« La Vérité, l'âpre Vérité »
  • 1/ La Mère Terre, ou l’écologie originelle

    L’écologie est un phénomène qui vient du fond des âges. Les cycles générés par le Père Soleil, la Mère Terre et la Fille Lune étaient à l’origine incompréhensibles et redoutés, surtout lorsque les récoltes étaient catastrophiques. Ces astres étaient vénérés comme des Dieux aux pouvoirs absolus sur la vie humaine. C’est pour attirer leur bienveillance que les sacrifices humains se sont développés. Souvent les êtres les plus chers étaient sacrifiés afin que l’offrande ait plus de valeur. Ces pratiques se sont perpétués jusqu’à des siècles récents, notamment en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie.

    Avec l’avènement des religions humanistes mono ou polythéistes, l’homme a remplacé la nature et le but est devenu le développement social et économique du monde. Les civilisations qui avaient basé leur subsistance sur la bienveillance de la nature à travers les sacrifices humains ont été balayées par le progrès. Dans le subconscient collectif de certaines communautés, en particulier en Europe du Nord ou chez les peuples Germains, une certaine idée de la Terre Nourricière a néanmoins subsisté. Cette intuition enfouie peut être facilement exploitée, comme le font les sectes, en cas de difficultés et de troubles collectifs, ou de mal être et de doute individuel.

    2/ Les origines malthusiennes de l’écologie

    Un pasteur anglais de la fin du 18ème siècle – Thomas Malthus –  a théorisé un concept de surpopulation autodestructeur. Son raisonnement était basé sur deux hypothèses : la population de la terre croît exponentiellement alors que les ressources alimentaires croissent linéairement. Il ignorait ainsi totalement le rôle du progrès technologique. Sur ces bases, il a estimé que la population mondiale ne pouvait dépasser 500 millions d’humains.

    Sa théorie s’est vite répandue et a été fermement soutenue par la noblesse de terre qui craignait que le développement scientifique et technique ne bouleverse l’ordre oligarchique établi. Ce courant a milité pour une réduction massive de la population mondiale, en particulier dans les pays sous développés. On lisait alors que « le droit de donner la vie n’est pas un droit naturel absolu ». Le mouvement écologiste trouve là ses origines.

    Les classes dirigeantes occidentales, issues à l’origine des grandes fortunes terrestres, ont longtemps coopéré afin de limiter et de sélectionner la croissance des populations, sans évidemment l’avouer trop ouvertement :

    –        une guerre par génération permet de réguler l’expansion galopante des êtres humains,

    –        l’utilisation de paysans et de soldats coloniaux comme chair à canon permet de réduire la croissance de ces populations de « seconde zone »,

    –        les maladies sont des moyens d’extermination bon marché et ciblés sur certaines populations : la rougeole ou la variole contre les Indiens, le Sida en Afrique.

    Dans leurs versions extrêmes, ces théories se sont développées principalement dans le monde anglo-saxon avec une trilogie malthusianisme – eugénisme – racisme.

    Depuis les années 45, l’amélioration rapide de l’enseignement et l’accroissement des niveaux de culture et de connaissance ont fait capoter ce bel édifice. Les nouvelles générations d’ingénieurs, de scientifiques et de techniciens ont créé une nouvelle élite technologique, contre laquelle s’est brisé le Malthusianisme et sa négation du progrès.

    Le mouvement écologique issu du malthusianisme est alors devenu souterrain. Il s’est divisé en chapelles et a cherché à utiliser la manipulation des masses pour reconquérir son pouvoir perdu. La science, le progrès social et technique et l’humanisme sont devenus les ennemis à abattre. L’écologie s’est mutée alors en un royaume de la manipulation et du mensonge où les individus les plus faibles et mal dans leur peau étaient attirés, comme dans une secte, par la peur et le catastrophisme. Les démons du malthusianisme et de l’eugénisme n’ont pas disparu mais ils se sont cachés car ils n’étaient plus fréquentables.

     

    3/ La naissance de l’écologie moderne

    L’écologie souterraine a ressurgi il y a une cinquantaine d’année sous la forme d’initiatives plus ou moins visibles, plus ou moins connues, plus ou moins violentes.

