Il y a beaucoup de désinformation et de contre-vérités concernant l’eau.
La première idée reçue, propagée par les medias, c’est qu’on « consomme » de l’eau comme on « consomme » de l’essence. Et on entend régulièrement à la télévision les déclarations vertueuses d’un bon écolo qui a décidé de consommer moins d’eau (avec des toilettes sèches à la Bové par exemple). Mais l’eau n’est pas consommable : c’est un véhicule et un additif qui ne disparaît jamais. Un litre d’eau, qu’il soit « consommé » ou non, existera toujours. Il ira d’une façon ou d’une autre et plus ou moins rapidement dans une rivière, puis vers la mer où il s’évaporera et reviendra sous forme de nuage.
La deuxième illusion c’est de croire que la seule eau que nous « consommons » est celle que nous tirons de notre robinet ou qui est utilisée par nos différents appareils domestiques. Dans les pays développés cette consommation est de 400 à 2000 litres d’eau par jour. Mais l’essentiel de l’eau utilisé par jour et par habitant n’est pas visible de chez soi. Il existe ce que l’on appelle une consommation « virtuelle » d’eau qui est bien plus importante que celle issue de notre robinet. Le tableau suivant (National Geographic) illustre la consommation totale d’eau associée à un repas :
- 2 verres d’eau : 0,5 l
- 100 gr de pain : 100 l
- 100 gr de viande de bœuf :1550 l
- 100 gr de haricots : 54 l
- 1 verre de vin : 120 l
- 50 gr de fromage : 245 l
- 1 banane : 120 l
- 1 café : 140 l
- Soit au total : 2329,5 l
Ce repas aura « consommé » 2349,5 litres d’eau dont 2349 sont des litres « virtuels ». En une journée la consommation d’eau virtuelle associée aux repas est ainsi supérieure à 5 000 litres. Le même raisonnement peut être reproduit pour l’eau virtuelle des produits industriels. Le tableau suivant illustre la consommation moyenne d’eau pour produire différents biens :
- Voiture : 400 000 l (soit environ 200 litres d’eau par jour d’utilisation),
- Maison : de 1 à 10 millions de litres,
- Blue jean : 11 000 l,
- Drap en coton : 10 600 l
- Tee-shirt : 2 900 l
- Litre de pétrole :entre 4 et 8 litres d’eau.
Et la chaine ne s’arrête pas là. Pour fabriquer une voiture il faut extraire du minerai de fer, du charbon, produire de l’acier, produire des matières plastiques, activités qui toutes consomment beaucoup d’eau.
Tout ceci permet de mesurer l’absurdité des propos de nombres d’écologistes qui cherchent à culpabiliser ceux qui prennent des bains au lieu de douches ou qui encouragent les français à installer des chasses d’eau économes. Ceci est très bien mais l’impact global est négligeable et par ailleurs l’eau soit disant économisée restera dans une rivière, ira vers la mer et reviendra sous forme de nuage, exactement comme l’eau « consommée ».
Le vrai problème de l’eau est celui de son traitement mais cela les écolos n’en parlent pas car ils préfèrent que le monde consacre ses ressources à faire baisser le taux de CO2 – le gaz de la vie – plutôt qu’à traiter l’eau.
CLUB DANTON
Votre commentaire vaut pour toute consommation hydrique, le brossage des dents les toilettes la vaisselle etc. Mais les eaux grises (usées) retournent au traitement par les égouts. Tout comme les pluviale qui ne sont pas stockés; c’est aussi cela la grande gabegie. La lessive la vaisselle les WC l’arrosage etc tout cela peut être lavé à l’eau de pluviales.
Regardez ce qui va à l’égout lorsqu’il pleut des cordes !!!
Si par exemple en se lavant les dents 3 fois par jour et que chacun consomme à chaque lavage 2l eau- soit 18 litres d’eau jour.
admettons que 50 millions de français se lavent les dents seulement cela fera 328000 m3. très peu direz vous mais ajoutez tous les autres consommations que nous contrôlons mal nous arrivons à des chiffres astronomiques.
Hors pour que cette eau arrive au robinet il faut la traiter et quand elle a servie il faut encore la retraiter.
disons que nous avons de l’eau alors consommons!
mais il faudra encore construire des usines de traitement. alors où est l’avantage? encore plus d’usines, plus de pollution et l’eau finira par être encore plus coûteuse. et le gâchis continuera comme avant.
