Aujourd’hui, en pleine crise de Coronavirus, la CGT, fidèle à sa tradition de sabotage, cherche à arrêter l’économie française afin de créer le chaos. Les appels à la grève se multiplient dans tous les secteurs professionnels. La CGT s’abrite derrière la santé des travailleurs mais ce n’est qu’un prétexte pour in fine détruire les entreprises et au-delà le capitalisme. Il faut se souvenir de l’histoire de la CGT pour comprendre que nous avons à faire à un ennemi de l’intérieur qui utilise chaque crise pour faire avancer sa cause.
Pendant plus de 80 ans (1917-1989), la CGT, entièrement aux ordres d’un Parti Communiste servant l’URSS, a cherché à détruire la France. Son histoire est peu connue et vaut qu’on la rappelle.
Les syndicats ont été officiellement légalisés en France par la loi Waldeck-Rousseau de 1884. Cette loi interdisait alors les syndicats de fonctionnaires. En 1906, la CGT s’est dotée de la Charte d’Amiens qui interdisait la collusion entre syndicat et parti politique. De 1909 à 1947, Léon Jouhaux a essayé, bien en vain, de faire appliquer cette charte et a mangé en permanence son chapeau. Il a répété pendant 36 ans que « la CGT n’était pas le Parti Communiste » mais qui pouvait le croire ? En fait, depuis l’origine et en violation complète avec sa Charte fondatrice, la CGT a été le bras économique et social du Parti Communiste, à tel point qu’il est licite de parler de CGT-PC tant les deux organisations ont été indissociables.
A travers l’histoire du XXème siècle, la collusion CGT / PC a toujours été faite contre les intérêts de la France.
En 1914, la CGT-PC adhère à « l’Union Sacrée » mais celle-ci est de courte durée. En 1917 et après la paix de Brest-Litovsk, la révolution russe conduit au rapprochement entre l’Allemagne et les Bolcheviks. La CGT-PC abandonne alors l’Union Sacrée et rentre en grève continue pour affaiblir le potentiel militaire de la France. Durant la seule année 1917, 696 grèves ont été déclenchées, tout spécialement dans les arsenaux.
En 1918, la France gagne la guerre à l’Ouest mais à l’Est la situation reste mauvaise. Les activistes de la CGT-PC dans la marine française de la Mer Noire se mutinent. La flotte se replie sur la France. Les Bolcheviks finissent par gagner la guerre, aidés par la CGT-PC.
En 1919, Trotski établit les plans d’invasion de la Pologne, de l’Allemagne – dont une partie de la population et des militaristes lui est acquise -, de la France, de la Belgique, de la Hollande et de l’Italie. La CGT-PC délègue 150 représentants à Petrograd qui participeront à l’œuvre de Trotski visant à imposer le communisme par la force militaire. Ces représentants du PC sont chargés d’écrire la nouvelle constitution Française comportant notamment l’élimination de la classe bourgeoise, la collectivisation des terres, l’expropriation des possédants. Ils préparent aussi la liste des assassinats politiques visant à accélérer l’invasion de la France. Ah les bons français ! La CGT-PC est également chargée en France de préparer les grèves, les sabotages des chemins de fer, l’arrêt des arsenaux, les mutineries de toutes sortes.
Le gouvernement Millerand-Poincaré décide de soutenir la Pologne et, ne pouvant compter sur les troupes régulières vérolées par la CGT-PC, envoie 400 officiers formateurs (dont de Gaule) et transfère, malgré les blocages de la CGT-PC, d’énormes quantités d’armement au général Pilsudski. Cet armement massif permet d’équiper 41 divisions et 22 escadres aériennes.
Grace à l’appui de la France et à leur fantastique détermination, les Polonais écrasent les Bolcheviks à la bataille de la Vistule et la France est sauvée. Cet épisode édifiant est totalement inconnu en France et n’est surtout pas enseigné à nos enfants par nos historiens trotskistes. La défaite de la Vistule marque la fin de la carrière de Trotski. C’est Staline qui prend alors le pouvoir et impose l’idée d‘une révolution communiste par pays, dirigée par l’Internationale Communiste. La guerre à l’Est était finalement gagnée en 1920.
En 1939, la France déclare la guerre à l’Allemagne suite à l’invasion de la Pologne. Pendant quelques mois, la CGT-PC coopère à l’effort de guerre. Mais en novembre 1939 advient la signature du pacte Germano-Soviétique. Le PC change alors de camp comme en atteste les déclarations de Duclos :
- « Le moment est venu pour nous d’orienter les ouvriers vers le sabotage des fabrications de guerre »,
- « Ouvriers, ne soyez plus complices de vos pires ennemis qui combattent l’Union Soviétique et le triomphe du socialisme. En mettant en œuvre toutes vos capacités, toute votre intelligence et toutes vos connaissances techniques, empêchez, retardez, rendez inutilisables les fabrications de Guerre ».
La CGT, sous la pression du gouvernement, se désolidarise du PC et exclut officiellement les saboteurs. Ils seront néanmoins réintégrés en 1943. Mais cette position n’est qu’une façade. Dans la pratique, 620 sections syndicales et une bonne partie de la CGT travaillent au sabotage en liaison avec le PC clandestin. La CGT-PC est bien toujours vivante !