    Le Club de Rome (1968), créé par Aurelio Peccei et par d’autres personnalités – Alexander King (OCDE), Hugo Thiemann (Nestlé), Jean Monnet, Dennis Gabor (Nobel de Physique), Saburo Okika (Fond d’aide du Japon) -, a remis au goût du jour les limites de Malthus sur la population humaine. Certains de ses membres ont tenu des propos violents. Ainsi Aurelio Peccei a-t-il qualifié l’homme de « dragon malfaisant » ou de « cancer et parasite de la planète ». Toutes les études et prédictions du Club de Rome se sont révélées totalement fausses. Il reste néanmoins une référence idéologique avec sa promotion d’un retour aux siècles obscurs, i.e., sans progrès technologique, par le développement du mouvement « Nouveau Moyen Age ». Des études scientifiques ont depuis lors montré qu’avec l’utilisation des moyens agricoles et industriels actuels, la limite naturelle du développement humain était – horreur absolue ! – de 50 milliards.

    Le projet MK-Ultra des services secrets américains et britanniques, inspiré par Aldous Huxley et HG Wells, avait pour but l’abrutissement des masses par la légalisation des drogues et l’utilisation de la télévision et des sports de masse.

    La Peace Pledge Union de Bertrand Russell, issu d’une grande famille anglaise, proposait le bombardement nucléaire préventif de l’URSS afin d’établir un ordre mondial sous le contrôle de l’ONU et d’abolir les états-nations.

    Le World Wildlife Fund (WWF) et son organisation sœur, l’IUCN, ont été créées par le Prince Bernard de Hollande, aux sympathies nazies notoires. Selon notre bon prince « le progrès technique, industriel et économique, de même que le développement social et politique, menacent la Nature dans toutes les régions du monde ». Lui ont succédé à la tête de WWF, John Hugo Loudon (Shell, Ford, Chase Manhattan) puis le prince Philip d’Angleterre, lui aussi à affinité nazie, qui disait vouloir se réincarner dans un virus mortel pour réduire la population mondiale. La branche allemande du WWF a longtemps été contrôlée par d’anciens nazis et leurs descendants. Dans la même mouvance, le groupe Bilderberg réunissait périodiquement certains maîtres du monde (essentiellement anglo-saxons) pour débattre de sujets tels la dénatalité, l’eugénisme et la création d’un gouvernement mondial.

    La Société Post Industrielle, lancée par Lyndon Johnson (l’antithèse de Kennedy), préconisait des actions malthusiennes, coordonnées avec les russes, définies au sein de colloques sur la croissance. Le Général de Gaulle a combattu violemment ces idées allant contre la souveraineté nationale en s’appuyant sur le développement industriel et l’indépendance militaire. Peu de gens ont compris cet aspect de l’engagement du général de Gaulle au service d’une société de libertés.

    Greenpeace (1975) a été créée au Canada par des déserteurs américains de la guerre du Vietnam et autres réfractaires. L’organisation a été infiltrée dès l’origine par le KGB et utilisée principalement comme élément de déstabilisation de l’OTAN par l’URSS, avec par exemple la promotion d’actions contre les essais nucléaires aux iles Aléoutiennes ou à Mururoa.

    Le Pessimisme Mystique est introduit en 1975 par Margaret Mead puis repris par James Lovelock qui invente le concept de Gaïa selon lequel la terre est un être vivant. Les thèmes du trou dans la couche d’ozone ou du réchauffement climatique sont inspirés de cette mouvance. Elle a également donné naissance, notamment aux Etats-Unis, à un ensemble de pseudos-sectes telles « le Temple de la Compréhension », « Saint John le Divin de New-York » ou le mouvement « New Age », médiévaliste et satanique. Dans beaucoup de ces mouvements, l’écologie semble être un alibi visant à cacher un but purement mercantile.

