Revenons sur le cas Benala. Il y a une chose qui finit par frapper tous ceux qui suivent ses pérégrinations mais que les journalistes et autres commentateurs refusent de voir : Benala est un surdoué. Et bien sûr il se sent supérieur à toutes ces vielles peaux qui bavent de jalousie devant son parcours et devant tous les faits d’armes à son actif malgré son jeune âge.
Comme tous les surdoués Benala a tendance à considérer la plupart de ses censeurs comme des mous sans tripes et sans ambition – ce qui dans beaucoup de cas est probablement vrai…
Se sentant au-dessus de la mêlée il a tendance à s’affranchir des règles de la vie en société et à s’exonérer de toute limite.
A entendre la curée médiatique de tous ces vieux qui bavent sur le jeunisme et son inexpérience, on se rend compte que la France a oublié le temps où les généraux victorieux de Bonaparte avaient 22 ans. On se dit aussi que les surdoués de la Silicon Valley auraient eu plus de mal en France…
Au-delà du cas Benala, cette jalousie des médiocres vis-à-vis des plus doués dont il faut casser les ailes pour les ramener dans la fange commune, se ressent dans l’éducation nationale. Les surdoués ne sont pas pris en charge, ils s’ennuient vite et ils se retrouvent au fond de la classe ou près des radiateurs où le temps leur parait bien long… C’est un immense gâchis pour notre pays.
Au contraire de ce qui est fait, l’accompagnement des surdoués et leur formation avec des solutions adaptées devrait être un objectif de l’éducation nationale et une manière de créer l’avenir en utilisant au mieux le potentiel des surdoués. Mais, à de rares exceptions près, on est très loin de cette logique.
Car la France est le pays de l’autruche…
benala et les surdoués!!!!il y a une petite erreur