Tous les sondages le montrent, les uns après les autres… Les français sont devenus massivement contestataires, sur tous les sujets. Ils veulent tout changer car ils n’ont plus confiance en personne, élus, politiques, intellectuels, journalistes, entrepreneurs, fournisseurs, clients, voisins et même parents…
Tous les commentateurs essaient d’expliquer ce phénomène et ils blâment les dirigeants, la classe politique, les corps intermédiaires, l’« élite », les experts, les scientifiques, les médias, les entreprises,… Tous sont coupables de cacher la vérité au peuple ou plutôt de transmettre leur propre vérité…
Mais cette analyse est partiellement erronée et les décisions prises sur de telles bases ne sont que des emplâtres sur une jambe de bois.
Car le problème est bien plus profond. Le mal de la société française n’est pas tant la perte de confiance des français dans les autres mais la perte de confiance dans eux-mêmes. C’est un mal beaucoup plus difficile à guérir car comme le dit le proverbe :
« Celui qui ne donne pas sa confiance
N’est pas digne de confiance ».
Hélas oui, les français n’ont plus confiance en eux-mêmes pour éduquer et faire grandir leurs enfants, pour améliorer leur situation, pour évoluer dans leur métier, … Ils ont peur de l’intelligence artificielle qui va les broyer et ils pensent que leur propre intelligence est inférieure. Ils ne pensent plus pouvoir se faire leur propre opinion sur les questions de société et se laissent influencer par des gourous, comme Greta sur le climat.
C’est un mal qui ronge la France, comme la souris dévaste la trompe d’un éléphant.
Les français ne veulent plus se démerder seuls. Ils veulent qu’on vienne changer leur couche… et ils en tiennent une bonne…
Et n’ayons pas d’illusion car le pire est à venir. Compte tenu de la vitesse d’évolution du monde, les français devenus frileux, timides et assistés se sentiront de plus en plus déclassés et inutiles.
CLUB DANTON
Il est vrai que le principe du balancier oscillation:
AssistanatVolontariat
A fonctionné à plein ces 30 dernières années: 1980-2010:
Montée de la demande d’aide, refus des responsabilités,prépondérance des structures publiques centrales (Nationales, Normatives).
Les circonstances, alimentées par les besoins Publics, ont multiplié les coûts par près de 600%, et les partenaires “Sociaux” ont bénéficié de compensations pas toujours justifiées.
Désormais, il va falloir redonner la main aux régions et collectivités locales (20 000 communes à l’abandon ) pour relancer les services locaux, l’Entrepreneuriat, l’Artisanat, l’investissement privé (trop longtemps vitupéré et bloqué à la Source.
Ce courage existe il reste muselé par un “mouvement d’arrêt” particulièrement performant.
Donnons de l’air aux finances privées redonnons du mouvement au balancier, et, confiance revenue, nous pourrons reconquérir les secteurs économiques perdus, écarter une concurrence sauvage, qui n’obéit à aucune norme, excepté les siennes,intox GAFANS comprise.