    Les Amis de la Terre, mouvement créé en 1969 par David Brownur, organise des manifestations étudiantes comme le « Jour de la Terre », mais réussit également à imposer au Parlement le « National Environmental Policy Act » avec la complicité de certaines élites politiques et financières. Soutenu par Cyrus Vance ou Paul Volker, ce mouvement préconise la réduction de la population de la terre à 2 milliards d’humains. Il ne dit pas ce qu’il advient des 4 milliards en trop ! Dans la même veine idéologique, le Président Carter a commandé le rapport « Global 2000 » qui préconise le contrôle impératif des naissances, le non développement technologique du tiers-monde et des réductions massives de consommation énergétique.

     

    4/ L’écolo-terrorisme et le rôle de l’URSS

    L’Internationale Verte lancée en 1980 avec la conférence de Toronto prêche la peur, le catastrophisme et le pessimisme culturel. Elle a conduit au slogan des Verts Allemands « Ich habe Angst » (« j’ai peur »).

    C’est à ce moment qu’Andropov, chef du KGB, constatant le recul de l’impact des idées communistes en Occident, décide de noyauter les mouvements Verts pour en faire une nouvelle armée rouge de l’ombre. La Stasi est chargée d’infiltrer les mouvements écologiques et de nombreux personnels spécialisés passent alors à l’Ouest. Il s’agit à l’origine de combattre l’Initiative de Défense Stratégique (IDS) de Ronald Reagan – surnommée Guerre des Etoiles – qui terrifiait l’URSS. Des actes de violence jusqu’alors inconnus se produisirent en Europe, tels les assassinats du Général Audran (France), du Professeur Beckurst (RFA) ou du Général Giorgieri (Italie).

    En RFA, l’Ecolo-Terrorisme voit le jour avec une alliance obscure entre Verts radicaux, Maoïstes, Trotskystes, nostalgiques du Nazisme, le tout encadré par des agents de la Stasi. La « Fraction Armée Rouge (FAR) » est créée avec à son « actif » les assassinats de Bubak, Ponto, Schleyer et l’instauration de la « Guerre Irrégulière Permanente ». En 1987 uniquement, il y a eu en RFA 16,617 actes criminels contre la Sécurité de l’Etat alors que le pool de militants verts radicaux mobilisables était estimé à 10,000 individus.

    Summum de la lutte, en 1986 se tient à Francfort le « Congrès Anti-impérialiste », rassemblant, toujours sous le contrôle de la Stasi, les principales organisations terroristes mondiales : FLP, IRA, FAR, ETA, Action Directe, Brigades Rouges, Bureau du Peuple Lybien,… L’un des objectifs de la Stasi était alors de lutter contre le projet d’implantation de missiles de croisière par l’OTAN en Allemagne. La Stasi lance alors à cette occasion le nouveau slogan des Verts allemands « Mehr Rot als Tot » (plutôt rouge que mort).

    Tout ceci s’arrête avec la chute du Mur de Berlin en 1989. La Stasi avait bien travaillé mais les démocraties, tirées par Ronald Reagan, l’ont fait échouer.

    5/ Les dérives écolo-malthusiennes

    Les verts se gardent bien aujourd’hui de revendiquer toute affiliation trop marquée avec le malthusianisme car celui-ci a conduit aux pires dérives du 20ème siècle.

    Le nazisme et la théorie de l’Espace Vital prônait l’élimination de ceux qui ne correspondaient pas aux canons de la race aryenne et qui « polluaient » la terre. On retrouve là les vieux rêves des peuples germaniques sur la Mère Terre.

    Mao a organisé la famine pour réduire la population. Il a engendré le plus grand développement du cannibalisme jamais connu. Entre le Grand Bond en Avant et la Révolution Culturelle, c’est 40 à 60 millions de chinois qui ont été exterminés. Comme Mao l’a avoué, la production d’acier à outrance a été un moyen et non un but du grand bond. L’objectif de Mao était de réduire la population de 300 millions. Sur le long terme il a pratiquement réussi car on estime que la population actuelle de la Chine est inférieure de près de 400 millions aux estimations avancées en 1950. Il est vrai que la politique de l’enfant unique instaurée par les successeurs de Mao a été efficace. Elle risque de transformer la Chine en un asile de vieillards.

    Enfin, Pol Pot et les Khmers Rouges ont fait mieux que leurs inspirateurs puisqu’ils ont tué 2 millions de cambodgiens sur une population de 6 millions, avant que l’armée vietnamienne ne les stoppe.

