L’élection de Hollande n’est qu’un trompe-l’œil : ce sont les trotskistes qui ont pris le pouvoir le 6 mai 2012.
Après un long sommeil, le trotskisme français s’est réveillé en 1968 et dès 1971 les trotskistes ont été sollicités par Mitterrand pour contrôler le parti socialiste contre Rocard. Grâce au siphonage de 400 militants par Cambadélis, les trotskistes ont accédé aux postes clefs de la hiérarchie socialiste et de la vie politique française.
Le but premier des trotskistes a été de créer un socle électoral durablement à gauche. Une fois au pouvoir à partir de 1981, leur plan a été simple et a consisté à acheter les voix de différentes catégories sociales :
- Les fonctionnaires, grâce à une embauche massive dans les fonctions publiques d’état et territoriale,
- Les salariés, en réduisant le temps de travail hebdomadaire à 35 heures, et en abaissant l’âge de départ en retraite à 60 ans,
- Les permanents d’associations et de syndicats, en les inondant de crédits publics,
- Les jeunes en créant des emplois-jeunes,
- Les collectivités locales, par la décentralisation de Deferre qui a permis de généraliser un clientélisme à la Marseillaise.
Le plan des trotskistes a ainsi permis de créer dans un pays sociologiquement à droite, un socle électoral de gauche de plus de 20 millions de personnes. Le stratège en chef, DSK, savait très bien qu’ils amenaient la France dans le mur. L’endettement actuel de la France correspond à peu près aux salaires des fonctionnaires embauchés depuis 1981 par les socialistes. Le coup est parti de loin mais le but ultime pour DSK a toujours été la présidentielle.
Pour faire élire un de leurs pantins, les socialo-trotskistes ont pillé la France.
La plupart des français ne se rendent pas compte qu’ils sont totalement manipulés par les relais trotskistes dans les médias, les partis, les syndicats, le corps enseignant, la magistrature.
Les trois groupuscules politiques qui revendiquent ouvertement leur origine trotskiste (LO, le NPA et le Parti des Travailleurs) ne sont que la partie émergée de l’iceberg. L’influence trotskiste va bien au-delà de ces groupuscules. Elle a commencé avec les événements de mai 68 qui ont permis aux trotskistes, avec la complaisance de certains médias, de noyauter la révolte bourgeoise des étudiants. A la manœuvre, on trouve alors Krivine et DSK, qui ont utilisé les bons vieux préceptes de leur maître : quand on ne peut espérer une majorité politique ou syndicale, il faut contrôler partis et syndicats par l’entrisme et le noyautage. Et les trotskistes ont fait main basse sur le parti socialiste. Leur devise initiale, « la révolution permanente », est devenue avec Mitterrand « à nous la bonne soupe ».
Mais les trotskistes connaissent-ils vraiment l’histoire de leur modèle ?
Un trotskiste a la mémoire sélective. Il retient de Trotski le chef de guerre, l’intellectuel de la révolution d’Octobre, l’ennemi de Staline. Il passe sous silence que Trotski a affamé et massacré les paysans, a réprimé le soulèvement des marins de Kronstadt, a préconisé la Terreur Rouge, a organisé la Tcheka et ses massacres, et a défendu le terrorisme.
Trotski jouit en France d’une aura surprenante et totalement usurpée. Les trotskistes ont réussi à introduire une distinction entre le stalinisme et le communisme. Un grand nombre d’intellectuels de gauche ont une vision trotskiste de l’histoire : Staline aurait été un tyran sanguinaire qui a dévoyé la doctrine communiste humaniste prônée par Lénine et Trotski.
Rien n’est plus éloigné de la vérité. Trotski a été tout aussi sanguinaire que Staline et s’il n’a que quelques millions de morts à son actif – contre une vingtaine de millions pour Staline – c’est uniquement parce qu’il a disposé de moins de temps.
La propagande trotskiste présente son héros à travers son ouvrage « Ma vie », dans lequel ce pauvre pacifiste relate qu’il a dû malheureusement défendre ses idéaux les armes à la main. La réalité, c’est que le bilan des années Trotski est terrible :
- Massacre de près d’un demi-million d’ouvriers et de paysans révoltés entre 1918 et 1922,
- Massacre de milliers de popes,
- Extermination de la bourgeoisie par la Terreur Rouge,
- Extermination par la faim du peuple paysan ukrainien, conduit à un cannibalisme égalé seulement durant le Grand Bond en Avant de Mao,
- Ecrasement de la révolte de Kronstadt,
- Famine de 1922 provoquant la mort de cinq millions de personnes,
- Liquidation et déportation des Cosaques du Don en 1920,
- Travail forcé érigé en principe du socialisme,
- Assassinat de centaines de milliers d’otages ou de personnes emprisonnées dans les camps.
