La secte écologiqe, dans la droite ligne du GIEC, refuse toute confrontation directe avec les vrais scientifiques, sachant bien que dès qu’il s’agit de science sérieuse, la quasi-totalité de ses lubies s’effondre. Il en est ainsi bien sûr du réchauffement climatique, mais également des OGM, des nano technologies ou encore des ondes électromagnétiques pour ne citer que quelques exemples.
Voguant sur ces Vérités Absolues, de nature quasi-divine, nos dirigeants actuels, Fafa et Flambi en tête, essaient de tirer le maximum de marrons de ce feu ardent. Peu importe que Fafa ait toujours méprisé l’écologie ou que Moi Président n’ait pas dit un seul mot du soi-disant réchauffement climatique dans sa campagne de 2012. Les convertis de fraîche date sont toujours les plus zélés !
La plupart des participants à la COP21 savent très bien qu’ils sont les acteurs d’une vaste mascarade mais ils sont grassement payés, viennent passer des vacances à Paris aux frais de l’ONU, séjournent dans des hôtels cinq étoiles et, surtout, ils peuvent flatter leurs égos en passant sur toutes les télés du monde. Alors pourquoi se priver ? Et ceux qui font la fine bouche sont éjectés. Alors il vaut mieux jouer la comédie si on veut être invité à la partouze suivante…
La plupart des « vrais » scientifiques qui ont contribué initialement aux travaux du GIEC ont quitté le navire depuis longtemps, offusqués que leurs travaux soient totalement déformés par les membres officiels du GIEC qui sont de purs politiques et vivent sur le dos de la bête. Car la bête a des moyens considérables : subsides gouvernementaux, fonds de l’ONU, soutien de quasiment toutes les ONG écolos, soutien de grandes entreprises qui y voient le moyen de se peindre en vert à peu de frais, …
La bonne nouvelle c’est que la quasi-totalité des français – comme des Américains, des Russes ou des Chinois – placent le réchauffement climatique très loin dans l’ordre de leurs préoccupations, loin derrière le chômage ou la sécurité mais également derrière la lutte contre la faim dans le monde par exemple.
L’autre nouvelle rassurante est que, même dans la secte écolo, il y a des dissidents qui ont quitté le navire.
Parlons par exemple de Mark Linas, l’un des créateurs du mouvement Européen anti OGM dans les années 1990. Avec ses amis, il a réussi à faire interdire les OGM dans certains pays d’Europe mais également en Afrique et en Asie avec des conséquences catastrophiques pour les pays concernés. Il s’est depuis lors repenti :
« J’aimerais qu’on sache ici et maintenant que je m’excuse d’avoir passé tant d’années à déchiqueter les semences OGM au cours des années 90, et d’avoir ainsi concouru à diaboliser une option technologique de première importance, notamment pour les pays pauvres, et potentiellement très utile à l’environnement.
Bien sûr, vous devez vous demander ce qui m’est arrivé entre 1995 et aujourd’hui pour que non seulement je change d’avis mais pour que je veuille le reconnaître et le faire savoir publiquement. La réponse est relativement simple : j’ai découvert la science et par la même je suis devenu un meilleur écologiste ».
Mark Linas n’est pas le seul exemple de repentis : il y en bien d’autres. En particulier de nombreux écologistes sont devenus favorables à l’énergie nucléaire :
- L’AEPN – Association des Ecologistes Pour le Nucléaire –, qui rassemble environ 10 000 scientifiques et fédère quelques grands noms de la galaxie écolo,
- Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace en 1971 à Vancouver,
- Hugh Montefiori, créateur des Amis de la Terre,
- James Lovelock, auteur de la théorie de Gaïa,
- Steward Brand, fondateur du Whole Earth Catalog.