    Où sont ceux qui en 1968 avaient le petit livre rouge comme bible et Mao et Pol Pot comme modèles ?

    6/ L’écologie en France

    La France écologique des années 60 est bien plus molle alors que son homologue allemand. Le thème du Retour à la Terre est moins porteur en France car il fleure le pétainisme. De plus le Général de Gaulle a mené un combat sans merci contre la domination du monde par les anglo-saxons et leurs lobbies financiers, industriels ou écologiques. Le malthusianisme est néanmoins bien ancré dans les mouvements écologiques français même si ceux qui le revendiquent ouvertement sont peu nombreux. La tendance Maoïste est elle bien présente notamment au sein du mouvement de Mai 68. C’est un courant qui se veut rival du communisme et du trotskisme, jugés trop productivistes. Le terrain a été préparé par Ivan Ilitch, Bertrand de Jouvenel ou Denis de Rougemont. Les combats menés alors (Le Larzac ou Lip) semblent un peu dérisoires par rapport à ceux de la mouvance verte internationale.

    Les idées écologiques ont peur de s’exhiber et le combat devient de plus en plus personnalisé. Lemoyen d’action principal reste la manipulation et l’action souterraine.

    On a pu ainsi assister à un financement des écologistes par les pétroliers et les gaziers afin de contrebalancer l’influence du nucléaire. Puis le nucléaire a retrouvé les faveurs de certains écologistes dont le cheval de bataille principal était devenu la lutte contre le réchauffement climatique. Evidemment depuis Fukushima, nos girouettes écolos ont encore tourné.

    L’image est également largement utilisée dans la stratégie de manipulation des masses. Les films écolos se multiplient, dont certains ne sont qu’une accumulation de grossiers mensonges, tels le film d’Al Gore ou plus récemment le film GasLand. A noter que le « combat » écologique d’Al Gore a gagné lui a rapporté au fil des années plus de 600 millions de dollars.

    Le contexte politique français reste marqué par deux constances :

    –        Les batailles continues entre les chefaillons verts : quand elles semblent s’arrêter, c’est uniquement pour mieux recommencer. Cette lutte permanente d’égos n’est pas un hasard : tels les groupuscules trotskistes, les verts sont par nature intolérants aux idées des autres et totalement intransigeants avec les leurs. Résultat : ils se battent en permanence sur des sujets dérisoires,

    –        La nécessité pour les socialistes, en Région ou dans les villes comme Paris ou Lyon, de passer sous les fourches caudines des verts pour contrôler les exécutifs.

    Aujourd’hui les verts ne semblent plus vouloir servir d’appoint mais entendent exercer une partie du pouvoir, en utilisant leur capacité de nuisance à gauche. Les Verts – les plus radicaux, qui sont ceux qui ont le vrai pouvoir – continuent néanmoins à avancer masqués et très peu osent avouer leurs motivations profondes. L’écologie politique est en effet malthusienne par nature et les Français, peuple (encore un peu) cartésien, ne sont pas ouverts à ce genre de stupidité. La décroissance est le nom politiquement correct du malthusianisme, mais les Français font toujours des enfants.

    Les écologistes, ne pouvant avouer leur idéologie, sont devenus un parti à thème. On cherche à rassembler le maximum de « lemmings » bien dociles sur différents thèmes : le nucléaire, les gaz de schistes, la forêt amazonienne, la voiture électrique, les éoliennes, le photovoltaïque,… Le but est de recueillir des voix. Ils s’inspirent en ce sens de leurs partenaires socialo-populistes et ont créé l’écolo-populisme.

    L’écologie est devenue en France un immense foutoir où les « lemmings » sont canalisés par la peur, le désespoir, la sectarisation, la manipulation, le mensonge, l’interdit, la condamnation, le tabou, l’exclusion.

    Le choc des egos, la soif de pouvoir, la nuisance vis-à-vis des socialistes sont certes de bonnes et visibles motivations. Mais est-ce suffisant pour  un parti qui se veut la conscience de la France. Quelle rigolade !

