Nous avons retrouvé par hasard une déclaration ancienne de la CGT concernant les Inspecteurs du Travail : « le rapprochement avec le syndicalisme sera recherché à long terme dans deux directions : la syndicalisation des inspecteurs du travail et leur liaison avec les institutions représentatives du personnel. Le délégué du personnel devra devenir l’auxiliaire de l’inspecteur du travail, tenant lieu d’inspecteur adjoint. La CGT fonde toujours de grands espoirs sur l’origine sociale de ces nouveaux fonctionnaires ».
Evidemment cet engagement syndical, voire politique, est parfaitement en phase avec le serment que doit prêter tout inspecteur du travail : « je m’engage à exercer mes fonctions avec impartialité, intégrité, neutralité et probité ». Et ne parlons pas du code de déontologie auquel est soumis l’inspecteur du travail et selon lequel il s’engage à « exercer sa fonction de manière impartiale et sans manifestation de convictions personnelles de quelque nature soient-elles… politique ou syndicale ».
Le ver CGT ou Sud est dans le fruit de l’inspection du travail depuis bien longtemps. Le pire est qu’un nouveau texte, sous prétexte d’éviter toute collusion avec les entreprises (sic !!!), donne à l’inspecteur du travail une autonomie encore accrue et une indépendance totale. Un inspecteur du travail peut faire ce qu’il veut sans aucun contrôle ! Et bien sûr pour beaucoup d’inspecteurs gauchisant le but est de faire tomber les patrons, alors qu’ils sont censés dans leur mission aider les chefs d’entreprises !
Les entreprises n’ont qu’une possibilité pour se défendre : attaquer l’inspecteur du travail au pénal pour non-respect de son code de déontologie, collusion avec les syndicats et dans les cas extrêmes harcèlement des chefs d’entreprise. Les entreprises n’aiment pas – ou n’osent pas – défier ainsi l’administration et les syndicats mais il faut bien faire respecter la loi et ne pas laisser à certains la liberté de la violer en permanence.