assistants / assistés. Les assistés font partie de l’économie protégée qui inclut, outre les 7 millions de fonctionnaires et assimilés, quelque 2 millions d’employés des sociétés ex-nationalisées de quelques grands secteurs économiques abrités derrière leurs statuts : banque, pétrole, chimie, télécoms, aéronautique, constructions navales,…. Avec leur famille, ces employés représentent près de 22 millions de votants. La masse de gauche n’est pas à ce niveau mais elle s’en approche.
Revenons à nos calculs. Le coût total d’un fonctionnaire sur 40 ans de vie active et 20 ans – en moyenne basse – de retraite se situe aux environs de 3 millions d’euros constants. Ce montant inclut, outre les salaires et charges, les frais annexes de fonctionnement et d’investissement. Chaque année, nous devons ainsi financer – par l’emprunt car il y a bien longtemps que l’impôt n’y suffit plus – environ 50 000 euros par fonctionnaire. Les 1,4 millions de fonctionnaires embauchés pour des raisons électorales par les socialistes depuis 1981 coûtent ainsi à la France 70 milliards d’euros par an, soit un coût total cumulé depuis 30 ans de 2.100 milliards d’euros. Comparez ce montant à la dette actuelle de la France et vous comprendrez pourquoi nous sommes dans une situation inextricable. Car ces fonctionnaires sont embauchés à vie et on ne peut pas réduire cette dépense. Il faut donc que le privé paye les 2.100 milliards de dettes ainsi accumulées. Ce qui est plus grave encore est que nous ne sommes qu’au début du calvaire. Ces 1,4 millions de fonctionnaires devront être payés au total sur une moyenne de 60 années, soit un coût global pour la nation de 4.200 milliards d’euros. Nos enfants sont eux aussi condamnés à payer les frais fixes inutiles du système s’ils le peuvent. Ce serait étonnant ! Cette somme est entièrement financée par l’emprunt et ses intérêts sont aussi financés par l’emprunt si bien qu’ils viennent chaque année gonfler la dette. En utilisant un taux de financement long terme historiquement bas de 2%, le coût total au bout de 60 ans bondit à 8.000 milliards d’euros. Evidemment, ces calculs sont à la serpe, mais l’ajustement des paramètres ne changera rien au caractère astronomique du montant global. C’est le plus grand hold-up de tous les temps, et ceci pour gagner les 3% de voix aux élections que recherchait Mitterrand. On vole à plusieurs générations de Français qui travaillent 8.000 milliards d’euros. Qui dit mieux ! C’est plus de 4 fois la dette publique de la France. Il vaut mieux ne pas penser à ce qui arrivera si les taux d’intérêts augmentent. Evidemment, la France explosera en vol bien avant. La méthode aussi est à admirer. Il n’y a eu aucun débat et tout a été fait en douce (vive la démocratie socialiste) et la droite sait bien que tout cela est destructeur et qu’elle devra se battre contre cette démagogie une fois revenue au pouvoir.
Il y a eu quelques dégâts collatéraux mineurs à cette catastrophe organisée :
– Bérégovoy s’est suicidé lorsqu’il s’est aperçu qu’il avait été acheté avec un prêt ridicule par l’ami du président. C’était un homme honnête,
– De Grossouvre s’est suicidé lorsqu’il a compris, avec ses idées de la Vieille France, que Mitterrand l’avait entubé depuis des années en lui racontant ce qu’il voulait entendre. Il n’a pas pu le supporter,
– Un « naïf honnête » comme Jospin a été éliminé car il n’avait pas compris que l’élection se joue dans l’arène et que le peuple demande du pain (le fric) et des jeux (les peoples). C’est le spectacle qui compte, les idées ne l’intéressent pas. Et il fallait éliminer Jospin car il était un vrai socialiste et n’avait rien compris au film.
Tous (heureusement) n’ont pas la classe de Mitterrand. Ségolène, propulsée par Tonton, savait très bien qu’elle avait une grande chance côté people – avec son air « Cruche du Poitou » – car les téléspectateurs adorent les nunuches dans les feuilletons français. Mais trop nunuche, c’est vraiment trop. Même la volaille de gauche n’a pas voulu être gouvernée par une dinde !