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  • Nous avons vu la levée de boucliers concernant les gaz de schistes sur les trois derniers mois. Cette bronca  – menée par l’agitateur professionnel Bové mais reprise, hélas, par des députés de droite comme de gauche -, s’est accélérée avec la projection du film « Gasland » de Josh Fox. Ce film est un tissu de manipulations, pour ne pas dire un ramassis de conneries. Un seul exemple : l’eau qui prend feu est connue depuis des siècles et n’a rien à voir avec l’exploitation des gaz de schistes. Il s’agit d’un phénomène naturel de dissolution de méthane par biogénie dans certaines sources aux USA. L’exemple du Colorado cité dans le film a été étudié et documenté par l’agence de protection de l’environnement de l’état, qui a précisé que les gaz de schiste n’avaient aucun lien avec ce phénomène. Le film présente ainsi un mensonge délibéré qui est repris sans sourciller par nos journalistes bien pensants, sans aucun souci de vérification de l’information. (suite…)

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    La décision de HBO de diffuser le documentaire GasLand dans tout le pays à la fin du mois est un sésame pour Josh Fox, cinéaste et réalisateur d’avant-garde dont les précédents travaux ont été reconnus par le « Fringe Festival » de la ville de New York. Avec cette diffusion, il va se faire connaître du grand public et faire une entrée qui risque de ne pas passer inaperçue compte tenu du fait que son film est susceptible d’être vu par une partie des 30 millions d’abonnés américains du réseau.

    (suite…)

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    Le nucléaire civil et militaire a été développé en France avec un très fort support Américain et Anglais négocié par De Gaulle. Les savants nucléaires Français étaient, pour une bonne partie, communistes et ils ont servi de relai pour transférer la technologie Américaine et Anglaise à l’URSS, faisant ainsi gagner aux camarades soviétiques de précieuses années.

     

    Quand il s’agissait de soutenir le Grand Frère soviétique, le Parti Communiste et la CGT étaient de fervents défenseurs de la politique nucléaire Française. Depuis que leur mission est devenue inutile, ils ont retourné leur veste.

     

    Jusqu’à présent, le Parti Socialiste (a posteriori pour Mitterrand) a toujours soutenu l’indépendance énergétique de la France et sa Force de Frappe.

     

    La propagande écologiste antinucléaire a profité totalement – et cyniquement – du désastre Japonais pour généraliser l’antinucléaire primaire. Il est vrai que l’opérateur TEPCO a été au mieux négligeant :

    –        Construction d’une centrale près de failles sismiques,

    –        Dimensionnement à minima de la digue de protection, sans tenir compte de la vague de 38 mètres du XIXème siècle,

    –        Systèmes de pompage et de contrôle inondables,

    –        Incidents multiples cachés aux contrôleurs internationaux,…

     

    Mais l’occasion est trop belle. Il faut en profiter au maximum. Cet accident, c’est du pain béni pour les écologistes qui ont le vent en poupe, ce vent étant renforcé par la candidature du clown Hulot contre l’inénarrable Eva Joly (est-elle vraiment sectaire ou simplement bouchée). Le pauvre Hulot n’a pas encore réalisé qu’il entrait dans un panier de crabes.

     

    Et les socialistes ont absolument besoin de l’apport des voix écolos pour maximiser leurs chances à la présidentielle. Que peuvent-ils faire ? C’est très facile car seules les voix comptent et le socialo-populisme dicte le seul choix possible : les socialistes vont proposer un moratoire de 10 ans sur la construction de nouvelles centrales tout en laissant les constructions en cours arriver à terme compte tenu des coûts déjà engagés. Jusqu’à présent ils appellent cela « sortir du tout nucléaire », ce qui bien sûr ne veut rien dire. Satisferont-ils les écologistes ? Evidemment pas. Les écologistes sont dirigés en sous-main par des extrémistes qui cherchent le chaos. Les socialistes seront obligés (entre les deux tours ?) de se prostituer un peu plus en abandonnant les centrales en construction.

     

    Avec le nucléaire et en développant les gaz de schistes – qui permettraient de couvrir les besoins en gaz de la France pour plus de 100 ans – notre indépendance, énergétique et stratégique serait largement assurée.