@Sysyphe :
5 metres cube minute = 0.083 metres cube seconde . Soient donc 83 litres par seconde . C’est à peine 0.01 % du début de la rivière que l’on prélève .
Pour donner un autre ordre de grandeur , une centrale va donc prélever 7200 metres cube jour . Extrapolons largement en comptant une centaine de réacteurs , on arrive à 262 800 000 de metres cubes par an (262 millions) pour tout le parc nucléaire . Comparons maintenant à la consommation annuelle francaise des chasses d’eau . Un français consomme a peu pres 6 metres cube par an (source wikipedia) estimation basse . La consommation de la france est donc si on considère soixante millions de francais de 360 000 000 de metres cubes (360 millions ) .
Le parc nucléaire consomme donc moins d’eau impropre à la consommation que nous lorsque nous urinons et chions dans l’eau potable .
Pardonnez moi mais je ne vois pas le scandale .
Vous parlez de degrés . Il s’agit de dégrés Kelvin (0 degré kelvin =-273 degrés celcius ) . Vous 286 et 306 degrés sont des Kelvin .Celà équivaut respectivement à 13 et 33 degrés celcius …
Si vous relisez mon post , vous constaterez que je ne nie pas les problèmes qui peuvent se poser sur l’eau . Le réchauffement de le rivière peut exister en période de sécheresse comme je l’ai dit . De la même manière , si la rivière est trop basse , les rejets d’eau boriquée ne sont plus neutres …Mais leur portée reste marginale , je confirme .
Pour le reste , je ne suis pas un nucléocrate , et je suis personnellement pour le démantelement du Blayais et de Fessenheim puisqu’elles sont dangeureuses .
Il faut investir sur d’autres technologies c’est évident mais là on ne parle que du point de vue de l’eau
Merci Cher Arabal,
Je connais “un peu” Dominique Bourg, c’est un universitaire respecté et respectable. Seul bémol son implication dans le cirque “Hulot”. Vous êtes fatigué dites vous, dans ce cas bon repos à vous.
Bourg comme la plupart des universitaires ne touchent à l’applicatif qu’au niveau des modèles et des prototypes.
Pour notre part, c’est l’applicatif et la mutation des secteurs entiers de l’activité qui nous occupe.
1 – Le ré ensauvagement de l’environnement est une bénédiction et la meilleure des solutions, tant au plan économique qu’environnemental. Les protéines de viande sauvage ne coutent rien à produire.
2 – Le CO2 n’est PAS UN PROBLÈME il faut savoir qu’en faire: RESPECTER LES ARBRES GEANTS laisser la foret évoluer; jouer son rôle de réserve hydrique et de captateur de CO2
3 – Idem pour les océans. Jacques Rougerie Michel de Monchy (pdt d’Erasmus archi) et le groupe OMD sont nos partenaires partenaires;
Vous pouvez lire le très discret philosophe ingénieur écologue Antoine Nochy qui œuvre avec le prof Dechamps (université de Lyon) Nochy est aussi LE spécialiste du sauvage et des prédateurs régulateurs loup tigre; formé à Yellowstone par Carter Neimeyer
Pour les carburants NON FOSSILE c’est Oxford Catalyst devenu VELOCYS USA la référence
Pour le CO2 c’est ORNL (Oakridge National Lab ” le cnrs californien”) qui à développé la filière et la techno de production de fibre de carbone “très peu chere”
Ce qui veut dire que la fibre de carbone “high tech” va remplacer les métaux en transformant le C02 en matériaux de structures. Les architectes vont concevoir des structures de toutes natures légères et 7 fois plus résistantes que l’équivalent en métaux. C’est déjà ce qui se passe dans l’aéronautique, les autos de course les vélos les moto les trains les PL etc etc
Tout cela est progrès dépollution et surtout pas décroissance. Voilà Arabal Môa aussi je dois prendre du repos. Alors le nucléaire; par quel nous avons abordé cet échange est OBSOLÈTE et mortifère. Tepco avait acheté à Startech USA une unité de PCG (25 tonnes jours) pour traiter les déchets peu contaminés…C’était un an avant Fukishiyama.. Depuis Mitsubishi et Westinghouse ont scellé des accords. C’est la sortie du nucléaire civil qui est amorcée. Bonsoir Arabal dormez bien.