Dans l’imagerie d’Epinal qui entoure le personnage, Trotski est souvent représenté en héros libérateur sur le marchepied de son fameux train blindé. C’est un train hérissé de canons et de mitrailleuses qui est utilisé comme moyen de pénétration, de terreur et de conquête. Le train avance en arrosant tout ce qui bouge sur son passage. Dans son train blindé, il avait deux cents hommes à son service et faisait enlever des filles sur son passage pour assouvir ses besoins sexuels. Il était toujours habillé comme un dandy et, pendant la guerre, faisait venir son tailleur de Londres. Evidemment, cet aspect du personnage est moins connu. Ce qu’on a retenu, c’est le droit moral de tout homme qui veut faire la « révolution permanente » de s’abaisser au niveau des animaux.
Trotski a transformé la classe ouvrière russe en esclaves pour constituer une armée de 5 millions d’hommes qui devaient envahir l’Europe et en particulier la France. Il voulait imposer à la France un gouvernement bolchevik d’une barbarie inégalée. Heureusement il a été arrêté par le général polonais Pilsudski à la bataille de la Vistule. La bataille de la Vistule est probablement l’une des batailles les plus spectaculaires et les plus déterminantes de tout le XXème siècle : grâce au courage des Polonais et à la trahison de Staline qui a refusé de mobiliser l’armée du Sud, elle a permis d’arrêter un fou furieux voulant imposer sa paranoïa à l’Europe entière.
Trotski n’a rien à envier à Staline : on peut l’élever au rang de boucher de l’histoire. Les trotskistes ont tué pendant les quatre premiers mois de leur règne plus de personnes que les Tsars pendant un siècle !
Malheureusement le trotskiste ne s’est pas éteint avec son père : il est en France plus vivant que jamais. Le talon d’Achille des trotskistes est leur soif de pouvoir et d’argent, qui les a amenés à s’allier aux maoïstes et aux anarchistes. Ceux qui sont connus sont ceux qui ont succombé : Jospin, Plénel, Field, Voynet, Lipietz, Cohn-Bendit, Cambadélis, Weber, Mélenchon, Claude Chirac (!), Régis Debray, Filoche, Julien Dray (l’homme aux montres à 200 000 francs), Moscovici, Goldman, Binoche, Tavernier, Arditi, et évidemment DSK.
Le cancer trotskiste a envahi la France et ses nombreuses métastases se sont développées dans toute la société :
- Les métastases politiques vont au-delà du PS et gangrènent tous les partis de gauche, ainsi que les groupuscules verts, altermondialistes et tous les soi-disant amis de la terre. Même l’entourage de Chirac, à travers sa fille et son alliance avec Lambert, n’est pas épargné,
- Les métastases judiciaires ont infiltré le Syndicat de la Magistrature, ce qui permet aux trotskistes d’influencer les décisions de justice, notamment en première instance et à travers les juges d’instruction,
- Les métastases syndicales ont gangrené la plupart des syndicats français, noyautés depuis 1968 :
- FO, où Marc Blondel, assurément, et Jean-Claude Mailly, probablement, sont d’anciens trotskistes,
- La CGT, dont les trotskistes ont été expulsés plusieurs fois par les stalinistes, mais dans laquelle ils s’accrochent,
- La CFDT, où les trotskistes tiennent en sous-main les principales manettes, et où la direction ne dirige plus rien mais profite uniquement du système,
- SUD, le fief trotskiste, créé par scission de la CFDT,
- L’UNEF-ID, le relais trotskiste chez les étudiants,
- Les métastases artistiques et cinématographiques permettent d’endoctriner les spectateurs français et de défendre les avantages exorbitants des intermittents du spectacle,
- Les métastases administratives noyautent les différents ministères et services publiques avec de petites cellules très actives,
- Les métastases associatives sont constituées de dizaines de milliers d’associations qui pompent le sang de l’Etat, des Régions, des Départements, des Mairies, bref notre sang.
Comme souvent, le pompon revient au corps enseignant. En noyautant la FSU, les trotskistes ont réussi à abolir le monopole du parti communiste sur les syndicats d’enseignants. La frange militante des enseignants trotskistes sévit en particulier chez les professeurs d’économie gauchisants qui explicitent la fameuse pensée socialiste, chez les professeurs de philo qui vomissent leur haine du capitalisme, et chez les professeurs d’histoire chargés de raconter de belles histoires à nos enfants en oubliant celle de la France,
Mais les trotskistes n’auraient pas pu obtenir une telle influence sur la vie politique et syndicale française sans un puissant levier médiatique. Ils ont ce levier : le Ku Klux Klan (KKK) médiatique. Et comme dans la secte originelle les « Grands dragons » se présentent à visage découvert : Edwy Plenel, Laurent Joffrin, Michel Gaillard, Eric Izaelwicz, Jacques Julliard pour n’en citer que quelques-uns.