     

    Mais, concernant les gaz de schistes, le lobby écologiste est trop fort et un certain nombre de députés (des deux bords) a décidé de ne pas se mettre à dos leur électorat verdâtre. Là aussi, ils demandent un moratoire. C’est ça le débat d’idée : mes voix contre la dépendance de la France.

     

    Et le socialo-populisme, qui recherche des voix à tout prix, a déjà promis 300 000 emplois fictifs et quelques dizaines de milliers de fonctionnaires. Cela peut faire saliver plus d’un million d’électeurs potentiels.

     

    De toute façon, un moratoire de 10 ans correspond à deux présidentielles ; les autres se débrouilleront (système à double détente de Mitterrand) et les Vaches à lait paieront. Pourquoi s’inquiéter ?

     

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    Comme vous le savez, la France possède un immense trésor. Ce sont les gaz de schiste qui pourraient représenter entre 100 et 250 années de consommation en gaz de la France. Ce trésor est directement sous nos pieds et appartient à l’état, c’est-à-dire à nous.

     

    C’est cet énorme trésor que certains de nos députés (une centaine) ont décidé de léguer à nos enfants, suivant l’exemple de la Norvège qui a réduit sa production de pétrole pour en laisser en héritage aux générations futures. En France, on fera encore mieux : on ne touchera pas aux réserves de gaz de schiste !

     

    Nos parents avaient eu le courage d’exploiter le gisement de Lacq qui contenait pourtant un gaz très toxique, l’hydrogène sulfuré. De même, ils ont exploité les mines de charbon dans des conditions difficiles où tant ont péri. Gageons qu’aujourd’hui, la bravoure et la générosité de nos politiques nous auraient amené à tout laisser à nos enfants.

     

    Non seulement nous laisserons donc à nos enfants les gisements intacts de gaz de schiste, mais de plus nous leur laisserons les procédés développés depuis plus de 50 ans aux USA, et qui permettent une exploitation sans danger et sans pollution. Le sénat américain a mené plusieurs enquêtes contradictoires qui ont montré que pas un seul cas avéré de pollution des nappes phréatiques n’existait et que les produits utilisés étaient inoffensifs.

     

    Et grâce à la clairvoyance de nos députés et à l’influence bénéfice des écologistes, nous allons entreprendre des années d’études, payées avec notre argent, pour découvrir et prouver ce que l’on sait déjà puisque près d’un million de puits ont été forés aux USA depuis 50 ans.

     

    Notre générosité vis-à-vis de nos enfants est du reste de peu de mérite. Comme chacun le sait, nous avons du pouvoir d’achat à revendre et nous ne sommes que trop heureux de surpayer le gaz à la Russie et à l’Algérie. Que ferions nous de tout notre argent si le prix du gaz était divisé par quatre, à l’instar de ce qui est arrivé aux USA ?

     

    D’ailleurs, comme nous avons trop d’énergie et trop de pouvoir d’achat, les même députés (ou presque) proposent aussi de sortir du nucléaire. Pour dégonfler notre énorme bas de laine, pourquoi ne pas payer quatre à dix fois plus cher notre énergie grâce à l’éolien et au photovoltaïque ? Chacun le sait, l’argent coule à flots dans le monde et la France n’a qu’à demander pour obtenir tous les prêts qu’elle souhaite et continuer à arrondir sa dette.

     

    Et le plus dramatique, c’est qu’il y a autant – si ce n’est plus – de députés de droite que de gauche pour s’opposer à l’exploitation des gaz de schistes. L’obscurantisme n’a pas de couleur ! Qui peut prétendre que ces députés de droite sont motivés par une dérive vers une droite dure ? Non, ils sont tétanisés par la surenchère des activistes écolos mais, ils le jurent, ils n’ont pas peur et ils vont se battre : « nous ne faisons pas dans nos frocs. D’ailleurs, nous avons acheté des stocks de Pampers ».

     

    C’est bon de se savoir défendu et dirigé par des gens qui ont un vrai courage et pensent avant tout à nos enfants !