On pourrait aussi citer des figures emblématiques comme Jean-Louis Etienne ou le Prince de Monaco. Même Nicolas Hulot a été à l’origine un défenseur du nucléaire. Pourquoi a-t-il récemment changé d’avis ? Il est vrai que Hulot semble plus se préoccuper des starlettes que des scientifiques…
Le film Pandora Promise de Robert Stone fait l’éloge du nucléaire. Il a été produit en 2013 mais a été interdit de salles et refusé par les chaines de télévision. On peut heureusement le télécharger sur le net. Par ailleurs, un livre récent et très bien documenté a eu un grand succès : l’Energie durable, pas que du vent !
Le nucléaire est en pleine évolution dans de nombreux pays, la France prenant hélas de plus en plus de retard. Le poids des normes et des contraintes non justifiées est en train de couler la filière française. Il est désolant de constater que les chinois vont réussir à construire notre EPR deux fois plus vite que nous et à un coût divisé par presque 3 ! Quand il s’agira de l’exporter, qui croyez-vous remportera les marchés ?
Et puis d’autres pays se sont lancés dans la filière Thorium, USA et Chine en tête. Cette filière permet de concevoir des réacteurs plus simples et beaucoup moins chers. La France a toujours ignoré cette technologie, car elle n’a pas de retombées militaires. Mais la France a le deuxième budget nucléaire au monde et pourrait très bien investir dans la filière Thorium tout en continuant à supporter la filière Uranium. Le CEA a un budget de 5 milliards d’euro, ce qui est considérable. Mais le CEA est maintenant peuplé de réchauffistes qui défendent les énergies intermittentes !
Enfin, sur le long terme, il est très probable que la fusion nucléaire donnera au monde une énergie infinie, puisque sa source, l’hydrogène, est inépuisable.
La France a la chance de construire sur son territoire le premier prototype de fusion d’envergure, ITER, mais qui en parle ? Pourquoi les politiques se soucient-ils de ce qui pourrait arriver au climat de la Terre dans 100 ans mais ne parlent jamais de la possibilité d’avoir à cet horizon une source d’énergie infinie et non polluante ?
La réponse est simple : il est beaucoup plus facile et valorisant de faire peur avec des arguments absurdes sans aucuns fondements scientifiques que de rassurer avec des concepts plongeant aux racines de la science moderne que nos politiques, sans aucune culture scientifique, ne comprennent en rien.
CLUB DANTON
Réchauffement climatique ? plutôt réchauffement scientiste
en 1985 j’ai vu dans un labo mixte CEA/CNRS dans lequel j’occupais un poste important les premiers informaticiens climatologues, à l’époque Monsieur Jouzel pressenti pour succéder au départ en retraite du Directeur CEA n’avait pas donné suite (sans doute il visait plus haut !)
vos informations sont exactes et on dira jamais assez la pollution médiatique qui nous empoisonne
ps : 40 ans de carrière au CEA
Bonjour,
Avant tout bonne année 2016.
A Perks Laurence : Au-delà de la question de bien ou pas bien, c’est avant tout la/les question(s) tabou que posent certains aux « pseudo-écolos » qui préfèrent magouiller dans leur coin que de participer vraiment à l’écologie en tant que politique : Vous proposez de fermer les centrales, pourquoi pas après tout… mais :
Par quoi remplacez-vous ces centrales dans la production d’énergie ? Réponse avancée : par du renouvelable, notamment éolien. Contre-argument qu’on peut avancer : l’éolien a bien d’électricité pour lancer les pales (trop lourdes pour se lancer seules) et les réguler s’il y a trop de vent. De plus, une étude a montré qu’il fallait 1.45 fois la superficie de la France en éoliennes pour remplacer la totalité du parc nucléaire (je n’ai plus la source en tête).
Ou reclassez-vous les personnes travaillant dans les centrales ? Réponse avancée : inexistante, silence radio
Alors plutôt que de vouloir tuer notre énergie, autant la faire évoluer.