Jusqu’en 2007, le plan des trotskistes étaient à peu près sur les rails. Et puis, tout à coup, Sarkozy est arrivé ! Il n’est pas de la droite gauchisante de Chirac qui a donné un coup de main à Mitterrand pour prendre le pouvoir en 1981. Ce qu’il veut faire, c’est de la chirurgie, de la chimiothérapie, des rayons ionisants, pour éradiquer les métastases trotskistes et remettre la France sur les rails du vingt et unième siècle ! Le lynchage commence dès janvier 2008 avec le billet de Laurent Joffrin sur la « Monarchie élective ».
La chasse au Sarko n’a eu aucune borne. Souvenez-vous de la prose et des titres des journaux du KKK : « Cet homme est dangereux », « Est-il si nul ? », « Menteur ! », « Voyou de la république », « Carla la Pompadour de l’Elysée », « Usurpateur », « Fils de Hongrois », « Président à talonnettes », « Se débarrasser d’un tyran », « Mon président est un connard », « Sarkonabot, casses toi, pauvre con », « Sarko dépasse Pétain », « Sarko, non merci j’ai déjà un chien ». Les jeunes socialistes comparent Sarko à Hitler et Martine Aubry le compare à Madoff, le plus grand escroc de la planète. Martine peut-elle vraiment croire que Sarko arrive seulement à la cheville de Mitterrand, en termes d’escroquerie ? Evidemment les oraisons funèbres sont aux avantages des morts.
Ces titres de revues sont plus insultants les uns que les autres. Côté audiovisuel, les commentaires radios et télévisions (essentiellement du service publique) sont totalement dirigés et sans aucune objectivité. Les officines trotskistes créent des faux, qui sont utilisés par les politiques et le KKK médiatique. On tend des pièges, on attaque l’entourage, la famille, on caricature les actions de Sarkozy, alors qu’il s’évertue à sauver l’Europe de l’effondrement. Mais il faut comprendre que l’effondrement et la misère aident bien les desseins de nos amis trotskistes.
Une chose est sure : la défaite de Sarkozy va priver le KKK médiatique de son meilleur ennemi. Pendant plus de quatre années, la « Sarkophobie », forme de haine à l’encontre de celui qui n’était pas des leurs, a maintenu en vie les hebdomadaires et quotidiens de gauche qui doivent au moins à Sarkozy de n’avoir pas encore déposé le bilan. Elle a repoussé l’âge de la retraie de vieux comiques sans talent, comme Bedos, qui font passer leurs mauvaises manières pour de l’insolence. Enfin, elle a favorisé l’émergence de soi-disant « journaux » en ligne où des procureurs déguisés en journalistes maquillent des réquisitoires en reportages, pratiquent la présomption de culpabilité et nous font la morale en fouillant dans les poubelles. Ah, comme Sarko va leur manquer à toutes ces sangsues du KKK !
Dans tout cela, que penser de Hollande ?
Il a été choisi par défaut, comme second couteau. Le plan trotskiste avait choisi depuis longtemps DSK : bien sûr ses relations aux femmes étaient connues de tous, Hollande en tête, mais Trotski était un violeur, alors pourquoi pas DSK ?
Hollande n’a jamais rien dirigé mais il a une certaine expérience de la manipulation. Il faut se souvenir que Hollande a été désigné en 1993 comme manipulateur des médias et qu’un large budget lui a été alloué alors par Mitterrand. C’est à cette époque que ses relations avec les trotskistes se sont créées et elles ne se sont pas rompues par la suite. Hollande est un idiot utile pour les trotskistes, et les trotskistes sont le tremplin de Hollande pour un destin national qu’il s’est choisi. Il a navigué en trahissant successivement tout le monde et c’est une attitude appréciée par les trotskistes.
Hollande a été élu par le courant trotskiste qui l’a adoubé et par le courtant trotskiste « extérieur » de Merluchon 1er. Ah que cette réunion de famille va être joyeuse. On va pouvoir refaire de la France le pays politique le plus arriéré de l’Europe !
Car il faudrait sonder le but final des trotskistes : la réponse c’est qu’il n’y en a pas.
Comme Hollande, les trotskistes recherchent le pouvoir (les pouvoirs) pour le pouvoir et ils n’ont aucun modèle de société à proposer. Leur seul but est de détruire le modèle existant.
Réfléchissons : comment peut-on qualifier un pays où :
- Une caste achète depuis 30 ans des électeurs en pillant le pays et en l’endettant,
- Les médias sont manipulés par une secte au service de la caste dominante,
- L’enseignement et la justice sont infiltrés par la caste,
- La caste a réussi à conquérir tous les pouvoirs politiques : municipalités, départements, régions, état, sénat, assemblée (pas encore mais bientôt) ?
Afin que notre démocratie demeure, nous devons résister et agir (et non pas nous contenter de nous indigner). Heureusement, nous serons bientôt aidés par Sarkozy car d’ici la fin de cette année il aura plus de 60% d’opinions favorables.
DANTON