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    Qui se préoccupe de l’avenir économique de la France ? Depuis la période De Gaulle – Pompidou, et dans une moindre mesure Giscard, l’avenir de la France n’a jamais réellement préoccupé nos politiques. Le mot d’ordre a été : en parler toujours, agir jamais. Comme nous l’avons exposé dans notre texte sur les pseudo-socialistes, la gauche depuis 40 ans ne se préoccupe que de son élection et de sa réélection en achetant des votes par l’intermédiaire d’embauche massive de fonctionnaires et en conduisant une politique socialo-populiste. Si on en croit les ébauches du programme (suite…)

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    Benoît, dès 1986 – 87, s’est distingué dans les manifestations étudiantes et grâce à ses exploits, a probablement obtenu, comme ses amis syndicalistes, une « licence pour faire des histoires » dans une pochette surprise.

    Et il a commencé à manger au râtelier politique avec Brana, Jospin, Aubry, puis en tant que conseiller municipal et député européen grâce à la place privilégiée procurée par ses amis.

    Il soutient Fabius contre Ségolène en 2007.

    Il se voit attribuer (merci les amis) un poste au Conseil d’Administration de Paris VIII en tant que personnalité extérieure puis devient Professeur Associé. Nul doute que ce sont ses talents académiques qui lui ont valu ses postes ! (suite…)

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    Mesdames les Vaches à lait, vous avez bien raison.

     

    Depuis 1981, les affaires politiques / financières / judiciaires ont émaillé la carrière des pseudos socialistes. Bien qu’elles soient loin d’être anecdotiques, elles n’ont cependant rien à voir avec le hold-up des voix réalisé par l’embauche de fonctionnaires.

     

    C’est tout de même intéressant de faire une petite rétrospective, non exhaustive, des affaires (suite…)

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    Le parti socialiste sous la houlette de Martine Aubry, spécialiste des bonnes idées, est en train de réchauffer en les diluant les 110 propositions faites en 1980 par Mitterrand. Celui-ci ne comprenant rien à l’économie avait chargé DSK du travail.

     

    Ces 110 propositions représentent la quintessence du social populisme à la Française. Chaque décision doit avoir un impact électoral positif et amener des voix. Toute décision contraignante doit être bannie. On ne parle surtout pas des décisions qui fâchent. Les réformes impopulaires et les mains dans le cambouis, on laisse cela à la droite. Avec les sociaux populistes, tout va très bien Madame la Marquise.

     

    Comment payer ? C’est tout simple : on fait payer les riches. Et quand leur capital est investi dans des entreprises ? Ils paient quand même, car le paiement du tiers de fonctionnaires inutiles est prioritaire par rapport à l’investissement des entreprises.

     

    Et en fait, pourquoi avoir des riches ? Pourquoi ne deviendraient-ils pas pauvres, comme dans un système à la soviétique où la nomenklatura politique serait toute puissante et s’approprierait les maigres richesses d’une économie anémiée ? Probablement le rêve secret de Hamon.

     

    Evidemment tous ces penseurs de gauche doivent se triturer les méninges pour tourner chacune de leurs phrases dans le sens du poil électoral. Chaque intervention doit faire gagner des électeurs. Peu importe les conséquences ! On verra plus tard. Regardez Mauroy qui a réussi à mettre la France à genoux en un an. Chapeau le Rougeaud ! Mais Hamon a juré de faire mieux. Si son programme d’Egalité Réelle (irréelle ?) était appliqué, la France ne tiendrait que quelques mois dans la tourmente des marchés.

     

    Et bravo le courage. Martine Aubry devrait faire écrire ses discours par sa femme de ménage, qui est probablement mieux inspirée qu’elle sur l’avenir de la France.

     

    Ses amis savent depuis longtemps qu’elle affirme sans comprendre: ils l’ont surnommé la « méremptoire ».

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  • Un bel exemple de la moralité des ayatollahs de Gauche

     

    En 1996, Eva Joly, représentante au Pôle Financier d’Odin, Dieu de la Guerre, poursuivait de sa haine Loïk Le Floch-Prigent et le faisait mettre au cachot pour ses activités opaques de corruption comme PDG de Elf entre 1984 et 1993.

     

    Homme de gauche, Le Floch avait été nommé par Mitterrand  pour clairement poursuivre (suite…)

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