Ce soir je suis fatigué je me contenterai donc d’un copier-coller que j’apprécie particulièrement:
« Nous parlons de développement durable depuis plus d’une vingtaine d’années. C’était une tentative pour dissocier la croissance du PIB de la consommation d’énergies et de ressources naturelles.
Nous savons maintenant que c’est impossible.
Deuxième diagnostic sévère sur le développement durable : ce devait être une démarche de prévention, d’anticipation à l’échelle des problèmes globaux, tant en matière d’environnement que de répartition de la richesse.
Or force est de constater que le développement durable est à cet égard un échec, même s’il a inspiré maintes actions intéressantes à une échelle locale, et également pour les entreprises. (…)
Repensons à ce que disaient les grands textes fondateurs de la réflexion écologique des années 1970, ceux d’Illich, des époux Meadows, les auteurs du rapport au Club de Rome, de Georgescu-Roegen, Goldsmith ou Gorz.
Tous n’envisageaient d’autre possibilité qu’une décroissance des économies.
Or nous sommes désormais contraints de considérer à nouveau cette perspective.
Tel est par exemple la position défendue en mars 2009 par la commission britannique du développement durable. Le rêve d’un découplage entre la croissance des économies et la consommation de ressources a fait long feu. Il convient donc de refermer la parenthèse du développement durable.
Cessons de croire que nous pouvons harmoniser une économie purement financière, dont les instruments visent à rendre impossible toute considération de long terme, et la préservation de la biosphère. Finissons-en avec la rhétorique des trois piliers et d’un équilibre aussi trompeur que mensonger entre les dimensions économique, sociale et écologique. »
Dominique Bourg, revue Études, juillet 2010.
”’
Vous êtes en contradiction avec les ingénieurs de Westinghouse qui nous ont confirmé ces chiffres. Tout comme les indications de l’ex ministre Corine Lepage
Le retour à la rivière ne tient pas compte des volumes vaporisés. L’élévation de température induit, en période de canicule, une évaporation de l’eau “de rivière” plus importante. Vous dites que les rejets de Bore tritium sont anodins PROUVEZ LE ! Les algues prolifèrent et elles sont chargées des polluants que vous qualifiez “d’anodins”
Peut être travaillez vous “à Chinon” et craignez pour votre emploi ? Il n’empêche que c’est bien 5 m2 minute par tour de refroidissement par le nombre d’unité en activités; et “ça” c’est pas anodin. Surtout que si l’on considère la fonction du “réacteur” qui ne fait que bouillir de l’eau pour produire de la vapeur pour entrainer les turbines !
De la flotte à 286 ° d’un côté qui rressort à 306 ° de l’autre. Et vous trouvez que c’est une techno “intelligente” au regard des risques que de “faire bouillir de la flotte” avec “le nucléaire” ? Général Electric à conçu des cetrale solaire qui font le même chose sans risque de contamination. Quant au parraiin mondial du nucléaire civil: WESTINGHOUSE, lui il se démarque clairement du nucléaire pour développer le PCG (Plasma Converter Gazeificateur) qui présent l’avantage de consommer TOUS les déchets, ménagers industriels, toxiques, etc tout en produisant 816 KW par tonne traitée (équivalent de 1,5 à 2 barils de raffiné fuel jet fuel essence etc ) Cette technologie ne rejette que de la vapeur d’eau soit la teneur hydrique des matières traitées.
réf: Westinghouse Mitsui Mitsubishi Enerkeim Startech etc à savoir quelques douzaines de stés de par le monde; dont AUCUNE EN FRANCE en raison du lobby électro nucléaire agissant. Seule Corine Lepage s’y était attaqué voir ses deux ouvrages (la Vérité sur le nucléaire et Madame le Ministre sur le nucléaire on ne peut rien faire)
Je vous confirme que tant les US les Chinois les Japonais et “d’autres” sont engagés dans cette reconversion. SAUF LA FRANCE . Royal à été mise au pas en raison de la quasi faillite de la filière EDF augmentant ses tarifs pour perfuser Aréva en quasi faillite
C’est dans la sortie du nucléaire que réside les ressources du désendettement et de la restauration des équilibres économiques.