Tout cela est tellement immense que personne ne veut le voir. Pourquoi ? Tous les analystes et journalistes connaissent cette manipulation mais l’omerta règne et la calculette reste dans son fourreau. Nous sommes entrés dans un système mafieux d’élections où on achète les voix mieux qu’en Sicile, en Calabre, à Naples ou dans les républiques bananières. Et tout ce système fonctionne avec un nombre limité de complices – travaillant par décrets – dont la plupart sont évidemment là pour faire la morale. Les journalistes de gauche ne peuvent parler sans s’exclure du système fermé des 80% qui occupent le terrain pour leur bifteck, beaucoup plus facile à gagner à gauche qu’à droite. Comme chez les manipulateurs socialistes, leurs convictions sont bien enterrées au profit de leur notoriété et de leur salaire. Les politiques, analystes et journalistes de droite n’osent pas soulever le couvercle car ils couperaient la droite du peu de fonctionnaires qui ne votent pas à gauche. Refermons donc le couvercle pour que ça ne sente pas trop mauvais. Mais un jour, quelqu’un devra dire la « vérité vraie » aux Français : en ne remplaçant pas 30 000 postes de fonctionnaires par an, il faudra pour résorber un surplus de 4 millions de postes par rapport à la moyenne européenne, 133 ans. Corriger simplement les dégâts de Mitterrand et de ses complices prendra 47 ans.
Et ce pauvre Sarkozy pense bêtement qu’il faut agir alors que le premier principe pour durer est de ne rien faire qui ne soit pas démagogique. Sarkozy rame comme un fou avec une petite cuillère (c’est tout ce qui reste après le raid pseudo socialiste sur la richesse du pays) pour diriger le Paquebot France. Mais il faudrait d’abord le caréner pour enlever les poids morts qui le coulent et remettre en route les moteurs de la motivation et de l’ambition, au lieu de la jalousie, le cancer qui a envahi la France. On regarde toujours ceux qui ont plus et non ceux qui ont moins, et même (surtout) si on est hyper protégé et hyper privilégié.
Cette jalousie s’amplifie de génération en génération, les clones fonctionnaires de gauche étant plus inconscients que leurs prédécesseurs et sans aucun sens du devoir. Il est pourtant dit « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », non à la sueur du front de ton voisin. Certains fonctionnaires ont inversé le dicton. Les Français, aujourd’hui, probablement par manipulation des leaders et paresse intellectuelle des masses, sont tout-à-fait inconscients du problème. Ils n’accepteront pas un Papandréou, un Zapatero ou un Cameron car la France n’a que deux méthodes : ne rien faire qui fâche ou faire la révolution.
Aveuglés par la logorrhée démagogique et irresponsable de la gauche qui veut faire payer les riches pour tout régler, les Français préfèrent aller dans le mur avec un système de manifestations et de contestations de type révolutionnaire, qui pourrait acheminer la France vers une crise du type Argentine en 1998. Comparaison n’est pas raison mais l’analogie est tout de même troublante. Dans les années 50, l’Argentine était plus riche que l’Italie. Le populisme péroniste a déclenché un long déclin qui a divisé la richesse du pays par 3 en 40 ans. Le gouvernement libéral des années 90 n’a pas réussi à desserrer l’étau créé par l’emballement des dépenses publiques et l’incapacité à réformer un pays très politisé. Au début des années 2000, l’Argentine vit la plus grande faillite de l’histoire, son PIB s’effondre, le chômage explose, les prix s’envolent et son taux de change est divisé par 4 en un an. Fin 2001, 40% des Argentins vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le populisme et l’absence totale de sens de l’intérêt général de ses dirigeants ont conduit un pays très riche vers le chaos. Qui peut affirmer que la France est à l’abri d’un tel scenario ?
Pour éviter cette déchéance, il y a peu de solutions. La première solution (probablement la seule réaliste) pour l’Etat consiste à réduire simultanément le nombre de fonctionnaires et les salaires des fonctionnaires, aujourd’hui largement payés par la dette. Pour absorber les quelque 20% de fonctionnaires en surnombre embauchés depuis 1981, il faudrait une réduction générale des salaires de la fonction publique de 20%. Mais qui à droite, comme à gauche, osera imposer un tel traitement à un pays totalement inconscient et nombriliste. La seconde solution consisterait à financer le déficit par les exportations, comme le font les pays émergents et les pays forts comme l’Allemagne, tout en réduisant le train de vie de l’Etat. Mais pour cela il faudrait travailler plus, pour être plus compétitifs avec les mêmes investissements, et il faudrait relancer l’industrie française. Or Martine a tué la valeur travail et la compétitivité de la France et l’industrie française doit traîner le boulet additionnel des écolos et de leur principe de précaution. Et c’est Martine qui veut recommencer l’histoire Mitterrand avec une virginité retrouvée, tout comme Mitterrand après le congrès d’Epinay. N’ayons pas d’illusions. Sarkozy, comme tout autre président, avec une marge de manœuvre de 10 à 20 milliards par an (c’est la petite cuillère) n’a aucun moyen de sortir de la crise par le haut.
