Le corps des Inspecteurs du travail, plus encore que ceux des magistrats ou des enseignants, est complètement dévoyé politiquement.
La politisation commence dès le recrutement puisque la majorité des apprentis contrôleurs sont des syndicalistes proches de l’extrême gauche. Ce sont en général des durs qui se sont fait les dents dans les manifestations contre les réformes indispensables menées par les différents gouvernements de la république. Pour eux, le fond des réformes n’a pas d’importance car le but ultime est de faire tomber le gouvernement. Dans les entreprises on reconnait ces syndicalistes révolutionnaires à leurs chasubles rouges et à leur art de cumuler les heures de délégation. Devenus Inspecteurs du travail, les mêmes individus ont un nouveau but : faire tomber les patrons. Et ils sont formés pour cela…
Le programme de l’école des inspecteurs du travail – come celui de la magistrature – est tourné vers l’apprentissage et l’analyse du code du travail utilisé comme outil pour mettre les patrons en prison. Le code recèle en effet des dizaines de cas, souvent stupidement administratifs – qui in fine peuvent conduire à des peines d’emprisonnement pour les responsables d’une entreprise. Le droit d’entrave fait partie de ces sujets attrape-tout qui permet des poursuites pénales. Fort heureusement, la dernière loi travail a limité fortement les domaines dans lesquels le droit d’entrave conduit à des poursuites pénales. L’entrave reste cependant un des principaux ressorts des inspecteurs du travail pour traiter les patrons de délinquants.
Dans le corps des Inspecteurs du travail, le vote syndical est sans appel, comme en atteste les résultats des élections de 2018 :
• CGT : | 674 voix | – | 3 sièges |
• SUD : | 379 voix | – | 2 sièges |
• CFDT : | 320 voix | – | 1 siège |
• FSU : | 249 voix | – | 1 siège |
• UNSA : | 188 voix | – | 0 siège |
• FO : | 132 voix | – | 0 siège |
• CGC : | 28 voix | – | 0 siège |
Les syndicats révolutionnaires (CGT, SUD, FSU) représentent ainsi 73% des votants et 6 sièges sur 7.
Chaque Inspecteur du travail doit prêter serment de respecter le code de déontologie de la profession et il doit prononcer le texte suivant : « je m’engage à exercer les fonctions avec dignité, impartialité, intégrité, neutralité et probité ».
Le Code de déontologie précise par ailleurs que les Inspecteurs du travail doivent « exercer leurs fonctions de manière impartiale sans manifestation de convictions personnelles de quelque nature qu’elles soient ».
La majorité des Inspecteurs du travail commence ainsi leur carrière par un mensonge qui leur permet de mettre leurs opinions syndicales ou politiques au service d’un système révolutionnaire de lutte des classes. Ils sont idéalement placés pour traquer et abattre les « patrons voyous » qui défendent leurs entreprises et surtout l’économie libérale, ennemi suprême à abattre.
Evidemment tous les inspecteurs n’affichent pas aussi ouvertement leurs positions que cet abruti de Filoche mais tous ont les mêmes idées et suivent Filoche dans sa haine du patron. Le but est de frapper les patrons pour faire couler les entreprises en collusion avec les syndicats révolutionnaires, CGT ou SUD, qui ont les mêmes objectifs.
Comme le dit Besancenot « je n’ai jamais vu un patron se lever à 6 heures » mais cela signifie simplement qui lui n’est pas levé pour les voir.
La moitié de la France est anticapitaliste et les inspecteurs du travail sont un fer de lance de cette France rouge. Essayez de réindustrialiser la pays avec de tels boulets…
CLUB DANTON