« La Vérité, l'âpre Vérité »

Eva Joly : Jeanne d’Arc et l’Omelette Norvégienne

  • 21 juillet 2011

 

Voici la vraie histoire d’Eva Joly.

Elle est née dans une famille pauvre à Domremy et a rapidement montré une forte ambition.  Malheureusement (pour nous) elle a échoué au concours de Miss Norvège. Si elle avait réussi, elle aurait pu faire une carrière cinématographique.

Elle vient comme jeune fille au pair en France et épouse le fils de famille. Les parents ont rapidement coupé les vivres à nos deux tourtereaux.

Elle fait une licence en droit et un DEA et débute comme conseillère juridique dans un hôpital psychiatrique. En 1980, elle passe le concours de la magistrature et devient substitut du procureur de la république d’Orléans.

Elle commence alors son grenouillage au sein de clubs de fonctionnaires et de leurs syndicats. Bien que n’étant pas énarque, elle réussit à se faire nommer au CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industriel : en clair, les canards boiteux) en 1989, à l’issue d’un lobbying féroce. Qu’elle soit totalement incompétente en économie industrielle n’a ému personne dès lors que ses idées étaient en phase avec celles de l’ère Mitterrandienne.

Ses amis lui sont très utiles et les socialistes la nomment en 1990 Juge d’Instruction au Pôle Financier du Palais de Justice de Paris.

C’est là que sa vocation de Savonarole l’amène à juger et à condamner Tapie, DSK, Bidermann, Léotard, Roland Dumas, Le Floch, avec un sens tout à fait personnel et sélectif de l’éthique. En effet, on ne peut harceler un DSK ou un Dumas sans un accord tacite du Parti Socialiste qu’elle a protégé en ne recherchant jamais les vrais coupables, au plus haut sommet de l’Etat.

Le cas de Roland Dumas est exemplaire : elle ne devait pas y toucher mais elle n’a pas pu résister, à l’instar du scorpion dans l’histoire avec la grenouille. Il est vrai que Dumas l’a traitée comme une merde, tout en clamant que c’était une folle. Pourtant, il en avait vu, durant sa longue carrière, des juges d’instruction.

Le cas de Le Floch est encore plus révélateur. Homme de gauche, il avait été nommé par Mitterrand pour clairement poursuivre les activités de ses prédécesseurs comme bras économique de la politique occulte de la France en Afrique et comme fournisseur des caisses noires des partis. C’est Mitterrand lui-même (avec « Papa m’a dit ») qui pilotait cette politique africaine et les activités d’Elf au profit de la France dans cette région étaient directement sous le contrôle du Président et de son ministre de l’Economie et des Finances (Bérégovoy de 1988 à 1992 et Michel Sapin de 1992 à 1993). De plus, Elf était de temps à autre chargé de renflouer certains amis du Président.

 

Eva Joly, dans toutes ses investigations, a cherché exclusivement à mettre en cause Le Floch car c’était un PDG. Elle a refusé de s’informer auprès des ministres et de leurs cabinets pour remonter aux vrais donneurs d’ordre. Menée par sa haine, elle a poursuivi l’exécutant tout en protégeant les politiques de gauche.

 

Avec une éthique personnelle empruntée à Fouquier-Tinville, elle utilise la détention provisoire comme arme d’interrogatoire, sachant très bien que la Cour Européenne juge sévèrement cette pratique française. Elle utilise sciemment le harcèlement moral et physique, réprimé par la loi, mais elle est intouchable. Le seul regret de notre Torquemada du Nord est de n’avoir pas pu faire brûler les coupables en place de grève.

C’est à partir de ce moment qu’elle commence à se prendre pour l’incarnation de Jeanne d’Arc, avec une forte hybridation d’Iznogoud. Grace à sa gestion des affaires, elle pense avoir bouté le mal hors de France.

Elle retourne alors en Norvège où elle envisage de faire carrière mais elle n’y trouve aucun soutien politique (pas fous les Norvégiens…). Connaissant ses manies, on la case dans un vague service anti-corruption mais à la suite d’une histoire trouble avec une de ses copines, on l’exile en Islande pour s’en débarrasser.

En 2005, ses voix lui disent de revenir dans le beau pays de France où la nation reconnaissante va lui faire un triomphe. Grâce à ses amis, elle frappe d’abord (pauvre inconsciente) à la porte du PS mais elle se rend vite compte que les proches de DSK et de Dumas sont prêts à la jeter dans la Seine.

Dépitée, elle va voir Borloo et lui propose de constituer un parti écologiste du centre qui, pense-t-elle, pourrait écraser les socialistes et l’UMP. Mais Borloo a d’autres ambitions personnelles et préfère alors la route Premier Ministre puis Président en 2017.

En 2007, elle frappe à la porte de Bayrou et soutient la formation du Modem. Elle pensait qu’en écartant son mentor elle pourrait devenir Calife. Mais le Modem n’a pas de programme qui puisse satisfaire ses ambitions.

C’est alors qu’en désespoir de cause, et avec l’aide de ses anciens amis écolo-gauchistes, elle rentre à Europe-Ecologie et se fait élire députée Européenne, grâce à Dany. Et la machine de ses amis se met en route pour la propulser à la candidature à la Présidentielle.

Il faut lui reconnaître le mérite d’avoir subjugué ou écrasé la Vuvuzela et l’Allumé de 68, qui ont cependant des Egos proches du sien. Surnommée l’Omelette Norvégienne – car elle mélange tout – elle a réussi avec ses amis gauchistes à contrôler le parti écolo et à « organiser » les primaires pour se faire désigner. Ses amis de l’ombre veulent une anticapitaliste incorruptible (à voir…) pour instaurer un nouveau Comité de Salut Public de l’écologie, qui imposera sa terreur au bon peuple de France. Ils ont balayé Nicolas Hulot, ce pantin naïf et sans personnalité, qui s’est fait avoir comme un bleu par des experts en manipulation.

Car les primaires écolos ont évidemment été manipulées. Elles ont été infiltrées par des socialistes qui ont craint que Hulot ne prenne trop de voix à leur candidat au premier tour. La peste a néanmoins remplacé le choléra car maintenant les socialistes vont devoir négocier avec l’aile dure des écolos, celle précisément qui ne négocie pas.

Et notre bonne Eva a déjà commencé à donner des gages à la frange la plus radicale de son électorat en se positionnant contre le défilé du 14 juillet. On se croirait revenu au discours communiste et antimilitariste de la Guerre Froide. Elle ne comprend pas – ou ne veut pas comprendre – que lors du 14 juillet on remercie des hommes qui sont prêts à donner leur vie pour la France. Cela augure bien de la suite de la campagne.

En se radicalisant, notre Jeanne va faire 2% à la présidentielle mais ses exigences seront inversement proportionnelles à son score. Les socialistes ne doivent pas se réjouir trop vite : ils vont vite découvrir son côté Iznogoud.

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1 commentaire actuellement

  1. L’écologie est le seul parti qui n’aucune légitimité dans ce pays il faut voir leurs scores aux élections,il est soutenu et entretenu par des escrocs,l’écologie n’a pas besoin de parti on a déjà Green Peace pour défendre la nature et c’est l’affaire de chacun et non d’un parti à la botte du PS !!

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