Un sondage récent a révélé que 30% des français se disent anticapitalistes, contre seulement 3% des chinois… car les chinois savent bien d’où ils viennent et ils comprennent que c’est le capitalisme – même dirigiste – qui les a sortis de la misère.
Les anticapitalistes français viennent d’horizons très variés et leurs doctrines sont disparates. Certains veulent plus d’état pour redistribuer les richesses, niveler par le bas et contrôler l’économie ; d’autres demandent un pouvoir autoritaire mais moins envahissant avec plus de liberté individuelle ; d’autres militent pour la lutte des classes et la dictature du prolétariat…
Beaucoup se regroupent dans des groupuscules plus ou moins structurés : marxistes, trotskystes, anarchistes, communistes traditionnels, libertaires, maoïstes, syndicats révolutionnaires, écologistes radicaux, groupes végans, … D’autres sont anticapitalistes à titre personnel souvent au sein de familles entières extrémistes. Une partie de l’extrême droite populiste est également fondamentalement anticapitaliste. Il y a aussi une myriade d’associations anticapitalistes telles Attac, les Economistes Atterrés, la plupart des ONG et à vrai dire la grande majorité des associations de tous poils qui d’une manière ou d’une autre militent pour la décroissance. Et puis il y a tous ceux qui suivent sans comprendre et qu’on appelle les « idiots utiles ».
Pour militer et se regrouper les anticapitalistes ont une solution simple : dire NON à tout et utiliser le même slogan « TOUS ENSEMBLE ». Mais en général dans les assemblées de contestataires il n’y a aucune convergence. La tradition veut que chacun ne puisse s’exprimer que deux minutes pour éviter la cacophonie et les discussions agressives.
Les anticapitalistes recrutent fortement dans les rangs de l’éducation nationale où au moins 50% des professeurs et des instituteurs sont des anticapitalistes primaires, par pure idéologie. Et ne nous étonnons pas du résultat quand nos enfants passent entre leurs mains. Les cours d’économie se résument à des discussions sur la lutte des classes, l’exploitation des travailleurs par les patrons voyous ou le rôle bénéfique des syndicats révolutionnaires.
Ces anticapitalistes – parfois issus de la bourgeoisie – ne se rendent pas compte que le système français est déjà massivement redistributif. Le SMIC en France représente bien plus que sa valeur faciale. Si on inclut tout ce qui est gratuit ou fortement subventionné grâce aux impôts payés par les plus riches, les avantages pour un smicard représentent 3 à 4 fois la valeur du SMIC : éducation gratuite, santé gratuite, retraites payées par l’état, allocations familiales pour aider les familles, transports publics fortement subventionnés, sport quasiment gratuit pour les enfants, très faible TVA sur les produits de première nécessité, aide au logement, …
Et certains pensent encore que nous ne sommes pas allés assez loin et que le Tout Etat gérerait mieux l’économie française que le système privé. Pourtant les travaux publics coûtent 30% à 50% de plus que leurs équivalents privés et un étudiant dans le public coûte 2 fois plus qu’un étudiant dans le privé. Et la liste est longue des inefficacités du public vis-à-vis du privé.
Le livre de John Hollaway résume bien la doctrine des anticapitalistes : Changer le monde sans prendre le pouvoir. Tous ces rêveurs cherchent à freiner l’économie car leur but c’est la décroissance. La France n’en a vraiment pas besoin mais devra continuer à les supporter car tous ces groupuscules sont comme les sectes et ils n’abandonnent pas leurs idées stupides.
Le mouvement des gilets jaunes est manipulé par les anticapitalistes et la majorité de français les soutient stupidement en ne comprenant pas que c’est à eux que les anticapitalistes s’attaquent.
Il faut bien resituer le problème des gilets jaunes qui à démarré par la hausse excessive des taxes et du simple constat que nos dirigeant emmer..nt en permanence ceux qui sont obligés de travailler dur et pour lesquels il ne reste plus aucun plaisir contrairement au constat de voir de plus en plus de guignols de 40 ans dans les rues à pas ou peu travailler quand ce ne sont majoritairement que des fonctionnaires qui ne font qu’une vingtaine d’heures par jour. Tout cela n’a rien à voir avec le capitalismes ou l’anticapitalisme. Quand aux 30 % de Français qui se disent anticapitalistes n’est-ce pas par hazard le nombre de Français travaillant dans le cadre d’une fonction publique ou assimilée ? si on prends en compte les délégations de service public, les syndicats, chambres diverses, les associations et fondations diverses, tous vivant sur le dos des contribuables et qui sont largement en-dessous des 35 h, peut-être que le chiffre de 30% serait dépassé.