Mais plus grave encore, Mitterrand et les pseudos socialistes ont lentement mais surement éloigné la France des principes qui ont fondé sa Démocratie. En premier lieu, l’endettement qu’ils ont créé a enlevé le pouvoir aux élus de la République pour le transférer aux banques centrales européenne et mondiale, aux banques privées, aux fonds souverains, aux agences de notation et bientôt au FMI. C’est une perte de souveraineté qui aurait été refusée par tout gouvernement démocratique. Les pseudos socialistes savaient bien où ils s’engageaient et ils avaient les experts pour leur expliquer. Mais ils l’ont caché aux Français, qui n’ont aucune culture économique. Il est du reste plaisant de constater que les mêmes experts qui ont organisé au côté de Mitterrand la débâcle actuelle, sont ceux qui viennent conseiller Sarkozy sur les pistes de redressement, souvent à l’opposé de ce qu’ils ont fait au préalable. Strauss Kahn le Caméléon – qui prend la couleur de celui qui le paye – est un bel exemple du cynisme total des pseudo-socialistes. Au pouvoir, il embauche des fonctionnaires et met au programme les 35 heures. Au FMI, il réduit ses propres effectifs et impose des cures de rigueur sans précédent aux pays qui le sollicitent. S’il revient dans l’arène politique française, n’ayez aucun doute qu’il saura reprendre ses oripeaux de gauche, probablement même en forçant le trait. Ses convictions suivent son intérêt comme le tournesol suit le soleil. Les pseudos socialistes ont un talent indéniable pour se recréer une virginité.
En second lieu, les pseudos socialistes ont favorisé les dérives antidémocratiques à buts électoralistes en bafouant les principes fondateurs de la République :
– N’étant pas sûr de sa majorité, car les vrais socialistes considéraient le projet suicidaire, Mitterrand a décidé la retraite à 60 ans par décret ! Les mêmes qui ont applaudi alors reprochent à Sarkozy son manque de concertation. Vive la démocratie !
– Martine Aubry, non assurée du vote des 35 heures, a imposé la mesure par décret et sans aucune discussion sur les conséquences de cet acte imbécile qu’elle avait d’abord réprouvé. Martine, un peu de pudeur !
– L’enseignement. La neutralité religieuse et politique y est une obligation légale. Ils ont fait respecter la neutralité religieuse car elle ne leur enlève pas de voix. Mais ils ont poussé les enseignants à développer leurs opinions politiques de gauche pour amener les élèves dans leur électorat et aujourd’hui ils les incitent (ou excitent ?) à manifester. De plus les collègues qui ne les suivent pas sont menacés par la frange gauchiste,
– Les syndicats. Les socialistes se sont longtemps battus férocement contre la collusion CGT/PC, alors qu’aujourd’hui ils mélangent allégrement syndicalisme et politique. Et ils ont laissé les syndicats se faire manger par la base extrémiste qui les noyaute. Les élections ouvertes mettent maintenant à la tête des centrales syndicales des meneurs qui ont abdiqué leur pouvoir par peur des activistes et ne sont plus que les marionnettes d’un théâtre d’ombres. Et un Chérèque qui avait été courageux fait maintenant dans son froc. Le seul but des instances nationales syndicales est de protéger leur fromage financier totalement opaque et incontrôlé,
– Ils ont fait appel à des milices violentes, faites de bric et de broc, qu’ils lancent sans aucun contrôle de leurs actes. Ce sont les services d’ordre plus que musclés des syndicats utilisés pour créer la peur dans les entreprises au profit d’une infime minorité, les sections syndicales corporatistes, les gauchistes type khmer rouge, les casseurs associatifs, tous appelés à la rescousse pour empêcher l’application des décisions républicaines, au mépris de la Constitution. Gaston Deferre avait sa milice corse pour calmer les esprits à coups de manches de pioche et même de revolvers à Marseille. Le SAC avait gardé les habitudes de la résistance, et on pousse les populations à l’autodéfense contre les casseurs de tous poils protégés par la gauche. Va-t-on voir refleurir les milices antagonistes comme au bon vieux temps. On a déjà commencé. Comment cela va-t-il finir ?
– Le droit de grève. Par laxisme, par suivisme ou par pure manipulation, les pseudos-socialistes ont fait dériver le droit de grève, que nul ne conteste, vers le droit de blocage, d’intimidation, d’incitation à la violence et vers le droit de casser. Le droit au travail et le droit à la mobilité sont-ils des valeurs de droite ?
– Les journalistes. Ils sont jugés sur leur audience et sont obligés de se caler à gauche car c’est là que se trouve le troupeau manipulé par la pensée unique alors que la droite a gardé un certain libre arbitre. Le salaire et la notoriété sont plus importants que les idées, et les télévisions sélectionnent les images conformes au but fixé,
– Les magistrats. Certains admettent clairement et sans pudeur qu’ils doivent juger selon leurs opinions politiques et non selon la loi. Les inspecteurs du travail : leur supposée neutralité n’est qu’une mascarade, alors qu’ils sont recrutés en masse parmi les syndicats.