Pour avancer un peu sur le fonctionnement d’une centrale, et, j’espère, vous aider un peu plus à comprendre : Le but d’une centrale nucléaire est de créer de l’électricité à partir de produits radioactifs. L’atome radioactif est par nature trop lourd, donc instable. Afin de le stabiliser, on lui envoie des particules, qui ont pour effet de le diviser (=fission de l’atome) en deux atomes plus léger, ainsi que des particules. Ces particules vont ensuite taper un autre atome chacune et on recommence. Mais plus que l’émission d’une particule par l’atome ayant subi la fission, il dégage surtout une quantité phénoménale d’énergie. Cette énergie va être utilisée pour chauffer de l’eau circulant dans un circuit secondaire et la faire passer sous la forme de vapeur d’eau et de gaz. Cette eau gazeuse et vapeur va alimenter une turbine qui va produire l’électricité. Voilà, en gros, le fonctionnement général d’une centrale (sans entrer dans les détails). Le problème est qu’à l’heure actuelle, on ne sait pas quoi faire des atomes créés par fission, qui sont considérés comme des déchets et actuellement stockés sous forme « vitrifiée », c’est-à-dire coulés dans un verre bloquant les rayonnements radioactifs.
A minar et sergai : Sur le papier, la fusion thermonucléaire est effectivement sans déchet, mais en réalité, il y aura toujours un déchet de cette fusion : l’hélium produit, sans compter les contraintes extrêmes de cette technologie. Il faut générer un plasma (c’est-à-dire chauffer la matière à plusieurs centaines de milliers de degré), si bien que la matière est totalement déstructurée. Le plasma étant à des températures extrêmes, il ne faut pas qu’il soit en contact avec l’enceinte, qui fondrait instantanément sous l’effet de la température (ce point est partiellement résolu par les scientifiques). Tout ça, pour, au final, pouvoir combiner deux atomes d’hydrogène en un atome d’hélium (et récupérer l’énergie créée).
De passionnants défis pour les scientifiques en perspective. Je ne dénigre pas cette future technologique, qui pour moi est l’avenir mondial de l’énergie, mais il faut nuancer un peu : que faire de l’hélium produit ? Comment réussir à alimenter cette centrale en énergie ? (la demande serait colossale : chauffer, sécuriser et stabiliser le plasma), surtout quand la pratique française d’aujourd’hui est de s’orienter vers du pseudo-alternatif qui ne produirait qu’un faible pourcentage de l’énergie nécessaire.
Il y a cinquante ans, les écologistes annonçaient déjà qu’en l’an 2000, la montée des eaux due au réchauffement climatique atteindrai la grande place de Montpellier. Alors ne vous faites pas de souci pour 2100.
Parlant de l’énergie nucléaire d’avenir, ne produisant pas de déchets, je suppose que vous vouliez dire Fusion et non Fission comme vous l’avez écrit car c’est bien la fission qui produit les PF.
le 10.01.2017
J’ai vu naitre le GIEC et j’ai même collaboré avec eux!
28 années sont passées et je me pose toujours la même question à quoi sert le GIEC .
Une autre chose importante: sur la planète Terre il n’existe pas d’ écologistes honnêtes .
Bonne année 2016.
IPAZIA
si vous parléez du réchaufement de la terre et des energies fossiles il est pourtant evident que le nucléaire
a un bel avenir devant lui ,d autant que les gens raisonnent sur ce que l on croit savoir aujourdhui mais que l on ignore les futurs développement tels que l energie nucleaire sans déchet
Je partage mais je n’ai pas d’opinion sur ce qui est dit en bien “pour le nucléaire “vu que je n’ai pas les connaissances dans ce domaine m’autorisant à critiquer.
Depuis très longtemps et jusqu’à ce jour,j’ai fait partie des individus lambdas opposés au nucléaire mais maintenant je ne sais si le nucléaire est bon ou mauvais pour le futur comme le laisse éventuellement croire cet article.
Je répète, je ne possède aucune connaissance ni compétence me permettant d’être pour ou contre maintenant.
Je me contenterai donc de continuer à m’informer!
Votre article est très intéressant et rétabli certaines vérités à l’encontre d’un discours national éhonté qui fait dans le populisme à défaut d’exposer la réalité.
Merci / Eric