@Sysyphe
5 tonnes minutes , ca ne fait jamais que 5 metres cube / minute ( à comparer comparer au débit de la Loire de 850 metres cubes /seconde pour la centrale de Chinon ). Ce n’est de l’eau potable mais de l’eau de rivière
Une petite partie de cette eau se perd en vapeur mais très peu et le reste repart dans la rivière . C’est à ça que servent les cheminées des centrales : a condenser l’eau qui s’est vaporisée en refroidissant le réacteur .
Mais nom de dieu , renseignez vous au lieu de dire des conneries.
Il y a en revanche deux problèmes hydriques pour les centrales :
1 : En période de sécheresse , le débit de la rivière est peu élevé et l’eau relachée par la centrale étant chaude , elle peut augmenter la température du cours d’eau de quelques diziemes de degrés avec une influence potentiellement néfaste sur l’écosystème.
2 : Il y a des rejets résiduels de Bore et de tritium lors des purges du circuit d’appoint du primaire . Là encore , en cas de sécheresse , le rejet n’est plus neutre .Mais c’est marginal quoi.
ah le paradis originel ça avait du bon….
Le VRAI scandale c’est le prélèvement hydrique opéré par le nucléaire; soit: 5 TONNES MINUTE (x60x24x30x365) pour le refroidissement de chaque réacteur !!! SANS PAYER et en déséquilibrant tout l’éco-système des fleuves et rivières.
Réf: “LA VERITE SUR LE NUCLEAIRE” par Corinne Lepage ancien ministre de l’environnement.
Quant au “co2” dont on nous rebat les oreilles allez voir comment ORNL (Californie) transforme les molécules de carbone en FIBRE DE CARBONE PAS CHER pour replacer les métaux dans toutes les appllications.
Le reboisement et la biomasse sont aussi LA SOLUTION pour reconstituer les zones “humides” les réserves d’eau et capter le co2…Et tout ça ne coute RIEN; c’est juste du bon sens
“”anonyme vas voir comment ton blé pousse dans les champs avec des arroseurs gigantesques qui vident les nappes.il faut sortir un peu de paris de temps en temps””
De fait , je viens d’une zone agricole et la plupart des temps les agriculteurs creusent des lacs ou disposent de retenues d’eau pour leur servir de station de pompage et réduire leurs coûts .Ceci étant dit les forages existent on est d’accord mais il n’en reste pas moins que cet article est une vaste connerie parce qu’il ne tient pas compte de la différence eau potable / eau non potable .
@ anonyme
En même temps explique moi comment faire manger la population qui se multiplie comme des lapins…Comment en dehors d’une parabole biblique nourrir toutes ces bonnes âmes sans faire de l’industriel et arroser en pompant les nappes d’eau ??????????????
anonyme vas voir comment ton blé pousse dans les champs avec des arroseurs gigantesques qui vident les nappes.il faut sortir un peu de paris de temps en temps
Deuxième article que je lis encore plus con que le premier !
D’ou etes vous aller cherche que 100grammes de pain consomment 100 litres d’eau ? Non mais n’importe quoi !
Quand à l’eau du café , il s’agit aussi d’eau de pluie .
cet article compare des choux et des carottes , de l’eau potable avec de l’eau non potable .
Ce qui doit être considéré c’est l’eau potable filtrée par les différentes strates géologiques qui met bien plus de temps a devenir potable qu’ à sortir du robinet .
Faites des maths un peu , ca vous sera utile !
Faire de la pub pour une telle connerie… Ton PC consomme combien d eau… Ah oui la société pro du recyclage de l eau sirtcen bourse bientôt… Hé les mecs le cac 40 c est useless
Un blog? Pour dire autant de conneries!!!!!
Moi j’ai un estomac de fer donc pas d’eau sinon ça rouille,l’eau très mauvais.
Tant pis on boira du VIN ,il faut sauver le vignoble Français ..alors..au boulot !!!!
Et oui ! l’eau c’est essentiel et si on n’en a pas et ben on peut plus boire !
Hé oui, le CO2 c’est bien le gaz de la vie. Par ailleurs, j’ai eu loisir d’expliquer les raisons pour lesquelles il est parfaitement dérisoire de prétendre l’existence d’un effet de serre du CO2 autrement que dans une mesure epsilonesque.
Effectivement vu comme cela !