On parle aujourd’hui en France de retraite par répartition mais le mécanisme appliqué n’a rien à voir avec une vraie répartition.
Les retraités ont des pensions dont le montant est garanti et qui in fine sont payées par de l’endettement car personne n’ose dire la vérité à une population totalement autiste et qui ne veut pas entendre que le système est vicié et va dans le mur.
Si on appliquait une vraie répartition, on ajusterait chaque année les retraites versées au montant des cotisations perçues. C’est ce qui se passe dans les pays qui appliquent le régime des retraites par capitalisation. Chacun verse en fonction de ses moyens et le rendement des sommes accumulées varie chaque année en fonction du type de placement choisi. Le montant disponible chaque année pour sa retraite fluctue ainsi au gré des aléas de la bourse ou des taux.
En France, introduire une telle variation permettrait à chacun de prendre conscience que notre système – dans lequel des pensions garanties à des retraités de plus en plus nombreux et financées par des actifs de moins en moins nombreux – est condamné à terme. Ce ne sont pas les patches que l’on applique régulièrement en expliquant à chaque fois que le problème est résolu qui changent quoi que ce soit. Ces patches donnent l’illusion aux français – qui figurent parmi les privilégiés en termes d’âge de départ et de montant des pensions –, qu’il y aura toujours une solution, ce qui n’est pas le cas à horizon 10 à 15 ans.
Comme souvent en France, il faut attendre que nous soyons au pied du mur et que les retraités – présents et futurs – soient frappés au portefeuille pour que chacun prenne conscience du problème. Mais plus nous attendons, plus le réveil sera douloureux car le régime s’enfonce chaque année d’avantage.
Mais la France est le pays de l’autruche…
CLUB DANTON
Vous oubliez simplement un gargantuesque problème, Dans les années 60 voire 70 à l’époque ou l’argent coulait à flot dans ces caisse, le grand robinet commandé par les politiques était grand ouvert pour bien d’autres choses et que cela continue encore aujourd’hui ou l’on donne plus à ceux qui n’ont jamais cotisés qu’à beaucoup de petits salariés qui ont payés toute leur vie dans ces caisses (il en est de même pour la santé) que ces escrocs de la politique considèrent comme des impôt comme les autres, argent avec lequel on fait ce que bon leur semble, jusqu’au financement des autoroutes à une certaine époque qui ensuite ont été donnés en exploitation à d’autres escrocs afin que toutes les principales bandes mafieuses de ce pays en profitent grassement.