Evidemment le bon peuple de France (et également le moins bon…) pense que les syndicats défendent les retraites futures.
Mais c’est une illusion totale.
On assiste en fait à une bataille entre syndicats – qui donnent l’apparence pour les gogos qui les regardent de défiler ensemble – mais qui se livrent en fait en coulisse à une guerre totale.
La CGT a perdu la première place syndicale en France et les gilets jaunes l’ont totalement ignorée. Elle veut sa revanche et n’a qu’une chose en tête : retrouver sa position. Et elle a décidé que la ligne dure servait ses intérêts et devait permettre de ramener des adhérents et des troupes non syndiquées dans le public comme dans le privé. Cette position étant arrêtée, la CGT ne lâchera rien car elle perdrait sa crédibilité et pourrait se faire doubler sur sa gauche par les extrémistes de SUD. La CGT se moque bien de la réforme des retraites et elle n’a qu’un objectif : repasser devant la CFDT et damner le pion à l’UNSA.
Dans cette situation la CFDT et l’UNSA cherchent surtout à trouver des excuses pour ne rien lâcher et ne pas se faire déborder par la CGT. La CFDT a ainsi tracé une ligne rouge un peu absurde pour maintenir son opposition à la réforme proposée alors qu’elle est d’accord sur l’essentiel. Mais son but est de rester compétitive dans la contestation face à la CGT. Même une carotte financière, porte de sortie traditionnelle des blocages, ne fera pas bouger la CFDT.
Et les français qui se « jaunardisent » petit à petit ne réalisent pas ou ne veulent pas voir que le seul partenaire qui s’occupe d’eux et se préoccupe vraiment de leurs retraites présentes et futures, c’est le Gouvernement…
Il faut espérer que le Gouvernement ne lâchera pas devant des manifestants qui empoisonnent la vie des parisiens mais qui ont peu d’influence dans le reste de la France. Il faut que le Gouvernement défende la majorité silencieuse, celle qui essaie de continuer à travailler et ne défile pas.
Bon courage à Philippe et à Macron qui ont contre eux quelques centaines de manipulateurs qui ne mobilisent que les plus mauvais car
« Ce sont toujours ceux qui en font le moins qui manifestent le plus ».
On en a un nouvel exemple…
CLUB DANTON