On a refusé à la libération de faire une analyse des sabotages effectués par la CGT-PC car le sujet était trop sensible. On sait cependant que toute la production de guerre a été freinée : les avions (Farman, Dewoitine), les chars (Renault et Schneider), les transports de troupe (Renault). Les matériels sortaient au compte-goutte et étaient souvent mal finis. Les chasseurs Dewoitine n’avaient pas de mitrailleuses car elles étaient sabotées. La France dispose alors de 600 chasseurs contre 1000 pour l’Allemagne. Mais 230 chasseurs français sont perdus par accident (bouchons d’huile percés, pièces limées,…). A la SNCM, 250 moteurs sont sabotés et rendus inutilisables. Les chars Schneider ne sortent plus. L’usine de Gnome et Rhône, avec 4000 ouvriers, est théoriquement capable de sortir 1000 moteurs de bombardiers par an : en 1940 elle a sorti en tout et pour tout 20 moteurs ! Les systèmes radio des chars sont sabotés et face à Guderian, les tankistes français communiquent avec des fanions, comme dans la marine.
Devant ce désastre organisé, Raoul Dautry, Ministre de l’Armement, décide d’ouvrir un nouvel arsenal à Savannah (USA) et Schneider, spécialiste des usines d’armement, transfère une partie des matériels français et obtient des américains de l’acier pour fabriquer 1000 chars par mois. L’armistice ne permettra pas d’utiliser ce potentiel à temps. Il sera utilisé par De Gaulle pour les Forces Française Libres et une partie de la production sera vendue à l’US Army.
Pendant la guerre, Thorez et sa clique désertent et s’enfuient à Moscou. En 1944, Thorez revient et sa première consigne est de stocker des armes pour préparer la révolution. Le PC a le vent en poupe (25% des votes) mais Staline calme les ardeurs de Thorez et demande au PC de respecter les accords de Yalta.
De Gaule, dont le premier souci est alors de reconstruire la France, accepte des ministres communistes quand bien même il sait qu’ils ont été saboteurs et déserteurs. La CGT-PC participe à la reconstruction. De Gaulle a mangé son képi sans rien dire.
En 1947, c’est le début de la guerre froide. La CGT-PC rejette le plan Marshall et veut empêcher le débarquement des bateaux d’aide américains. Léon Jouhaux se réveille et il crée avec l’aide de la CIA (!) et du gouvernement, la CGT-FO qui reçoit l’appui du groupe de Gaston Deferre. Ils chassent alors la CGT-PC du port de Marseille à coups de pistolets.
Puis Ramadier chasse le PC du gouvernement et jusqu’en 1968, la CGT-PC conduira une politique d’affaiblissement de la France aux ordres de Moscou.
En 1968 survient la révolte des étudiants des classes aisées, manipulés par des groupes trotskistes et maoïstes. De Gaulle prend un avion pour l’Allemagne et discute avec les autorités soviétiques. La CGT-PC reçoit l’ordre de ne pas bouger et de ne pas rejoindre les étudiants, appuyés par Mitterrand qui se sent alors des ailes d’Iznogoud.
En 1981, Mitterrand coupe les ailes au PC qui ne reçoit plus ni ordre, ni argent de Moscou.
En 1989, tout part en vrille avec la chute du mur de Berlin et la disparition de l’URSS.
La CGT doit alors se reconvertir, mais elle ne choisit évidemment pas la voie d’un syndicaliste réformiste au service des travailleurs. La CGT devient un syndicat politique et catégoriel basé avant tout sur la défense des intérêts acquis et tout particulièrement sur ceux des fonctionnaires et assimilés. Son emprise dans le secteur privé et chez les ouvriers n’est plus qu’embryonnaire puisque son but est de piller le privé pour maintenir les droits exorbitants du public.
Est-ce cela un syndicat ? On nous parle de l’exemple du syndicalisme nordique ou allemand. Mais dans ces pays, les syndicats défendent à la fois leur outil de productions, leurs emplois et leurs adhérents. En France rien de tout cela : les syndicats n’ont pratiquement pas d’adhérents, défendent les intérêts acquis du public et sont aux ordres des partis de gauche.
La CGT a fait des émules et notamment Force Ouvrière. FO a été créée en 1947 contre la collusion CGT/PC en revendiquant le principe de l’ « indépendance syndicale vis à vis des partis, des gouvernements, du patronat et des églises ». Jusqu’en 1989, Jouhaux et Bergeron ont maintenu à peu près le cap. En 1989 Blondel, un trotskiste, prend le pouvoir et FO est depuis vérolée par le trotskisme et penche de plus en plus à gauche. En 2004, Mailly, qui se dit non-trotskiste, vire encore plus à gauche, et cherche à déborder la CGT sur sa gauche. La stratégie est la même : défendre les intérêts acquis du secteur public en dépouillant le privé. Avec FO, aucune négociation n’est possible. La contestation est permanente. Le successeur de Mailly est un homme de l’ultra-gauche…
Le système syndical français organisé par la CGT et ses disciples est pourri.
Qui aura le courage de passer au-dessus de la tête des syndicats pour s’adresser directement aux salariés et débloquer tous les barrages mis en place par la gauche pour protéger ses partenaires ?
Comme le disait Georges Duhamel « Chaque civilisation a les ordures qu’elle mérite ».