Au-delà des destructions économiques et démocratiques, Mitterrand et les pseudos socialistes ont accepté (plus que promu) la dérive morale de la France de peur de perdre une seule voix. Et ce laisser faire passif a conduit sa base à privilégier les droits contre les devoirs, les assistés contre les assistants, l’égoïsme contre la générosité, la jalousie contre l’amour, le moi contre l’intérêt général, l’infantilisme contre la dynamique, les casseurs contre la police, la désorientation culturelle contre l’orientation universitaire, la banderole contre le drapeau, le vol contre l’honnêteté, le mensonge contre la vérité, la drogue contre la jeunesse, le slogan contre la réflexion, la dialectique contre l’analyse, l’endoctrinement contre le libre arbitre, les magistrats contre la police, la pastèque verte et rouge contre la vraie écologie, le petit juge contre les notables, la présence contre le travail, les congés maladie contre la sécurité sociale, la manipulation des retraites contre le privé, les 32 heures contre les 60 heures des entrepreneurs, l’injure contre la tolérance, la régression économique contre l’exportation, la dépense du capital contre l’investissement, … cherchez la suite. Elle se déroule sous nos yeux mais nous acceptons de les fermer.
Et courge sur le gâteau, les pseudos socialistes ont fait accepter, sans broncher, à l’opinion publique le fait que le parti socialiste dans ses élections internes, bourre les urnes pour faire élire des candidats adoubés par certaines fédérations. L’électeur applaudit des deux mains les tricheurs. Evidemment, après cela, demandez-leur de dévoiler aux Français les conséquences des décisions électorales qu’ils prennent. Par leur malhonnêteté, les pseudos socialistes ont détruit l’économie de la France à long terme et la démocratie pour longtemps (pour toujours ?) pour un plat de lentilles électoral. Quel que soit le Chef de l’Etat futur, son pouvoir est passé entre les mains des systèmes financiers d’un côté, et d’une minorité d’activistes de l’autre.
On peut penser que les dégâts sont faits et que tout, par nature, va rentrer dans l’ordre républicain mais la démagogie n’a qu’un horizon : l’isolation et la catastrophe. Chez nos cousins latins, en Argentine, le social populisme proche de notre pseudo socialisme s’est propagé dans les élections sur plusieurs dizaines d’années jusqu’à l’explosion finale. La foule de lemmings a suivi la migration derrière ses dirigeants pourris jusqu’à se jeter à la mer. N’oublions pas les autres exemples qui, nous l’espérons, ne s’appliqueront jamais à la France : le national socialisme, où une Allemagne pourtant cultivée a suivi un seul homme dans un cauchemar éveillé, le communisme russe qui s’est maintenu 70 ans par une idéologie populiste puis par un adversaire commun jusqu’à la chute du mur de Berlin, le maoïsme qui a été le summum de l’assassinat politique, poussé à son paroxysme par les Khmers rouges (encensés alors par Le Monde), les dictatures populistes de droite en Amérique du sud et centrale, Mugabe au Zimbabwe,…
La France, nous l’espérons, n’est pas capable de telles extrémités, bien que la Révolution Française ait donné au monde un exemple précoce de démagogie politique. Il faut néanmoins se poser la question suivante, à laquelle le droit d’inventaire refusé à Jospin pour protéger les intérêts de son parti n’a pas répondu : quel serait l’état financier de la France et son avenir économique si un démocrate et un honnête homme comme Giscard d’Estaing avait gagné les élections contre Mitterrand – qui a dû son élection à un énarque démagogue qui a trahi son camp ? Une deuxième question : les pseudos socialistes qui ont plumé une première fois la volaille électorale ont-ils l’intention de recommencer ? Après avoir détruit un pays riche, vont-ils continuer à ronger ses dépouilles ? Une autre question : les Enarques doivent-ils exclure tous ceux qui sacrifient leurs carrières pour leurs opinions politiques ? Enfin, pourquoi une moitié de la France ne veut – ou ne peut – pas voir la réalité qui saute aux yeux ? L’endoctrinement est-il si profond ?
Où est la France républicaine ? Mitterrand, tu as tué la France pour 3% d’électeurs en plus, et tes complices sont à nouveau vierges. Mais nous devons garder le secret, ce qui ne devrait pas être trop difficile. Comme le disait Marshall Macluhan : « Seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés. Les plus gros sont gardés par l’incrédulité publique ».
« La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera » Emile Zola
Document à copier et diffuser au mieux de vos possibilités même s’il peut fâcher certains amis.
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